Odregan #2

Nicolas Le Breton

Description

Deuxième aventure d’Odregan, Quantique des souffrances est une nouvelle qui s’inscrit dans le cycle ouvert par Les Jardins du Feu et du Vide, entre narration fractale et space-opera d’un genre nouveau, où l’humanité s’est dissoute dans l’immensité de l’univers, civilisations égrenées et voyageurs à la dérive, jusqu’à cet objet stellaire, jusqu’à cette planète inaccessible, jusqu’à ce point de la conscience que la conscience ne peut atteindre.

Sujets

• Science Fiction
• Fiction
• Nouvelles

Informations

• Publié par: Les Éditions Mille Cent Quinze
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9791097100599
• Langue: Français

Extrait

Nicolas Le Breton Odregan #2 - Quantique des souffrances Les Éditions Mille Cent Quin z e Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou des ayants droit est illicite (article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle). Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction réservés pour tous pays. © Nicolas Le Breton © 2019, Les Éditions Mille Cent Quinze ISBN : 979-10-97100-59-9 Collection ChronoPages, ISSN 2610-0908 Photo de couverture: 2019© Victor Yale

Dans la même collection : - Visite fantôme/ Luce Basseterre -Tout va bien, dormons tranquilles/ Ménéas Marphil -Orwell m’a tu/ Bruno Pochesci -Forestier, Chausseur/ Elisa W ild -Le roi de la clairière-Ce que l’Homme croit/ David Bry -Odregan #1/ Nicolas Le Breton -Bob, textile futé/ Luce Basseterre -Céder la place/ Emmanuel Quentin -Bois Hurlants/ Frédéric Czilinder -L’Homme Chocolat/ Aurélie Mendon ç a -Infiniment/ Louise Roullier Dans la collection ChronoPages J unior : -Rémanence #1à#4/ Danielle Martinigol -La malédiction d’Ashkar/ Sylvie Arnou x -Mes parents sont des tueurs/ Sylvie Arnou x

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Nicolas Le Breton Odregan #2 - Quantique des souffrances « One path leads to paradise One path leads to pain One path leads to freedom But they all look the same. » Calvin Russell, « Crossroads » Je parvins à bout de forces devant le portier d’Odregan. Et sur les nerfs. Cent trente vies – et la mienne ! – dépendaient de ce qui allait suivre. Il fallait gagner l’accès à la planète des odreganistes, coûte que coûte. Une sourde rumeu r de peur, de colère et d’espoir fou m’agitait les tripes. — Bienvenue… merci à vous d’être venu jusqu’à cette station Lagrange, m’accueillit-il sur un ton chantant. La salle était un hémicycle d’une capacité impressionnante – cent gradins ? Vingt mille places ? – qui s’ouvrait face à une baie unique où le trou noir déployait ses périphéries poudroyantes. — Oui, répondis-je, ce n’est pas comme si on avait le choix. C’est le seul passage à travers le disque d’accrétion. Ma voix mourut dans ma gorge. Je pensais arriver plein de hargne...