Les contes interdits - Hansel et Gretel
156 pages
Français

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Les contes interdits - Hansel et Gretel , livre ebook

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Description

Une mère désespérée surprenant l’innommable dans le quatre pièces et demie miteux qu’elle partage avec son salaud et leur couple de jumeaux.
Un frère et une soeur télépathes ayant sauvagement perdu leur innocence, avidement convoités par les serviteurs de Satan.
Une adolescente rebelle à l’enfance éclatée servant de guide dans une métropole abritant anges et démons.
Un prêtre et une sorcière cherchant à accomplir la plus ancienne des prophéties du Necronomicon.
Deux enfants comprenant que, si Dieu est une pure invention humaine permettant de vivre d’espoir, le diable lui, existe bel et bien.
* * *
Hansel et Gretel était un conte pour enfants. Celui que vous découvrirez sous peu en est bien loin et risque de ternir à jamais votre part d’innocence. Êtes-vous réellement prêt pour cette balade dans les plus sombres abysses de l’âme humaine?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 novembre 2020
Nombre de lectures 108
EAN13 9782898190681
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Avertissement :
Cette histoire est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des gens, des événements existants ou ayant existé est totalement fortuite.
Copyright © 2017 Yvan Godbout
Copyright © 2020 Éditions Corbeau / 2017 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Daniel Picard
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Émilie Leroux
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Catherine Bélisle
ISBN papier : 978-2-89819-066-7
ISBN PDF numérique : 978-2-89819-067-4
ISBN ePub : 978-2-89819-068-1
Première impression : 2020
Dépôt légal : 2020
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions Corbeau Inc.
1471, boul. Lionel-Boulet, suite 29
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
PRÉFACE
DE STÉPHANE BERGERON

P ourquoi ?
C’est la question que plusieurs se/me posent… D’abord, pourquoi ces poursuites judiciaires ? Et pourquoi ai-je décidé de monter aux barricades pour défendre bec et ongles l’ouvrage Hansel et Gretel de Yvan Godbout, l’auteur lui-même et les Éditions ADA, et, ce faisant, la liberté artistique ? Pour au moins quatre bonnes raisons…
La première, c’est que je suis profondément attaché à la liberté d’expression qui constitue une valeur cardinale, un droit inaliénable dans toute démocratie digne de ce nom. C’est la raison pour laquelle j’avais vivement dénoncé, par exemple, l’annulation des représentations de SLAV et de Kanata, du talentueux Robert Lepage. Car, ce qui est en cause, ultimement, c’est la censure qui, sournoisement, s’insinue peu à peu dans notre société bien-pensante, ce qu’il nous faut dénoncer et combattre de toutes nos forces.
Malheureusement, j’ai senti une certaine apathie, voire une certaine résignation, par rapport à cette affaire tout simplement inacceptable, en grande partie parce que les mots « pornographie juvénile » sont socialement très chargés. On entend ces mots et on craint immédiatement de se retrouver dans la position de celui ou celle qui défend l’indéfendable. Pourtant, comme j’ai déjà eu l’occasion de l’exposer à quelques reprises durant cette saga, les bases juridiques sur lesquelles s’appuyait la couronne pour justifier ses poursuites et le recours à une mesure d’exception, sont extrêmement faibles, voire inexistantes. L’accusation de « pornographie juvénile », dans ce cas précis, était tout simplement déraisonnable, abusive, inappropriée, voire injuste.
Or, la deuxième raison qui m’a amené à me battre, c’est justement que l’injustice m’horripile, m’insupporte, me répugne. Et, dans cette histoire, on ne peut que reconnaître que la couronne a fait preuve d’un acharnement tout simplement incompréhensible, d’autant qu’elle semblait appliquer deux poids, deux mesures. Les quelques mots reprochés à Yvan Godbout apparaissent tout à fait insignifiants par rapport à d’autres, foisonnants, retrouvés dans la littérature ou des scènes vues aux petit et grand écrans. Pourtant, c’est à lui qu’on a décidé de s’attaquer, comme pour en faire un exemple. On a bien pris soin de ne pas s’en prendre à un auteur déjà célèbre ou à une maison d’édition mondialement connue, conscients du fait que cela aurait assurément provoqué une levée de boucliers nettement plus considérable. On semblait vouloir, dans l’indifférence quasi générale, envoyer un message clair aux auteurs et éditeurs ; faites attention à ce que vous écrivez et publiez si vous voulez éviter des poursuites judiciaires. On faisait face à la possibilité bien réelle que des œuvres soient de nouveau mises à l’index au Québec. Et le plus insidieux, dans cette malheureuse histoire, c’était que les auteurs et créateurs en viennent eux-mêmes à s’autocensurer, afin d’éviter la vindicte de l’État.
La menace était à peine voilée et aurait dû provoquer une vive réaction de la part de la colonie artistique. Pourtant, la majorité des artistes est restée sur son quant-à-soi, espérant secrètement, sans doute, que le tribunal reconnaisse tout naturellement le ridicule de la situation et protéger la liberté d’expression, sans qu’il ait été nécessaire de se porter à la défense d’un auteur et d’une maison d’édition sur qui pesaient des accusations de « pornographie juvénile »… Il est heureux que tous ces gens — auteurs, maisons d’édition et autres artistes — n’aient pas eu à se mordre les doigts de leur silence coupable…
La troisième raison est que je ne pouvais tout simplement pas me résoudre, à titre d’ex-ministre de la Sécurité publique, à ce que l’État investisse temps, ressources, énergie et argent dans une telle chasse aux sorcières par rapport à un ouvrage de fiction, alors qu’il y a tant de réelles petites victimes qui hurlent à travers le silence dans l’espoir qu’on leur vienne enfin en aide… Tout cela me semblait carrément déconnecté et je rageais, après avoir déployé autant d’efforts pour que nos forces de l’ordre s’attaquent plus efficacement au crime organisé, de voir autant d’acharnement envers un truc pareil. Quel pitoyable spectacle, me disais-je, tandis que la population assiste, médusée et impuissante, à la libération à répétition de potentiels véritables criminels !
La quatrième raison, c’est que plusieurs des personnes qui étaient en cause sont des amis. Or, j’ai eu l’occasion, le 1 er octobre 2018, de constater que c’est dans l’adversité qu’on voit le vrai visage des gens et qu’on reconnaît ses vrais amis. Des « amis » qui se défilent, qui cessent soudainement de donner signe de vie ou qui vont même jusqu’à retourner leur veste selon les aléas de la conjoncture, ne sont pas de vrais amis. Les vrais amis sont ceux sur lesquels on peut indéfectiblement compter lorsque les choses vont moins bien. Ceux qui gravitent autour de soi tant et aussi longtemps que la fortune nous sourit ne sont que des opportunistes, des hypocrites et des profiteurs. Or, François Doucet a été là pour moi lorsque j’ai dû affronter la douloureuse épreuve de la défaite électorale, après 25 ans de loyaux services… Aussi, quand mes amis ont fait appel à moi, je n’ai eu d’autre choix que de répondre « présent » et de mettre à leur disposition les maigres moyens dont je disposais toujours : ma plume, ma parole, mon influence, ma crédibilité, mon réseau.
La cinquième et dernière raison, c’est qu’il s’agit d’un auteur et d’une belle petite entreprise de chez-nous. Or, j’ai toujours eu un préjugé favorable pour les gens et entreprises de chez-nous. Quiconque me connaît sait que je privilégie l’achat local. En tant que député, je prenais toujours soin d’encourager d’abord un fournisseur de la circonscription, puis du Québec, du Canada et, finalement, de n’importe où ailleurs. C’est toujours le cas aujourd’hui. C’est d’ailleurs en tant que député de Verchères à l’Assemblée nationale que je me suis d’abord porté à la défense des Éditions ADA, une entreprise établie à Varennes, dans la circonscription que je représentais alors. C’était en avril 2018, lors de l’étude des crédits du ministère de la Sécurité publique. Puisque plusieurs sont demeurés silencieux depuis, il aura donc fallu que je poursuive ce que j’avais entrepris à titre de député de Verchères à l’Assemblée nationale…
J’irai même plus loin… Il est assez connu que je caresse le désir d’écrire. C’est mon projet de « retraite » depuis toujours. Sans vouloir paraître présomptueux, je crois qu’il me serait assez facile de trouver une maison d’édition bien établie et non controversée à laquelle associer mon nom. Ce serait mal me connaître… Parce que j’ai toujours voulu encourager une entreprise d’ici, parce que je compte des amis au sein de cette entreprise, parce que j’ai confiance en cette entreprise et que j’estime que, malgré les difficultés qu’elle a connues — et plus encore à cause de ces difficultés — celle-ci est plus que jamais digne de confiance, c’est aux Éditions ADA que je confierais la tâche de me publier.
Vous avez entre les mains un ouvrage qui a fait couler beaucoup plus d’encre que ce qui aura été requis pour son écriture… Après avoir été en lice, en 2018, pour le Prix Aurora-Boréal dans la catégorie « Meilleur roman », il a fait l’objet d’une chasse aux sorcières sans précédent dans l’histoire récente du Québec. Dans les deux cas

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