Le règne de l’épervier
125 pages
Français

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Le règne de l’épervier , livre ebook

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Description

La Dame Blanche charge Servia et Keiko de mettre sur pied une organisation pour maintenir l’équilibre sur Arménis, l’Ordre de l’épervier. Devenue reine malgré elle, Servia devra se préparer à une guerre dont l’issue est incertaine.
Quelques années plus tard, les héros seront conviés à une mission ultime dont le résultat bouleversera tout, même les dieux.

Informations

Publié par
Date de parution 24 août 2020
Nombre de lectures 4
EAN13 9782897655068
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2020 Guy Bergeron
Copyright © 2020 Éditions Scarab Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : L.P. Sicard
Révision éditoriale : Sylvie-Catherine de Vailly
Révision linguistique : Sophie Beaume
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photos de la couverture : © Getty images
Conception de la carte : Bruno Bernard
Mise en pages : Catherine Bélisle
ISBN papier : 978-2-89765-504-4
ISBN PDF numérique : 978-2-89765-505-1
ISBN ePub : 978-2-89765-506-8
Première impression : 2020
Dépôt légal : 2020
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions Scarab Inc.
1471, boul. Lionel-Boulet, suite 29
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : L'héritière de Ferrolia / Guy Bergeron.
Noms : Bergeron, Guy, 1964 août 31- auteur. | Bergeron, Guy, 1964 août 31- Règne de l'épervier.
Collections : Collection Scarab.
Description : Nouvelle édition. | Mention de collection : Collection Scarab | Édition originale : Montréal : Éditions Porte-bonheur, 2010. | Sommaire : 3. Le règne de l'épervier.
Identifiants : Canadiana (livre imprimé) 20200084496 | Canadiana (livre numérique) 2020008450X | ISBN
9782897655044 (vol. 3) | ISBN 9782897655051 (PDF : vol. 3) |
ISBN 9782897655068 (EPUB : vol. 3)
Classification : LCC PS8603.E684 H47 2020 | CDD jC843/.6—dc23

À mes frères et sœurs, ainsi qu’à mes amis qui m’ont côtoyé au fil des ans.
PROLOGUE
— D onne-moi tes mains, dit la Dame Blanche à Agizel.
La déesse de la vie les tendit à sa mère, qui les serra doucement et lui sourit, tandis que la douleur d’Agizel, liée à la perte de Culcuth, son frère adoré, s’estompait. La Dame Blanche dirigea les mains de sa fille vers son ventre arrondi par l’enfant qu’elle portait. Agizel sentit que la vie y prenait rapidement forme et elle leva vers sa mère de grands yeux bleus, empreints d’étonnement.
— Je n’ai jamais rien ressenti de tel. Cet être sera fort, chuchota Agizel avec déférence.
Libra se tenait un peu en retrait, observant la scène. Ces derniers jours, elle avait tenté de consoler sa sœur éprouvée, sans y parvenir, ne sachant pas comment aborder le sujet et trouver les mots pour apaiser sa douleur. La plupart du temps, elle s’était contentée d’être présente, au cas où Agizel aurait voulu lui parler. Elle était tout de même parvenue, par sa seule présence à créer un lien solide avec sa sœur. Libra était contente de constater qu’elle ne lui tenait pas rigueur de ce qui s’était passé. La déesse de la justice avait craint qu’Agizel éprouve un certain ressentiment envers elle, puisqu’elle s’était opposée à Culcuth. Elle avait craint que sa sœur la considère comme responsable, du moins en partie, de sa mort.
Libra avait demandé conseil à sa mère, qui l’avait encouragée à prêter une oreille attentive à sa sœur.
— Agizel est très émotive et elle aimait Culcuth. Elle aura besoin d’une épaule pour pleurer et d’une personne sur laquelle elle pourra compter, lui avait-elle dit.
Libra avait donc été là pour Agizel, heureuse également de constater que d’autres dieux se souciaient aussi de sa condition. La déesse de la justice n’avait pas été surprise de voir son fils Forgia tisser des liens très étroits avec sa tante. Le dieu du pardon faisait toujours preuve d’empathie et savait mettre les autres à l’aise. On n’hésitait jamais à se confier à lui, à trois exceptions près : Culcuth le détestait simplement parce qu’il était le fils de Libra, Ragnok, dieu de la souffrance, suivait les traces de son père, et finalement Ferrol, parce qu’il était le plus renfermé de tous.
À la suite des épreuves subies, et surtout depuis la mort de Culcuth, il s’était créé un rapprochement entre frères et sœurs. Même Ragnok s’était passablement adouci.
La déesse de l’ordre et de la justice regarda sa mère et sa sœur, alors que cette dernière retirait lentement les mains du ventre de la Grande Mère.
— Tu verras, Agizel, dit la déesse suprême en souriant toujours. Tu aimeras cet enfant, tout autant que Culcuth. N’oublie pas qu’il aura en lui une part de ce qui était le meilleur de ton défunt frère. Je compte sur toi pour le guider dès sa naissance.
— Je m’occuperai bien de lui, répondit Agizel en reculant d’un pas.
Libra remarqua que le poids de la tristesse voûtait un peu moins ses épaules. Elle s’approcha et posa une main sur le bras de sa sœur.
— Tournons-nous vers l’avenir, dit-elle. Nous aurons beaucoup à faire, mais je sens une vague d’optimisme m’envahir quand je vois comment les dieux se comportent actuellement.
Agizel acquiesça d’un signe de tête.
— Tu as raison. Ce qui est fait est fait. Je vous remercie toutes les deux de m’avoir réconfortée. Je dois vous laisser, Forgia m’attend.
La déesse de la vie disparut, laissant Libra et la Dame Blanche seules. Libra poussa un soupir de soulagement. Elle avait craint que sa sœur se dresse non seulement contre elle, mais aussi contre leur mère en assistant à la mort de Culcuth. Libra n’avait pas eu peur qu’Agizel en vienne aux coups, mais cette dernière avait beau avoir un caractère doux et être sensible, ses pouvoirs n’en demeuraient pas moins immenses, puisqu’elle était l’aînée des dieux.
— Nous quitterez-vous bientôt ? demanda Libra en regardant sa mère.
— Je vais demeurer ici encore quelque temps. Je veux observer la synergie entre vous. Et je souhaite garder un œil sur la population d’Arménis, plus particulièrement sur nos jeunes amis.
— Servia et Keiko ? demanda Libra, la surprise arquant l’un de ses minces sourcils.
— En effet, confirma la Dame Blanche. Bien que leurs épreuves soient terminées, je crains que leur route soit encore parsemée d’embûches.
— Pauvres petits, ajouta Libra en secouant la tête. Ils auraient mérité un peu de tranquillité et de repos.
— C’est leur destin de devoir surmonter toutes ces épreuves, philosopha la Dame Blanche. J’ai pensé à quelque chose pour eux.
— De quoi s’agit-il ? demanda Libra, intriguée.
Sa mère ne lui répondit pas, elle se contenta d’afficher un sourire énigmatique. Libra haussa les épaules, salua sa mère et quitta à son tour la grande salle dans laquelle elles se trouvaient. La Dame Blanche demeura seule, plongée dans ses réflexions. Tout semblait bien aller du côté des dieux, même si elle savait qu’ils avaient encore besoin de conseils. Elle songea ensuite à cet enfant qui grandissait en elle. Ce nouvel être puissant qui prendrait la place de Culcuth et deviendrait dieu de la mort. Finalement, elle pensa à Arménis et à ses habitants. Elle se demandait si elle n’était pas arrivée trop tard et si le mal que Culcuth avait occasionné n’était pas trop important pour que les torts faits aux habitants puissent être réparés. Seul le temps lui permettrait de répondre à ses interrogations. L’image de Servia et Keiko la fit sourire et ses yeux opalescents devinrent encore plus brillants.
I
ORIGINES
D arius avait d’abord conduit Servia et Keiko dans sa cabine. Il y avait convié son second, Paolo, un homme robuste d’une trentaine d’années, qui aurait pu être bel homme, n’eussent été les cicatrices sur son visage.
Darius prit le temps de leur raconter son récit en commençant par cette agression qui l’avait laissé pour mort dans un caniveau, par les fiers-à-bras du capitaine du bateau sur lequel il se trouvait à l’époque, un beau navire nommé L’Étoile. Il leur expliqua que ces hommes lui avaient volé toute sa fortune destinée à l’acquisition de son propre bateau. Quand le capitaine avait app

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