Les 15 jours qui changèrent le monde
55 pages
Français

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Les 15 jours qui changèrent le monde , livre ebook

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Description

Le crash d'un avion de ligne de la Malaysia Airlines en Ukraine, le conflit Israélo-Palestinien qui s'enflamme, un fou furieux qui décrète le Califat en Irak, une situation globalement explosive au Moyen-Orient, il n'en fallait pas plus pour que la mèche de l'histoire serve de détonateur à un enchaînement de faits graves qui allaient provoquer la guerre. Comme en 14. Sauf que nous sommes en 2014 et ce récit de politique-fiction prend le parti de se dérouler en deux semaines, au coeur de l'été, jour après jour, dans le crescendo d'une tension palpable, dans le secret des coulisses, dans la tête des dirigeants. Une montée en impuissance avant que la guerre éclate... Ou pas ! Ce sont les 15 jours qui changèrent le monde.

Informations

Publié par
Date de parution 28 août 2014
Nombre de lectures 1
EAN13 9782312023687
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les 15 jours qui changèrent le monde
Henri-Jean Anglade
Les 15 jours qui changèrent le monde
(Le feuilleton de l’été 14) Récit de politique-fiction








LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2014 ISBN : 978-2-312-02368-7
Été 2014
Le journaliste américain, John Reed publia en 1920 « Dix jours qui ébranlèrent le monde ». Il s’agissait d’un récit, vu de l’intérieur, sur la révolution Russe de 1917 et la prise du pouvoir par les Bolchéviques, Lénine en tête. Emporté par le typhus à seulement 32 ans, John Reed fut enterré au Kremlin, honneur suprême, même si par la suite, sous Staline, il ne fut plus en odeur de sainteté, ayant osé magnifié Trotski au détriment du « Petit père des peuples ». Son livre est néanmoins resté une référence sur cette période du communisme, de l’URSS et du monde.
La modeste lecture que je fais de l’actualité aujourd’hui, à l’aune des évènements survenus cet été 2014, est une façon de rendre hommage à ce visionnaire et un clin d’œil à l’histoire en marche, qui parfois trébuche.
La guerre, le seul divertissement des rois… où les peuples aient leur part.
Henri Jeanson ( Fanfan la Tulipe )


L’histoire ne repasse pas les plats.
Louis-Ferdinand Céline


L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer.
Blaise Pascal ( Pensées )
Q UEL RAPPORT ENTRE L ’ ÉTÉ 2014 ET CELUI DE 1914 ?
Rien, si l’on s’en tient au mode de vie, à ce monde finissant d’un côté, entre ruralité quasi médiévale et urbanisation haussmannienne, gotha européen prenant ses bains sur la Riviera et royautés déjà chancelantes, tandis que de l’autre rive du XXI e siècle, le monde se voit et se veut d’une modernité à tout crin, pas de cheval, on est passé à l’ère de la vitesse en tout et pour tout. Patience dans l’azur ou impatience dans le mur, c’est une question de rapport au temps et de tentative d’abolition de l’espace. Sauf que… Les hommes ne vont pas aussi vite que la musique, surtout les mentalités. Changer les habitudes, les comportements ne se décrète pas sur simple mode d’emploi. Les traditions freinent des quatre fers et la morale continue de réprouver ce que l’évolution voudrait susciter. Révolution contre réaction, c’est l’éternel problème, la dialectique d’une société en marche mais qui voudrait, parfois, faire une pause quand ce n’est pas rétropédaler.
Pourtant, il y a bien des similitudes entre ces deux époques ; une conjonction de nouvelles technologies qui dessinent les contours d’un monde en pleine mutation. Expositions universelles à la gloire du commerce et de l’industrie, architecture métallique, premiers gratte-ciels, développement du rail, débuts du téléphone, de la radio, du cinéma, de l’automobile, de l’aviation, le progrès est à la Une… Explosion d’Internet, irruption des réseaux sociaux, mondialisation de l’économie, écologisation architecturale, cinéma 3D et effets spéciaux, mobile et mobilité pour tous, automatisation des transports, conquête spatiale… Jules Verne aurait aimé l’histoire mais pas la parenthèse meurtrière du XX e .
E T SI CELA RECOMMENÇAIT ?
Sarajevo, 28 juin, assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’empire austro-hongrois, et de son épouse.
Ukraine, 17 juillet, crash de l’avion de la Malaysia Airlines, abattu par des séparatistes pro-russes qui font sécession dans l’est du pays.
A un siècle d’intervalle l’histoire bégaie-t-elle ?
Enchaînement volontaire, ou non, les évènements, y compris au Moyen-Orient, s’emboîtent comme des poupées russes et révèlent toute la profondeur d’un malaise civilisationnel.
C’est ce qu’imagine et raconte ce récit de politique-fiction, conçu comme un feuilleton se déroulant sur deux semaines, d’une soudaine montée en puissance, avant la mobilisation générale. Ce sont les 15 jours qui changèrent le monde.
Préambule aux hostilités
Qui aurait pu croire que les similitudes entre l’été 14 et le nôtre serait d’un autre ordre que celui des commémorations ? L’ordre du monde ne pouvait souscrire à une nouvelle guerre et les étals de boucherie étaient circonscrits à certaines régions, loin de nos plages et de nos vacances.
Hélas, si l’histoire ne se répète pas, elle tousse, elle suffoque et elle peut s’emballer sur un simple accident, un tragique crash par exemple.
Voici les 15 jours qui ont ébranlé le monde… Voici le récit de ces journées qui ont conduit des hommes à la surenchère, des dirigeants fiers à bras à brader l’avenir pour solde de tout déshonneur, des militaires prêts à en découdre pour tester de nouvelles armes, des terroristes prêts à brandir le drapeau de leur foi pour alibi de leur folie meurtrière et revancharde…
Tout cela nous a conduits au bord de l’abîme. À ce 2 août 2014 où les conflits larvés nous ont tous éclatés à la gueule, quand toutes les chaînes d’infos en continu, de CNN à Al Jazeera ont relayé la même information : la guerre est enclenchée, la mobilisation est générale. Sur BFMTV, l’écran pub s’est brouillé, le visage du journaliste a blêmi et un bandeau est apparu en bas : Poutine a rejeté le plan de paix d’Obama, l’ultimatum est dépassé. La guerre est imminente.
« Parce que je le vaux bien » fut la conclusion de la dernière pub à passer avant la première bombe. Attention, rien ne dit que ce ne sera pas vrai !
Comme en 14, en pire
À l’heure des commémorations de la Première Guerre Mondiale et au lendemain de celles du D-Day, qui avaient vu les principaux chefs d’État occidentaux réunis en Normandie, malgré quelques tensions palpables entre Obama et Poutine, nul ne soupçonnait que cela pouvait dégénérer au point d’entraîner un nouveau conflit mondial.
La déflagration a pourtant eu lieu, sous nos yeux, entre la crise en Ukraine avec le crash d’un avion de ligne de la Malaysia Airlines et la nouvelle Intifada au Moyen-Orient où, pour corser le tout, et attiser les braises, un fou d’Allah se prenait pour le messie en Iraq.
La conjugaison de ces faits, associés à d’autres troubles périphériques a eu l’effet d’une allumette sur un baril de poudre. Dans cet enchaînement où nul ne savait plus qui avait commencé, qui était coupable, qui était victime, dans ce jeu pervers de je-te-tiens-par-la-barbichette, aucun des gouvernants n’a eu le bon sens d’arrêter, de peur de perdre la face.
Résultat, ce 2 août 2014, l’embrasement du monde était prévisible, pire, il était acté. La déclaration de guerre entre les États-Unis et la Russie allait entraîner par un jeu de dominos l’ensemble des autres acteurs européens tandis que tout le Moyen-Orient explosait en vol.
La troisième guerre mondiale pouvait démarrer, dans le chaos et la fureur. Comme en 14. Et tous les empires allaient s’y fourvoyer, toutes les nations allaient s’y fracasser, tous les peuples allaient s’y détruire, tous les idéaux allaient s’y consumer, tous les rêves de paix allaient s’y broyer. Le compte-à-rebours a commencé, tic-tac, plus que 15 jours et ce sera comme en 14, en pire…
Jour J-15
D ANS LES COULISSES DU K REMLIN
Il est des moments, dans l’histoire de l’humanité, où celle-ci préfère se précipiter dans la gueule du loup plutôt que dans la main de l’ange.
Suicide collectif, aveuglement, envie d’en découdre quitte à provoquer l’anéantissement, incapacité à préserver la paix au-delà d’un certain temps comme si la guerre était dans l’ordre naturel des choses, montée des intolérances, repli des individus dans un communautarisme exacerbé, absence d’idéal, somme des égoïsmes,… toutes les mauvaises raisons sont bonnes pour aboutir à la catastrophe.
Il fut une époque, certes troublée, où ce fut la faucille et le marteau en guise d’étendard à une idéologie qui se voulait dominante, c’est à présent la torpille et le lance-missiles pour armes

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