Nova Genesis Khera 1
334 pages
Français

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Nova Genesis Khera 1 , livre ebook

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Description

Au sein du cosmos, les Aa se décident enfin à parler. Vizar, l’Observateur, se réveille sur une lune déserte, la mémoire altérée. Les Eschkaloniens plongent dans le Chaos. La Guerre des Anciens Dieux pour la domination du Multiverse fait rage. Les Aa interviennent. Le Destin d’une Planète est en jeu...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 juillet 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334178976
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-17895-2

© Edilivre, 2016
Nova Genesis Khera 1

De partout, les vaisseaux spatiaux étaient venus. Ils avaient porté en eux des milliards d’individus provenant de divers mondes. Et leurs vitesses avaient transcendé les limites des Dimensions.
Les pilotes avaient la fièvre. Ils s’activaient plus que d’accoutumée sur les terminaux ; leurs gestes étaient plus ponctuels, plus sensés et plus coordonnés. L’esprit de tout(e)-un(e)-chacun(e) était focalisé sur l’évènement sans pareil qui allait se produire. On sentait, dans chaque communauté humaine et non-humaine qui se dirigeait droit sur l’OBJECTIF, une même vibration, une seule volonté. Tous avaient attendu avec impatience que ce Temps fût venu.
Les Ambassadeurs, à l’instar de leurs subordonnés, ne tenaient guère en place. Ils ne pouvaient donc donner l’exemple de la sérénité, ni du calme. Et c’était bien naturel. Car, qui pourrait se contenir devant une telle finalité ? Qui pourrait maîtriser les émotions, les tensions que Seule la Connaissance était en mesure de balayer ? Qui ?
Les placides Hüssnnss, dont l’apparence flasque de pieuvre était parcourue d’un réseau de nerfs impressionnant et sensible à toute émission cérébrale ?
Les Iz, dont les grandes ailes frémissantes de papillon faisaient palpiter le cœur de leurs corps bien humains ?
Les Doull’Padd, qui avaient besoin de liquide pour faire vivre leurs formes d’algues mouvantes et qui nécessitaient maints chocs électrostatiques pour penser ?
Que nenni.
Il était vain de penser qu’une seule race multiverselle eût pu endiguer les flots de ce besoin irrépressible de connaître. C’était impossible. Pas devant CA. Enfin, après LEUR Découverte et Celle de LEUR Histoire, après tant de dures et âpres négociations, après tant de pressions subies, tant de patience et d’espoir, C’était arrivé.
Les Aa, enfin, se décidaient à parler.
Et cette nouvelle se répandit au-travers du Multiverse Connu tel un virus incurable. Ce virus mobilisa toutes les ressources de tous les mondes. Et chacun de ces mondes dépêcha un corps représentatif, obéissant aux Conventions établies par les Concepteurs. Ces Derniers avaient fini par prendre en mains les Rênes de la Destinée générale du Multiverse. Et, tout en laissant le libre-choix aux Mondes, distribuèrent les Livres des Règles.
Mais les fiers héros du Multiverse, ce n’avaient pas été les Concepteurs. C’avaient été les Aa. Il était donc juste de leur rendre hommage et normal de se sentir redevables de leurs actions passées. Et quelle meilleure marque de gratitude pouvait-on bien leur donner ? Si ce n’était que de les pousser à acquérir ce qu’Ils méritaient, de les supporter dans la résolution qu’Ils avaient prise de porter la Voix aux Mondes ? Si ce n’était que de les combler d’aise et de satisfaction en faisant preuve d’attention pour leur humble condition ; même si cette condition avait été cruciale pour le Multiverse entier ?
Il fallait les écouter ; et leur rendre justice. Eux qui secrètement s’étaient confrontés à la pire des Calamités ; Eux qui, dans l’ombre, avec leur Savoir qu’Ils ne pouvaient communiquer à quiconque (parce qu’insoutenable), voulaient triompher ; Eux, disait-on partout, qui s’étaient presque sacrifiés pour que vivent les Quintilliards et les Quintilliards d’Individualités Psychénergétiques.
Les milliards et les milliards de vaisseaux avaient alors convergé, dans ce même état d’esprit quasi mystique/pré-religieux, vers la plus volumineuse des Planètes du Multiverse.
KAD’LL.
Bijou parmi les Bijoux. Merveilles d’entre les Merveilles. Beauté d’entre les Beautés. Créée spécialement pour réunir sans gène aucune toutes les conditions de vie multiverselles.
Elle occupe à elle seule le Vecteur Dimensionnel :
10442ogum-9,44oméga-0,41
Elle a la taille d’une Galaxie de niveau 76 sur l’échelle d’évolution des Aa ; la dite échelle se terminant à 99. Son volume spatial, exorbitant est-il, est d’environ 3,1 quadrillards au cube. C’est la seule Géante sans soleil qui possède son atmosphère et qui s’adapte localement à chaque élément de forme de vie. Sa luminosité est produite en surface par le reflet des innombrables groupes moléculaires d’Exa-Galaxies qui l’entourent et d’une émission (encore non-répertoriée) interne de lumière.
KAD’LL est LA Planète par excellence. Elle EST. KAD’LL VIT.
Or donc, tout autour d’elle, de toutes les directions, vint une indénombrable masse de vaisseaux, tous les uns différents des autres.
L’on aurait pu construire et aménager un immense hémicycle destiné à CE-QUI-ALLAIT-ARRIVER. Mais l’on décela très tôt les désavantages d’une telle entreprise. L’on érigea donc une immense Arène capable d’accueillir les milliards d’Ambassadeurs et leurs subordonnés.
Chacun se munit de son propre moyen de communication et s’installa, telles les entités pédestres, sur les gradins adaptés ; ou s’éleva dans les airs, comme chaque être volant ou déplaçant savait le faire ; ou bien encore s’enfonça dans les cavités sous-marines, à l’instar des individus aquatiques ou amphibies.
La matière de KAD’LL opérait une légère transformation dans sa composition et chacun se retrouvait doté de son environnement naturel, sans pour autant que cela ennuyât les autres. Si bien que parfois l’on remarquait une poche d’eau à proximité d’une sphère de feu ; ou bien jouxtant un globe venteux ; et bien d’autres choses encore.
Ce qui n’empêchait personne d’échanger avec son voisin les commentaires normaux de gens sensées ayant coutume de participer à des conférences.
C’était un brouhaha indéchiffrable pour qui n’avait pas d’instruments trans-communicateurs. On entendait comme des jurons, des borgorygmes, des grognements, des cliquetis, des vibrations, des cris, des froissements, des tintements, des… (oui !) des rôts. On se pâmait allègrement ; on se refilait de grandes baffes amicales (pour autant qu’on le pût !). Bref, c’était là l’humeur d’une conférence normale.
Néanmoins, l’ambiance était réellement supérieure à tout ce qu’on pouvait espérer d’une conférence normale. Car, bien que les sentiments fussent « bon-enfant », tous étaient tendus. Et, chacun, à un moment donné, jetait un regard anxieux vers l’Estrade au centre de l’Arène.
C’était si dur à supporter qu’un Dolphin, d’ordinaire très calme, déclara dans son trans-communicateur :
– Mais qu’est-ce qu’ils fichent, ces Swizz ! (Juron intraduisible pour le moment !) d’Aa ! »
Ce qui tordit de rire ce qui avait l’air d’un long bambou polypode.
Tout à coup, une lueur intense illumina l’Estrade. Et, quand elle eut disparu, l’on vit deux êtres de formes humanoïdes poser des objets.
L’un d’eux était un homme élancé et robuste aux cheveux flamboyants. Il était torse nu, avait un short moulant de couleur chair et de fines bottines de la même teinte lui montaient jusqu’à mi-mollet.
Le second était chauve et sa taille était à peu près identique à celle du premier. Une toge verte le recouvrait entièrement. Il avait à chaque doigt des anneaux de textures dissemblables mais de même épaisseur et de diamètre similaire ; ses pieds ne touchaient pas le sol.
Et leurs auras, parcourues de multiples tons chauds, s’interpénétraient.
Il y eut un instant de flottement durant lequel chacun passa par les stades de l’indécision inhérents à sa propre race. Et puis…
Ce fut l’explosion vocale !
Tous les traducteurs, alignés sur le Langage Multiversel, émirent une éruption de – Aaaahhh ! » de joie, de gratitude et de congratulation. Chaque – Aaah ! » pris à part ne signifiait rien. Mais, réunis en une masse de milliards de voix, C’était UNE Ovation comme on n’en avait jamais ouïe. Et chacun applaudissait à sa manière, laissant échapper une « larme » de contentement ou « souriant » de toutes ses dents.
Ce fut le triomphe pour les deux premiers représentants des Aa.
Puis, celui qui s’appelait VIZAR éleva une main fermée, très dignement. Il l’ouvrit et une fine poussière argentée chut sur l’Estrade. Aussitôt, une vibration chargée de Sur-Ondes envahit l’Arène. Chacun sut alors que le moment était venu de se taire.
Tous ceux qui étaient restés dans les vaisseaux pour enregistrer CE-QUI-ALLAIT-ARRIVER se concentrèrent de plus belle sur leur travail.
C’est alors que débuta la Conférence.
L’athlète roux parla :
– Je suis un Aa, un Contrôleur. Mon nom est TARKIAN et, si je voulais prendre une apparence afin de remplir un Plan dans les Plans, vous me verriez sous les traits d’un coureur roux, élégant dans sa simplicité, dont la musculature serait honnête et harmonieuse ; ce qui constitue la dernière apparence existentielle que j’ai employé. Et ce qui est, présentement.
« Mais ce que vous remarqueriez le plus, dans cette apparence, c’est le feu qui semble entièrement la recouvrir. Pourtant, cette radiance ne brûle pas, ne fait pas mal aux yeux et n’influence pas réellement les centres réceptifs de chaque Individualité à proximité. Cette modulation d’énergie, par ses mouvements, ne dépasse pas l’unité métrique (prise arbitrairement comme unité de mesure basique) au-delà de la masse corporelle ; de manière inconsciente, bien entendu. Toutefois, si on le désire, on peut utiliser cette aura à son gré ; mais il va de soi qu’il faut accomplir cela de façon cohérente et volontaire. C’est ainsi depuis toujours.
« Sachez que, par nos qualités et les paramètres de notre logique de pensée, nous sommes devenus en quelque sorte les Gardiens du Multiverse connu. Nous avons la charge de prévenir bien des destructions et de ré-équilibrer bien des chaos. »
Tarkian se tut un instant afin que chacun prenne conscience de l’importance de ses mots ; puis, reprit :
– Il existe, d’après nos r

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