Les chemins de la destinée - Tome 1
232 pages
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Les chemins de la destinée - Tome 1 , livre ebook

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Description

Contrairement à la tradition occidentale qui veut opposer frontalement rationalité scientifique et ésotérisme fantaisiste, Rémi Spaak se propose de réconcilier ces visions du monde de manière équilibrée. Pratiquant le bouddhisme zen et influencé par la pensée taoïste, il puise dans les spiritualités orientales les fondements d'une meilleure « connaissance de soi et l'affranchissement d'un certain matérialisme ». Derrière les apparences trompeuses, sa recherche de vérité et d'authenticité passe par une ouverture d'esprit et une présence éveillée au monde. Par la méditation, il tente d'avoir accès au divin et à sa propre nature intérieure et profonde. À travers l'interprétation ésotérique des éléments, les signes du zodiaque, la numérologie chinoise ou encore l'astrologie tropicale et sidérale, son ouvrage explore les rapports que l'homme entretient avec l'univers.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 juin 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414058624
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0120€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-05860-0

© Edilivre, 2017
Les Chemins de la destinée

La suprême vertu est comme l’eau. L’eau et la Vertu sont bienfaisantes pour les dix mille êtres et ne luttent pas. Elles occupent les places que tous les hommes détestent. C’est pourquoi elles sont comparables au Tao.
Dans toute situation, la Vertu est humilité ; dans le cœur, elle est profondeur insondable ; dans l’assistance, elle est amour ; dans la parole, sincérité. Dans le gouvernement, elle est ordre et droiture ; dans l’action, elle est capacité, et elle se meut avec opportunité.
Mais elle ne lutte pas ; c’est pourquoi elle est irréprochable.
Lao Tseu
Dédicace

Je dédie ce livre à ma femme
et à mon fils Nelson,
les deux trésors de ma vie.
Introduction
L’ésotérisme est, ainsi que la religion, utilisé de par sa liaison avec les traditions et avec l’univers naturel pour permettre à l’homme de trouver sa place en tant qu’élément constituant d’un univers social et spirituel.
Banni successivement par la religion puis par la science, l’ésotérisme du vingtième siècle, qui tentait tant bien que mal d’adapter ses lois séculaires au monde moderne, a bénéficié dans les années 70 d’une sorte de « renaissance » spirituelle (baptisée « New Age ») au moment où l’on a vu apparaître et se développer en Europe les spiritualités orientales, pour ne citer que le plus important. Fondamentalement, ce mouvement se donne comme objectif, tout en s’affranchissant du carcan de la religion, de réhabiliter les diverses traditions ésotériques – ou visions, finalement, de notre monde et de l’homme – provenant des peuples « premiers » ou « racines » de la Terre, par opposition à la vision rationaliste et scientifique des peuples « dominants » ; vision qui, imposée dans le monde comme modèle de société et de développement, finit par noyer l’individu dans un conformisme oppressant qui ne laisse plus place au rêve, ni à l’expression intime de soi.
Malheureusement, ce mouvement, s’il apporte au départ un formidable espoir de réconciliation de l’homme avec ses origines et lui redonne, dans le même temps, une dimension prophétique, au lieu de répondre à la question de l’unité de l’homme et de son univers et de lui offrir le retour aux sources attendu, vient assez fréquemment le confronter sans préavis à un mysticisme occulte qui non seulement est bien sûr complètement inadapté à notre époque et à notre société, mais aboutit en général à un aller-simple vers les cabinets de psychiatrie. Finalement, comme d’ailleurs les principales religions l’avaient pressenti, ces courants de pensée tombent le plus souvent aux mains des prétendus initiés, maîtres ou gourous qui, à l’inverse de ce que se propose de faire l’ésotérisme au départ, c’est-à-dire la connaissance de soi et l’affranchissement d’un certain matérialisme, deviennent les véritables « marchands de rêve » de notre époque.
Pendant les années 80 / 90, et c’est encore le cas aujourd’hui, j’ai toujours été étonné de constater l’effarante stérilité des débats qui foisonnent entre astrologues et scientifiques. On passe la plupart du temps de l’explication la plus cartésienne et rationnelle qui soit à l’explication la plus mystique qui est le plus souvent l’avènement de « l’ère du Verseau », le rêve prophétique porté par l’astrologie, basé sur le fait que la position du point vernal (équinoxe de printemps) évolue lentement vers la constellation du Verseau, en raison d’un phénomène astronomique appelé « précession des équinoxes ». Cela revient à dire que l’étoile « polaire » que nous avons aujourd’hui n’est pas la même qu’hier et ne sera pas la même demain, ce qui est, faut-il le souligner, une vérité astronomique. Le seul point important est que « hier » et « demain » représentent ici des milliers d’années. En posant d’emblée la question de la validité scientifique de l’ère du Verseau, on « gomme » en réalité des milliers d’années d’évolution de l’astrologie pour tenter de confronter à l’état actuel de la science l’hypothèse la plus ésotérique qui soit. Rien d’étonnant à ce qu’on ne soit pas sur la même longueur d’onde ! C’est un peu comme si on se proposait de confronter deux personnes, un religieux ayant vécu vingt ans dans un monastère, et un scientifique ayant passé la même durée de temps à la Nasa. La confrontation, même si elle ne manque pas d’intérêt, prend du temps ; elle ne peut pas se conclure en quelques minutes.
D’autre part, on jette toujours la pierre aux astrologues, en une sorte d’opposition systématique du « rêveur » avec le « rationnel ». Cependant, étant moi-même doté d’un esprit un tant soit peu scientifique il m’apparaît étonnant que la thèse scientifique opposée en général à l’astrologie, comme une sorte de « mode d’emploi » du bien-pensé en la matière, ne soit un peu plus étayée, à savoir qu’elle commence par discuter de la validité des bases de l’astrologie et de son fondement avant de répondre à la question de savoir si la naissance de Jésus-Christ était indiquée par le passage d’une comète ou si les prophéties de Nostradamus avaient prédit la chute de la station Mir… Existe-t-il une méthode empirique capable de démontrer l’astrologie, et cette question a-t-elle même un sens ? L’astrologie, en tant qu’ésotérisme, s’adresse avant tout à l’homme intérieur, spirituel, et cherche à montrer notre liaison avec l’univers. De même que nous détectons, en physique nucléaire, l’apparition de photons lors de la collision entre deux particules, se pourrait-il que notre psyché agisse, vis-à-vis de l’univers, comme une plaque photosensible et nous renvoie une sorte de « rayonnement psychique » analysable à la manière du spectre de la lumière visible ?
Brutalement, un esprit « rationnel » dira par exemple : « votre vie n’a assurément aucun rapport avec la position des étoiles » et il est vrai que ma problématique quotidienne est surtout de savoir s’il y a un préavis de grève sur le RER et non pas de connaître la position de Saturne. Pourtant, j’ai entendu récemment un astronome à la radio qui m’a fait réaliser la chose suivante : la totalité des atomes qui nous constituent proviennent des étoiles, ont même été créés par les étoiles. Cela paraît effarant, mais c’est la vérité vraie. Après tout, l’hypothèse astrologique n’est peut-être pas si idiote que ça.
En effet, à l’instar des parallèles qui se créent, à notre époque entre le bouddhisme et la mécanique quantique par exemple, pour citer une question très actuelle, l’explication scientifique de l’astrologie pourrait vraisemblablement avec un peu de méthode apparaître beaucoup plus plausible. D’un autre côté, lorsqu’on voit quelqu’un qui prétend être la réincarnation avérée d’une célébrité quelconque de l’antiquité, être capable d’entrer en communication télépathique avec des entités spirituelles extra-terrestre ou recevoir des messages radio de nos défunts parents, c’est certes beaucoup plus « fun » et moins austère qu’un exposé de mécanique des fluides, mais c’est avant tout beaucoup plus dangereux pour l’individu. On peut en effet difficilement écarter l’idée que l’instigateur de ces thèses ait pu se tromper, voire ait voulu « tromper » ; mais peut-être aussi que pour répondre à cette question, j’entends par là pour pouvoir apporter un quelconque crédit ou discrédit à une explication ésotérique, nous ne sommes tout simplement pas assez armés scientifiquement.
En ce simple « mais » réside la clé de ce que je propose de faire avec ce livre : il faut en réalité, il me semble, se donner des moyens « scientifiques » ou disons plus « rationnels » d’étudier la validité de telle ou telle hypothèse ésotérique. L’ésotérisme n’est pas qu’une élucubration fantaisiste : il a, et Jung l’a amplement démontré 1 , un rôle protecteur vis-à-vis des forces de notre inconscient qui peut être tout à fait déterminant pour notre équilibre mental. Pour revenir aux fameux débats sur l’ère du Verseau, on dirait que le « rationnel » se borne à constater que le « rêveur » est irrationnel 2 . Il semble qu’on passe d’un extrême à l’autre sans aucun garde-fou.
Pourquoi ? La réponse est évidente : ces garde-fous étaient auparavant fournis par la religion ou les diverses traditions religieuses 3 . La tradition juive à sa kabbale, les musulmans ont également un ésotérisme très étoffé. La tradition chrétienne paraît faire exception, mais c’est seulement le cas d’une partie plus « puriste » de cette dernière qui se conforme parfois au simple fait que l’astrologie est dénoncée dans la bible comme faisant partie de la sorcellerie. Cette façon de voir a elle aussi ses limites. En appliquant les écrits bibliques (ou autres) à la lettre, on peut aussi bien en arriver à nier la théorie de l’évolution, ce qui est une des formes les plus dangereuses de ce qui n’est autre qu’une sorte d’ésotérisme biblique. Un autre versant de la tradition chrétienne se rapprochant des gnostiques et des évangiles apocryphes se réclame quant à lui de l’ésotérisme et est parallèlement beaucoup plus nuancé dans ses critiques envers les autres religions.
Le bouddhisme, réputé pour sa façon de voir très pragmatique, compare dans certaines écoles zen l’intoxication par le biais d’un excès d’ésotérisme à l’intoxication obtenue par la drogue. Le cinquième précepte (ou « commandement ») bouddhique consiste en effet à ne pas prendre d’intoxicants. Mais on peut s’intoxiquer physiquement ou mentalement… Tout est une question de dosage et de proportions. Je n’irai pas dire le contraire, être trop ésotérique peut se révéler la plus efficace des prisons. Faut-il cependant, à l’image des évangiles gnostiques, accepter en nous une part d’ésotérisme pour accéder à plus d’h

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