Les Dieu(x)-Roi(s) : Tome I
152 pages
Français

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Les Dieu(x)-Roi(s) : Tome I , livre ebook

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Description

Cela est un voyage initiatique, un voyage intérieur entre plusieurs mondes, plusieurs époques et plusieurs lieux. Nö a fui la guerre et il était pourtant encore qu’un enfant. Etoine est né bien avant lui, dans les temps jadis. Mais une chosesles rassemblent au delà des âges, leurs rencontres avec le(s) Dieu(x)-roi(s)

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 décembre 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312086903
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Dieu(x)- Roi (s)
Brunö
Les Dieu (x)- Roi (s)
Tome I
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2021
ISBN : 978-2-312-08690-3
Le chapitre des bribes
C’est ici que tout a commencé, c’est aussi ici que tout s’arrête. Moi, Etoine, fut le dernier des vivants à monter sur le trône des empires, mais si je suis maintenant exilé, je sais qu’il m’appartient – comme à nous tous – d’accompagner celui qui fermera le dernier livre de la vie. Car de tous et de tous ceux qui vivent, sur les 7 univers, je serais un des derniers à mourir. Et ma charge sera de veiller sur la porte de Thobaldor qui se situe aux confins du 4 e ciel, de veiller sur cette porte, jusqu’à ce qu’elle se ferme à jamais.
Car l’univers tel que nous le connaissons a quasiment arrêté son expansion, maintenant et cela depuis des millénaires.
Je suis le second fils de la reine Christine et pourtant son sang ne coule pas en mes veines. Elle me retira d’une vieille famille mercenaire dans la cinquième grande marche de l’empire. Ses territoires immenses qui abritent de façons mystérieuses, des tas de gens réfugiés sur les hauteurs de ses monts. Il y a longtemps des hommes ont creusés des mansardes et des corridors immenses afin de se protéger du déchainement de certains rois. Ils les ont creusés en contreforts des montagnes dominantes.
Maintenant que les années ont passés, maintenant que le temps s’est écoulé, je dois revenir de mon exil, sortir de l’ombre et récupérer le trône de l’empire avant que ceux qui le convoitent ne finissent par le détruire. Car les intentions mal nées sont nombreuses et accaparer le pouvoir en tentent plus d’un.
– Frère , si tu as l’occasion de t’éloigner du pouvoir, éloigne-toi en le plus possible, car une fois qu’il t’a possédé, c’est de l’intérieur qu’il te rongera. Et certains, pour lui, sont prêts à abattre même ceux qui leur sont le plus cher, c ar l’assemblée des mondes s’est réunie, il y a longtemps. Et elle a à chaque fois échouée. Protège la mémoire de notre mère et de nos aïeules. Et ne laisse personne dire du mal ou insulter nos armoiries. Car nos armes et le sceau qui s’y trouve dessus signifie une chose : Nous devons être fiers d’avoir une lignée qui vient des quatre coins des empires, nous devons être fiers d’avoir divers sangs qui coulent dans nos veines, car nous sommes multiples tout en étant un. Nous sommes la guerre et la paix, nous sommes sacrés et issue des peuples, nous sommes uniques, différents, mais nous éveillons intrigues, curiosité, respect et courage. Quant à moi, mon temps est venu de m’allier à une autre famille, de sceller une alliance qui dure, car j’aurai besoin de soutien et mon dévolu, c’est penché sur mes semblables, l’humanité.
Les hommes, mes pairs, marquent souvent leurs vivacités à détruire en à peine quelques siècles ce que la terre a bâti en plusieurs millions d’années. Et pourtant notre avancée technologique est bien plus évoluée que certains de nos voisins. Car non loin de la terre, dans un autre système solaire, la vie grouille.
Petit J’étais muet ou m’exprimant de façon incompréhensible. J’étais même, au dire de ma protectrice, quasiment sauvage.
Tout le monde ignore ce qu’il y a dans les marches de l’empire. Dans certains endroits, là-bas, le chaos règne et côtoie la misère et la violence. Et la violence est profonde, trop ancrée dans ses cités. Elle est tombée aux mains de gens peu instruits qui exercent leurs pouvoirs par des économies parallèles, par la terreur d’un ou de dieux qui n’existent pas ou plus exactement qu’ils ont réinventé.
Je connus également la violence, le silence assigné, l’indifférence et le dédain. Je fus ôté de cette ville et projeté dans une autre. J’ai dû réapprendre, apprendre même un brin de civilisation. Je suis civilisé et pourtant, une part de moi, tapie dans l’ombre, reste farouche, sauvage et rebelle.
La reine Christine n’avait pas le prestige de ses ancêtres. Elle avait quasiment tout perdu de son royaume et il lui resta à peine, une gouvernante pour sa progéniture. D’ailleurs paraissait-elle une reine ? Non ! Elle s’habillait sans style et sans classe, à peine mieux que de nombreuses ouvrières du pays.
Mais hélas, cher frère, tout être qui naît en dessous des eaux du ciel est mortel. Et la reine Christine se mourrait.
Aussi loin que remontent mes souvenirs d’enfant, je me remémore les mercenaires qui me gardèrent. D’eux, peu de paroles sortirent, faisant, avec moi une économie de mots. Parfois, malgré mon jeune âge, les coups volaient et fusaient sur mes cuisses. Des lanières de cuir acérées marquèrent de façon douloureuse mon corps. Étaient-ils mauvais ? Sans doute pas ! Ils étaient juste des mercenaires payés pour garder. Ils gardèrent les enfants perdus et solitaires. Je comblais mon affection par un chien qui faisait quasiment deux fois ma taille et qui me faisait office de protecteur. Mes souvenirs sont confus. Je remarque également une vieille balançoire de bois sur lequel je jouais.
Une voix, tandis que j’écrivais à mon plus jeune frère, se fit entendre.
– Essayez de vous souvenir encore…
– J’ai encore l’image de cette vieille salopette rouge, avec un motif brodé dessus. Je me souviens de cette peluche que je tenais dans mes mains, ce chien de tissus qui me faisait office de doudou.
– Vous ne vous souvenez juste que de cela ?
– Mes souvenirs s’arrêtent là. Je ne puis pas aller au-delà.
– Et pourtant sous votre carapace, sous votre armure, votre cuirasse, je sens un cœur lourd, terriblement. Vous vous sacrifiez pour renoncer à vivre parce que vous pensez que l’étoffe des héros et ainsi faite.
– Je n’ai jamais eu la prétention de me prendre pour un héros. J’essaye juste, à mon niveau, de faire ce qui est juste, Grand Eltre . Même si je ne puis vous cacher, monseigneur, que des rêves de reconnaissance m’assaillent. Je ne veux pas mourir pour rien. Mais encore pire, je ne veux pas avoir vécu en vain.
– Etoine , adopté de la reine Christine et du Seigneur des Andes , héroïque, héritier des empires ne sous-estimez et ne sur-estimez pas ce que vous êtes. Ne mettez pas non plus, sous le boisseau, votre passé caché, car vous devrez faire aussi avec.
Non loin, dans le passé, les continents se déchiraient. L’assemblée des mondes, ne suffisait plus pour faire face à autant de déchirures, de catastrophes et de guerres. Les membres du haut conseil, eux-mêmes, se défiaient. Le monde des hommes se précipitait dans un chaos entraînant l’humanité à sa perte et à sa fin. Les guerres se succédaient sur terre dans un endroit ou dans un autre, sans interruption depuis tellement si longtemps qu’on est incertain qu’il y eut, une fois, la paix.
Je suis devenu un veilleur de nuit et un gardien de jours. Je veillais chaque soir et à chaque levée du matin afin que la mort s’éloigne de la reine souffrante. Les hommes font beaucoup confiance en des hommes-médecine et en ce sens, ils ont raison. Néanmoins , certains d’entre eux, perfides, vénales et déloyales ont renoncé à tenir leurs promesses. Mon adoptante succombait à son mal, à cause de l’un d’eux. La souveraine se mourrait entourée des siens.
– La reine se meurt, hommage à notre souveraine criait le peuple ému. Hommage à son grand cœur, scandaient-ils aux abords de sa fenêtre.
– Mère , disais Eria , tu peux maintenant rejoindre tes ancêtres, si tu le veux. Regarde ce que je ne peux voir, écoute ce que je ne peux encore entendre et touche la lumière que je ne peux toucher. Mère , disait Eria , Éloigne -toi de mes larmes et pars sereine, pars au loin dans cette radieuse coursive. Laisse -toi attirée par la lumière.
– Mais ma fille, s’il n’y a rien ?
– Alors tu n’auras aucun regret puisque rien n’existera.
*
* *
Non loin de là, une femme aussi perfide que cruelle vivait. Elle usait de subterfuge et de manipulation afin de tromper son monde. Et la reine Christine , fut un temps, manipulée par cette dernière, la tenant froidement sous sa coupe. Car la perfidie de cette dame était de s’emparer du trône, d’exiler la reine et le palais, afin d’y imposer par la force ses pions. Son influence et son ascendance maléfique n’avait que peu d’égale dans le monde des hommes et elle savait user de magie et de charme pour arriver à ses fins. Tandis que la sombre et maléfique femme préparait ses plans, Etoine était resté au chevet de son adoptante, seul, face à la souveraine dépouille.
– Personne ne me demande si ça va. Personne ne s’est soucié de savoir si j’avais mal. On pense à tort que ceux qui parlent peu, ne pleurent point comme dénué de toute peine ou compassion. C’est un grand tort de croire que parce que je me tais, je ne ressens rien. Car mes larmes coulent à l’intérieur telle une pluie acide. Majesté , mère, je

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