LES Chevaliers d antarès
157 pages
Français

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LES Chevaliers d'antarès , livre ebook

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Description

Dans l'univers, il existe une multitude de mondes parallèles et entre eux s'ouvrent parfois des portails qui nous permettent d'y accéder…
Sur le grand continent d'Alnilam, la menace descendit des hauts plateaux du Nord. Les quatre royaumes qui s'étendaient au pied des falaises furent les premiers à être dévastés. Afin de stopper cette invasion, les Chevaliers d'Antarès furent créés et divisés en quatre garnisons : les Chimères, les Basilics, les Salamandres et les Manticore.
Pendant longtemps, malgré les progrès de la science et de la technologie, les Chevaliers ne purent avoir recours qu'à leur courage, à leur ingéniosité et à la force de leurs bras pour repousser le redoutable ennemi. Toutefois, les véritables secours pourraient leur parvenir non pas des laboratoires d'Alnilam, mais peut-être bien d'un seul homme…
Ayant été happé par un vortex pendant qu'il défendait An-Anshar avec ses frères d'armes, Wellan s'écrase dans la forêt d'Antarès où des patrouilleurs le font aussitôt prisonnier. Alors qu'il pourrait utiliser ses pouvoirs pour sortir de son cachot, il décide plutôt d'en apprendre davantage sur ce monde parallèle avant de tenter de s'en échapper.
Le lien de confiance qui s'établit petit à petit entre Wellan et Sierra, la commandante des Chevaliers d'Antarès, sera-t-il assez puissant pour qu'il accepte de lui venir en aide plutôt que de s'empresser de rentrer chez lui?

Informations

Publié par
Date de parution 12 avril 2017
Nombre de lectures 39
EAN13 9782923925899
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

DROITS
© Wellan Inc., 2017. Tous droits réservés. Ce roman, incluant les personnages et l’histoire exprimés, est protégé par le droit d’auteur en vertu de la Loi canadienne et des conventions internationales sur le droit d’auteur. Wellan Inc. est le titulaire exclusif du droit d’auteur sur le roman. Aucune partie de cette œuvre ne peut être utilisée ou reproduite sous quelque forme ou en quelque plateforme que ce soit en l’absence de l’autorisation écrite et préalable de Wellan Inc.
ANNE ROBILLARD


Tome 1
Descente
aux enfers


Février 2017
ISBN : 978-2-923925-89-9
CITATION
« Les gagnants trouvent des moyens, les perdants, des excuses. »
— Franklin Delano Roosevelt

CARTE D’ALNILAM



BLASON DE L’ORDRE
DES CHEVALIERS D’ANTARÈS




Chapitre 1 ALNILAM
D e mémoire d’homme, rien n’avait jamais perturbé la paix dont jouissaient les habitants du grand continent d’Alnilam. Les treize royaumes faisaient du commerce entre eux et partageaient volontiers leurs coutumes, car les routes n’étaient pas dangereuses en ces temps-là. Personne ne s’aperçut donc que sur les hauts plateaux enneigés se préparait une terrible menace. Les premières villes anéanties par les flammes furent celles de la partie septentrionale de Hadar... et ce n’était que le commencement.
En quelques années à peine, les trois royaumes qui s’étendaient au pied des hautes falaises connurent le même sort. Afin de comprendre pourquoi cette région du continent était constamment la proie des flammes, le Haut-Roi Aciari d’Antarès quitta son château en compagnie de ses meilleurs guerriers. C’est au nord de son propre royaume qu’il aperçut d’abord l’ennemi : au milieu des flammes se tenaient des créatures aux longs cheveux tricolores, hautes comme deux hommes. Elles ne portaient qu’un pagne et un plastron composé de longs os attachés ensemble. Ce qui les rendait effrayantes, c’étaient leurs quatre bras, dont deux se terminaient par des mains et les autres, par des pinces. Aciari ne remarqua pas tout de suite le dard de scorpion suspendu au-dessus de leur tête, prêt à frapper leurs proies.
Ces insectes humanoïdes n’avaient sans doute jamais rencontré de résistance sur le territoire des humains, car ils foncèrent sur les soldats d’Aciari sans la moindre hésitation. Les archers en tuèrent un grand nombre, puis les lanciers en abattirent d’autres au javelot. Voyant tomber leurs congénères, les hommes-scorpions prirent la fuite. Les cavaliers les poursuivirent jusqu’à la falaise et les virent l’escalader avec la même agilité que des araignées.
Après avoir mis l’envahisseur en déroute, Aciari revint avec son armée dans la ville qui avait été dévastée. Il se pencha sur les cadavres qui n’avaient pas encore été calcinés dans l’incendie et vit qu’ils étaient affreusement mutilés. Il leur manquait même des lambeaux de peau sur les bras et sur les cuisses. « D’où viennent ces hommes-scorpions sans pitié et pourquoi agissent-ils ainsi ? » se demanda le souverain. Les soldats aidèrent les survivants à enterrer leurs morts et Aciari promit de leur envoyer des ouvriers et des matériaux pour reconstruire les immeubles rasés par le feu.
Afin d’empêcher les hommes-scorpions d’exterminer la population entière d’Alnilam, dès son retour au palais, le haut-roi leva une grande armée. Il somma tous les royaumes de lui fournir des guerriers prêts à se battre pour sauver leur race. Peu importe leur provenance ou la fortune de leur famille, il les adouberait sous sa bannière. Des hommes et des femmes déjà capables de se battre arrivèrent bientôt à Antarès. Heureusement, Aciari possédait le plus vaste de tous les palais d’Alnilam. Il comptait une centaine de bâtiments construits autour d’une immense cour, où se trouvait une gigantesque écurie. Ses halls pouvaient accueillir des milliers de personnes et son palais disposait d’assez de chambres pour les loger.
Désireux de voir sa grande armée devenir rapidement opérationnelle, Aciari exigea que ses soldats sélectionnent les candidats sans délai. Jour et nuit, ils les mirent à l’épreuve et, au bout de quelques semaines, le roi convia les nouveaux combattants à la cérémonie de l’adoubement dans la plus vaste salle du château, puis leur offrit un banquet dont ils se souviendraient longtemps.
Pour diriger les Chevaliers d’Antarès, Aciari choisit Cairnech, le capitaine de sa garde, un homme d’âge mûr qui avait maintes fois prouvé sa valeur. Celui-ci ne resta pas au château à attendre le retour des hommes-scorpions. Il mena ses troupes vers le Nord, où il se mit à patrouiller inlassablement d’un océan à l’autre, même au-delà du grand fleuve d’Altaïr, ses troupes étant ravitaillées par des caravanes en provenance de tous les pays.
La présence des soldats ne mit pas un terme aux invasions des affreuses créatures armées de pédipalpes. Beaucoup de guerriers perdirent la vie durant les affrontements, ainsi que de nombreux commandants. Mais parmi les chefs survivants, aucun ne montra plus de courage et d’ingéniosité que le Chevalier Audax, originaire de Girtab. Admiré de tous, il devint le principal lieutenant de Cairnech et finit par lui succéder.
Afin de réduire les pertes de vies humaines, Audax entraîna ses hommes à une forme de combat différente de celle qui s’enseignait à Alnilam. Les Chevaliers cessèrent d’utiliser leurs chevaux pour foncer sur l’ennemi. De toute façon, la plupart se faisaient trancher les pattes par les pinces des scorpions. Les guerriers se mirent donc à se battre à pied. Une fois que les archers avaient décoché leurs flèches, les fantassins, en équipe de trois ou quatre par adversaire, cherchaient à neutraliser le dard et les pinces des créatures tout en s’efforçant de planter leur épée entre les os de leur plastron.
Audax ne s’arrêta pas là. Il divisa sa gigantesque armée en quatre troupes : les Chimères, les Basilics, les Salamandres et les Manticores. Chaque groupe composé de milliers de guerriers ne patrouillerait qu’un seul pays, qu’il apprendrait à bien connaître et à défendre adéquatement. Les Chimères furent postées au nord d’Antarès, tandis que les Basilics se chargeaient du nord de Hadar. Les Manticores furent placées à Arcturus et les Salamandres, quant à elles, à l’autre bout du pays, à Altaïr, car l’ennemi avait commencé à franchir le grand fleuve Caléana.
Les actions du grand chef permirent ainsi aux Chevaliers de repousser plus souvent les hommes-scorpions sur leurs terres enneigées et de sauver beaucoup de vies, mais surtout, elles dorèrent le blason de l’Ordre.
Ayant choisi des lieutenants pour mener chaque division, Audax était libre de se déplacer entre les différents champs de bataille. C’est ainsi qu’un jour, alors qu’il rejoignait le groupe des Manticores à Arcturus, un important événement changea sa vie. Tandis que les soldats pourchassaient l’ennemi à travers une ville enflammée, Audax crut entendre des cris aigus dans le crépitement du feu. Il se tourna vers une maison à deux étages sur le point de s’écrouler et aperçut par la porte ouverte une petite fille blonde agenouillée devant le corps inanimé d’un adulte. N’écoutant que son courage, le Chevalier fonça dans le brasier. Il souleva l’enfant, jeta un œil au cadavre de la femme gisant sur le plancher et extirpa la petite de la maison en flammes.
– Maman ! hurla la fillette.
– Nous ne pouvons plus rien pour elle. Je vais te trouver une autre famille dès que nous aurons écarté le danger.
Audax la garda avec lui jusqu’à la fin des combats. On lui apprit alors qu’il n’y avait aucun survivant parmi les humains.
– Les scorpions ont tué tout le monde ? se désola-t-il.
– Ceux qui étaient restés. Plus de la moitié des habitants de la ville l’avait déjà désertée, précisa Maedoc, le commandant des Manticores.
Puisqu’il n’avait personne à qui confier l’enfant, Audax la ramena au campement et lui fit servir à boire et à manger. Traumatisée par ce qu’elle avait vécu, la petite ne toucha à rien. Elle se contentait de frotter entre ses doigts la pierre précieuse qu’elle portait au cou.
– Comment t’appelles-tu ?
Elle leva ses yeux bleus sur son sauveteur.
– Sierra... répondit-elle dans un murmure.
– C’est un très beau nom. Tu peux m’appeler Audax. Je t’en prie, fais un effort et avale au moins un peu d’eau.
– Je veux retourner chez moi...
– Je ne te mentirai pas, Sierra. Cela ne serait pas digne d’un Chevalier d’Antarès. Tous ceux qui étaient encore en ville ont péri sauf toi. Je ne peux pas te ramener dans les décombres, car tu y serais seule et sans défense. Comprends-tu ce que je te dis ?
Elle hocha la tête en retenant ses larmes de son mieux.
– As-tu de la parenté ailleurs qu’ici ?
– Je ne crois pas

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