Merkava, le char céleste
192 pages
Français

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Merkava, le char céleste , livre ebook

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Description

Quand nos contes, légendes et mythes prennent vie, notre monde peut rapidement être bouleversé. Quand le temps et les univers s’entremêlent, le chaos arrive à se frayer un chemin.

Des personnages mythiques comme Merlin l’enchanteur, Thor ou encore Zeus ont non seulement existé, mais continuent d'interagir dans l’ombre avec notre monde et bien d’autres depuis des millénaires.

Pourtant, quand le mal s'empare de ces êtres d’exception, il en résulte immanquablement une ère de guerre et de destruction, que ni l’amitié ni le grand amour ne peuvent contrer sans subir de terribles souffrances.

Que peuvent faire deux simples terriens guidés par un légendaire magicien face aux forces de l'Olympe décidées à envahir la totalité des univers ? S’aimer et se battre, et ce jusqu’aux portes de notre propre monde.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 septembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332988270
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-98825-6

© Edilivre, 2015
Remerciement


Merci à ma compagne Sophie sans qui rien n’aurait été possible.
Citation


« Les Grandes histoires sont celles que l’on a déjà entendues et que l’on n’aspire qu’à réentendre. Celles dans lesquelles on peut entrer à tout moment et s’installer à son aise. »
Arundhati Roy
Partie I
Chapitre 1 Espace : Terre, Epoque : Aujourd’hui
Ses muscles étaient tendus et endoloris ; il avait néanmoins réussi le passage. Maintenant il devait bouger, une des premières règles que les gardiens apprenaient était qu’ils devaient rester en mouvement constamment afin d’éviter d’attirer l’attention.
Sa mission était simple cette fois : localiser la cible et l’extraire .
Malgré son camouflage urbain qui lui permettait de ressembler à tous les êtres de ce monde, les gens qu’il croisait le fixaient quelques secondes avant de feindre de regarder ailleurs. C’était peut-être dû à son impressionnante stature ou encore à ses yeux noirs emplis d’une expérience que les gens qui croisaient son regard ne voulaient pas connaitre… Mais il s’agissait probablement plutôt de sa grande difficulté à respirer qui étonnait les badauds. Il lui était en effet nécessaire de régulièrement arrêter sa marche, à court de souffle, pour prendre une grande inspiration avant de pouvoir reprendre son chemin. Ce monde était en effet tellement pollué, l’air saturé de microparticules, que les gens comme lui avaient une très grande difficulté à métaboliser les molécules d’oxygène dans leurs muscles.
Sa mission par conséquent était timée , il ne pouvait rester dans cet environnement hostile plus de 75 minutes, à la fois pour des raisons de santé mais aussi pour des raisons de sécurité, il ne pouvait se faire prendre, trop était en jeu.
Il regardait son appareil, il avait presque réussi à capter les signaux de localisation des satellites que ces humains utilisaient. Il devait activer le mode furtif de son appareil afin qu’aucune agence de sécurité ne puisse capter et encore moins localiser cet outil d’un niveau technologique qui les dépassait. Il se souvenait des histoires qui lui avaient été racontées pendant sa formation, mais aussi de toutes les expériences qu’il avait eu sur Terre, ce peuple était brutal et hostile, son histoire était jonchée d’évènements où l’obscurantisme technologique avait pris le dessus, ce peuple aurait dû avoir comme devise : Détruit ce que tu ne connais pas . Cela leur siérait tout à fait… Mais ce peuple avait aussi en lui quelque chose qu’il n’avait jamais croisé auparavant dans l’univers, une sorte d’étincelle de vie qui brillait en eux, qui les faisait avancer à grands pas, parfois vers leur destruction, mais souvent vers des œuvres colossales et bouleversantes.
Il se forçait à stopper ses réflexions pour se focaliser sur son objectif. Son appareil bippait, localisation validée ; il se trouvait à Edimbourg, ville appartenant au Royaume de l’Angleterre, située au nord de l’Europe, il était maintenant sur Princes Street, vaste avenue commerçante, bordée d’un côté par une enfilade de grands magasins au sein desquels une surabondance de produits inutiles y étaient entassés et pour lesquels, les gens de cette époque travaillaient dur sans même chercher parfois à subvenir à leurs besoins primaires, préférant être éblouis par une technologie ineffable plutôt que ravi autour d’un fameux repas en famille.
Il se situait maintenant à moins de quinze minutes de marche de son objectif.
Tout en continuant à avancer, il se surprenait à observer ce majestueux château d’Edimbourg, surplombant la ville, juché sur sa colline. Ce château possédait quelque chose de mystérieux, il était là assis sur son piédestal, contemplant une ville aux allures sombres et gothiques, mais bouillonnante de vie et de magie. La ville d’Edimbourg était une des plus anciennes de la civilisation de continent, il émanait d’elle une sorte d’énergie de certitude historique, liée à une pudeur essentiellement créée par le Royaume Anglais qui lui avait interdit d’être ce qu’elle était : un nid culturel à la forte résonance vitale d’une multitude de générations qui y avaient vécu, y avaient été heureux et fiers.
Il se dit que ce monde, malgré toute sa violence, sa bêtise et son utilité limitée avait tout de même réussi à produire des bâtiments et des artefacts d’une grande beauté. Il aimait l’imperfection de certains des mondes qu’il avait visités, leurs étranges variations sur une ligne entre la beauté et la folie. Ces peuples matriciels étaient étonnants de vivacité et d’inventivité…
* * *
Il était maintenant à huit minutes de son objectif, il avait remonté toute l’avenue Princes Street et devait maintenant prendre Morrison Street et la rue où se trouvait sa cible serait la seconde à gauche.
Il était tenté d’accélérer le pas, mais il savait qu’il pourrait ainsi perdre son souffle et autant la mission était simple et peu dangereuse, autant il avait appris avec l’expérience que les surprises se trouvaient toujours là, tapies dans l’ombre, prêtes à jaillir et toujours assez inattendues pour tout à fait vous prendre au dépourvu.
* * *
Son appareil, le Merkava , vibrait à son poignet, signe qu’à la fois il se rapprochait d’où se trouvait la jeune femme qu’il devait récupérer, mais aussi qu’il recevait des informations topographiques des lieux, ainsi que des indications diverses, telles que les traces thermiques des personnes au sein du bâtiment qu’il devait prendre d’assaut ; il recevait toutes ces informations dans le but d’agir et surtout de réussir sans encombre.
Il prenait le temps d’étudier tous les détails sur son appareil, il semblait qu’il n’y avait personne avec elle dans l’appartement, parfait , cela allait rendre sa tâche pour le moins plus aisée. Elle était sous la douche, son derme serait donc dilaté par la chaleur de l’eau, il allait donc opter pour une solution empoisonnée cutanée, qu’il lui injecterait par simple contact et qui ferait ralentir le métabolisme de la jeune femme à presque 1 % de ses habituelles capacités. Cela lui permettrait ainsi de la transporter sans avoir à se préoccuper de la contraindre physiquement à le suivre. Il devait donc hâter le pas afin d’atteindre son logement avant qu’elle ne finisse sa douche.
Il était maintenant à la porte du bâtiment, d’architecture Victorienne, selon le Merkava, d’une hauteur de trois étages, il y avait six appartements, chacun assez vastes selon les critères de ce monde et même de cette ville.
Les deux appartements du rez-de-chaussée étaient occupés, celui de sa cible se trouvait au troisième étage, ce qui constituait un obstacle, il ne pouvait se permettre de se retrouver face à un voisin curieux en redescendant de l’appartement, il devrait donc actionner son retour au sein même du logement. Il n’aimait pas trop cette manœuvre, cela l’inquiétait toujours de créer une anomalie temporelle et un vortex géographique dans un endroit si confiné. Il risquait à chaque fois d’emporter la moitié du bâtiment avec lui dans le souffle du trou noir. Peu importe, il avait confiance en sa technologie et s’il effectuait cette mission, c’était bien pour toujours l’améliorer, il se devait donc de prendre quelques risques.
Il se décidait donc à s’engager dans le bâtiment, comme dans la plupart des cas dans ce royaume, le sol du corridor commun était recouvert de moquette, ce qui facilitait son arrivée discrète. Il s’engagea dans les escaliers et tout en regardant son appareil, il préparait son arme cutanée et dosait le produit qui serait injecté à la jeune femme selon son poids, son âge et sa santé, données aussi transmises par le Merkava. Il était au second étage, il se surprit à regarder à nouveau par la fenêtre de l’escalier cette majestueuse ville gothique, capitale écossaise, il se disait que malgré tout le désintérêt qu’il avait pour ce monde, cette ville revêtait néanmoins une étrange aura bleue-dorée qu’il n’avait connue qu’une fois auparavant, il y avait de cela bien longtemps alors qu’il avait effectué une mission de plusieurs années sur Terre, dans une région nommée « Bretagne », en France.
Après ces deux étages, son souffle était bien plus court, la rareté de l’oxygène dans ce monde le handicapait fortement, il devrait donc être rapide, il ne devait surtout pas perdre de temps ni d’énergie au risque de s’asphyxier. Il lui restait maintenant 29 minutes pour achever sa mission.
Il arrivait à la porte de l’appartement où résidait la jeune femme, il s’autorisait une vingtaine de secondes pour reprendre son souffle, il étudiait la porte, c’était une massive porte Victorienne en chêne ouvragé, aux gonds en fer forgé… Celle-ci allait être difficile à forcer, il avait peur de devoir faire bien trop de bruit, ce qui à la fois alerterait les voisins, mais aussi rendrait sa tâche bien plus difficile, le cerveau de la jeune femme et son cortex reptilien engendreraient en effet une montée d’adrénaline du fait de la peur, ce qui rendrait son produit moins efficace… Il décida de réfléchir, il regarda autour de lui, personne… Alors une idée saugrenue lui traversa l’esprit, il actionna la poignée et… La porte s’ouvrit !
Il se moqua quelques instants de lui-même, avant que son entrainement d’élite reprenne le dessus, ce qui lui permit de se concentrer tout à fait à nouveau. Ses années d’entraînement, l’avaient rendu d’une efficacité redoutable, bien au-delà des standards des forces spéciales du monde Terre par exemple et de bien d’autres mondes, il était acéré, intelligent, un génie dans plusieurs domaines, expert en combat et surtout extrêmement déterminé, qualités qui lui avaient permis d’être ce qu’il était aujour

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