Les Bicéphales

Frédéric Deparis

Description

Jour après jour, Népomucène étouffe dans un monde où il ne se reconnaît pas. Ne supportant plus les lois dictées par la société bicéphale, le jeune homme est au bord de la suffocation. Chaque nuit, c’est le même rituel: de terribles migraines s’emparent de lui, expulsant leur violence à travers sa plume qui noircit le papier à toute allure. Mais un soir, le mot "FIN" vient mettre un terme à ces élans nocturnes. Et lorsque sa mère lui offre "un jeu" dont la règle est de parvenir à créer un monde, à l’instar de Gaïa, Népomucène voit lentement "les libres penseurs, les poètes et les couleurs" auxquels il aspire prendre forme… Ce quatrième tome offre un nouvel élan au cycle de Gaïa. Du début à la fin, on suit avec ferveur la révolution montante à laquelle le si attachant personnage de Népomucène se laisse aller. De la science-fiction au clin d’œil sociologique, il n’y a ici qu’un pas. Une belle réussite!

Informations

• Publié par: publibook
• Nombre de lectures: 28
• EAN13: 9782748364163
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Les Bicéphales

Du même auteur

Le Nouveau Mondefait suite à la trilogie « Gaïa » dont les trois cycles ont été édités chez Publibook : er Game Over : Gaïa 1 cycle,2002 e La Révolte des Animaux : Gaïa 2 cycle,2004 e Le Voyage Ultime : Gaïa 3 cycle, 2006

Frédéric Deparis Les Bicéphales er 1 cycle de la trilogie : Le Nouveau Monde

Publibook

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« Le Bonheur ne se trouve que dans l’imagination. »

Wolfgang Amadeus Mozart

« L’imagination est plus importante que le savoir. »

Albert Einstein

« L’ennui naquit un jour de l’uniformité. »

Antoine de la Motte-Houdar Dans sa fable intitulée « les Amis trop d’accord »

Préambule *1 « Livre de la Genèse » Au commencement, Gaïa créa le ciel et la terre. Or, la terre était alors informe et vide. Les ténèbres couvraient l’abîme, et l’Esprit de Gaïa planait au-dessus des eaux. Et Gaïa dit alors : — Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Gaïa vit que la lumière était bonne, et elle sépara la lumière des ténèbres. Elle appela la lumière : « jour » et les ténèbres : « nuit ». Il y eut un soir, puis un matin. Ce fut le premier jour. Et Gaïa dit : — Qu’il y ait une étendue entre les eaux pour les sépa- rer. Gaïa fit l’étendue. Elle sépara les eaux d’en dessous de l’étendue des eaux d’au-dessus. Et ce fut ainsi. Gaïa appela cette étendue : « ciel ». Il y eut un soir, puis un matin : ce fut le deuxième jour. Et Gaïa dit :

*eme Voir du même auteur, le 3 cycle de la trilogie Gaïa,Le Voyage Ultime. 1 D’aprèsLa Bible.

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— Je veux que les eaux d’au-dessous du ciel se rassem- blent en un seul endroit afin que la terre ferme paraisse. Et ce fut ainsi. Gaïa appela « terre » la terre ferme, et « mer » l’amas des eaux. Et Gaïa vit que c’était bon. Et Gaïa dit : — Que la terre se recouvre de verdure, d’herbe portant sa semence, et d’arbres fruitiers produisant du fruit selon leur sorte, portant chacun sa semence, partout sur la terre. Et ce fut ainsi. La terre fit germer de la verdure, de l’herbe portant sa semence selon sa sorte et des arbres produisant du fruit selon leur sorte, portant chacun sa semence. Gaïa vit que c’était bon. Il y eut un soir, puis un matin : ce fut le troisième jour. Et Gaïa dit : — Que, dans l’étendue du ciel, il y ait des luminaires pour que l’on distingue le jour de la nuit, et pour marquer les saisons, les jours et les ans. Que, dans l’étendue du ciel, ils servent de luminaires pour illuminer la terre. Et ce fut ainsi. Gaïa fit deux grands luminaires, le plus grand des deux afin qu’il préside au jour, et le plus petit pour présider à la nuit. Elle fit aussi les étoiles. Et Elle les plaça dans l’étendue du ciel afin d’illuminer la terre, de présider au jour ainsi qu’à la nuit, et de sépa- rer la lumière des ténèbres. Et Gaïa vit que c’était bon.

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