Persiverius et... l enfant Destiné
104 pages
Français

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Persiverius et... l'enfant Destiné , livre ebook

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Description

«?Dans les profondeurs de l'océan se trouvait une cité perdue. Un vaste royaume d'apparence féerique : le tout situé à l'intérieur d'un dôme orné de différentes pièces d'or et de diamants. Des bâtiments d'une architecture futuriste, dispersés dans le territoire, logeaient des créatures marines inimaginables. Aucun homme n'avait jamais pu profiter d'une vue si grandiose. Ceux qui osèrent essayer n'ont plus jamais vu le jour. (...) après plusieurs générations, ce qui fut une réalité devint une histoire et cette histoire, une légende.?» Bernarda Evangelista laisse se déployer toute sa fantaisie imaginative dans cette description d'un pays merveilleux peuplé de divinités aux pouvoirs extraordinaires. Voyant que l'humanité court à sa perte en détruisant l'environnement par son mode de vie basé sur le profit et la consommation, Saramufola, le Dieu suprême, décide d'intervenir. Il envoie deux de ses fils en mission sur la planète Terre pour rétablir l'ordre. Au terme de leurs palpitantes aventures, ils trouveront amour et sagesse. Subtile allégorie du changement climatique et des ravages causés par l'industrialisation à outrance, ce roman permet d'éveiller la conscience écologique du lecteur tout en le divertissant.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 octobre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342156430
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0049€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Persiverius et... l'enfant Destiné
Bernarda Evangelista
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Persiverius et... l'enfant Destiné

Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
 
 
À Mélissa Roussin-Cedeno, d’avoir permis que mon rêve devienne réalité.
À Normand Lagarde, pour son support inconditionnel.
À Hiba Kassem, qui a contribué à ce projet en y mettant tout son cœur.
Et à Nelis Roussin, pour sa grande amitié et ses conseils de bon cœur.
 
Prologue
Dans les profondeurs de l’océan se trouvait une cité perdue. Un vaste royaume d’apparence féerique : le tout situé à l’intérieur d’un dôme orné de différentes pièces d’or et de diamants. Des bâtiments d’une architecture futuriste, dispersés dans le territoire, logeaient des créatures marines inimaginables. Aucun homme n’avait jamais pu profiter d’une vue si grandiose. Ceux qui osèrent essayer n’ont plus jamais vu le jour. Plusieurs craignaient cet endroit, tandis que d’autres y cherchaient l’aventure, mais comme dans toute autre situation, le temps s’écoulait ; et après plusieurs générations, ce qui fut une réalité devint une histoire et cette histoire, une légende.
Saramufola, le roi et le protecteur de la nature, était un dieu. Il était puissant, tellement puissant que même un génie en essayant de découvrir ces pouvoirs dériverait vers la folie. Le dieu de l’air était marié à une jeune femme d’une beauté radieuse – les milliards d’étoiles dans le ciel en étaient jalouses ; une beauté si douce et si tendre, même les paroles du plus grand poète rougissaient d’embarras. Cette déesse, la déesse du savoir, se nommait Ambaliza. Elle aussi avait quelques tours dans sa manche. Bien longtemps après son mariage, au moment opportun, elle engendra trois garçons ; Persiverius, Eulusidus et Aaron qui furent séparés les uns des autres à leur naissance. Chacun fut placé dans des lieux différents, le but était de les réunir lorsqu’ils auraient atteint l’âge requis. Saramufola était le seul à connaître l’habileté de sa déesse : elle pouvait visualiser le futur le plus lointain. Elle avait conservé ce secret précieusement, mais rien n’échappait au dieu de l’air.
Il savait que dans un futur lointain, la science des humains serait exploitée de façon abusive. Ce futur lointain était plus proche qu’il pouvait l’imaginer. Il fut surpris de voir l’expansion rapide de la race humaine dans le monde. Avant même de pouvoir fermer les yeux, la chaleur causée par la pollution et l’utilisation des armes massives comme les bombes nucléaires et d’hydrogène avaient tellement augmenté que l’état dans lequel se trouvait le monde influençait le changement des normes. Par contre, sa plus grande crainte était la destruction de son précieux environnement causé par des déchets radioactifs, le pétrole et d’autres substances toxiques constamment versés dans les profondeurs marines : des causes de grandes catastrophes.
Tout cela l’enrageait. Il se disait qu’il ne pouvait rester assis à ne rien faire, les bras croisés, en regardant les humains mettre à mal sa chère planète. Celle qu’il avait conservée au prix de temps et de nombreux efforts : aussi précieusement qu’une montagne de diamants. Il ne pouvait pas voir son œuvre partir ainsi. Il devait agir au plus vite. Il en déduisit que la seule manière de pouvoir arrêter la pollution, les guerres, le réchauffement climatique et surtout l’anéantissement de sa planète serait de faire disparaître les occupants de celle-ci ; décimer les humains, voilà la solution ! Cette décision le mena à se poser de nombreuses questions. Comment compléter cette mission avec succès ? Comment réussir l’extermination des êtres humains alors qu’il n’avait pas accès aux armes massives ni aux techniques de guerre ; sa façon de combattre était totalement différente de celle des temps modernes.
Après de longues heures de réflexion, il eut la brillante idée d’envoyer deux de ses fils sur Terre pour faire la guerre aux humains avec leurs propres armes. Mais, même si l’idée de tuer les êtres humains le réjouissait, il s’inquiétait pour la vie de ses fils, car leur survie n’était pas assurée, leur vie était en jeu : la technologie des humains pourrait facilement tuer des demi-dieux. La seule solution pour protéger ses fils était de trouver l’élixir d’immortalité. Selon la légende, cette fameuse potion servait à donner la vie éternelle ; elle procurait l’immortalité. Cependant, il était aussi dit que l’élixir avait toujours été prédestiné à n’être bu que par un seul individu et pour que ce dernier méritât d’avoir ce pouvoir tant recherché dans les mondes, il devait affronter un autre garçon du même âge lors d’une bataille mortelle. Celui qui en sortirait vivant aurait fait preuve de courage et de force. Cet enfant gagnant serait proclamé roi et aurait le droit de boire l’élixir. Il aurait la vie éternelle, en plus du contrôle et de la domination totale sur le monde entier.
Saramufola connaissait les capacités que ses fils avaient héritées de la déesse et de lui-même ; ils avaient une combinaison parfaite ! Mais, comme les garçons possédaient ces pouvoirs, il ne savait pas lequel était le plus puissant. Ce problème pesait si lourd qu’il décida que la seule façon de savoir qui de ses fils était le plus puissant était de les mettre à l’épreuve. Il allait demander l’aide d’un roi qui vivait sur Terre et qui lui devait une grosse faveur. Mais cette épreuve ne serait pas aussi simple qu’elle en avait l’air.
Le dieu de l’air devrait découvrir lequel de ces garçons aurait le contrôle du monde et lequel serait plus puissant que n’importe quel autre dieu. Sans hésiter, lorsque ses doutes furent écartés, il regarda vers les lieux d’isolement et récupéra deux de ses enfants. Il les envoya immédiatement sur Terre pour accomplir la mission au plus vite.
Chapitre 1
Le premier enfant a été placé devant la porte de la maison d’un jeune couple, Éva et Charles, qui étaient toutes les deux des serviteurs du roi. Ces représentants avaient toujours désiré avoir un enfant à qui ils pourraient un jour enseigner à lire et écrire, qu’ils verraient grandir et prononcer ses premières paroles, un enfant qui hériterait de leurs noms lorsqu’il grandirait. Mais malheureusement, ça ne marchait pas avec eux. Ils avaient essayé d’en avoir un depuis des années, mais puisqu’ils n’y arrivaient pas, ils avaient laissé tomber et avaient continué de vivre leur vie. Ils vivaient avec tristesse et solitude, avec un vide profond qui les poursuivait à chaque instant.
Ils étaient tous les deux dans leur chambre un soir, se reposant, lorsqu’ils entendirent un bébé pleurer. Le mari se leva brusquement, se dirigea vers la fenêtre et aperçut l’enfant sur le seuil de la porte principale de leur maison. Son visage s’est illuminé de joie. Il s’est précipité vers la porte d’entrée, suivi de sa femme qui mourait de curiosité. Arrivés devant la porte, les deux se sont regardés dans les yeux, main dans la main, avec une énorme joie. Le petit était recouvert d’un plaid bleu ciel en laine et il avait été déposé dans un petit panier orné d’or et de diamants. Éva vit ce qui semblait être une lettre à côté de l’anse du panier. Charles prit la lettre dans sa main et lut à voix haute : « Eulusidus ».
Le deuxième enfant avait été déposé sur le bord de la mer. Une jeune femme profitait d’une belle journée pour faire sa routine quotidienne au bord de l’eau. Elle avait été mariée à un très bel homme qui était mort tragiquement à la guerre six mois après leur mariage. Isabella était veuve depuis trois mois maintenant et elle ne s’était pas encore remise de la tragédie. Elle passait la plupart de son temps chez elle, toute seule, se rappelant tous les beaux moments avec son mari, autant avant le mariage qu’après leur aménagement ensemble. Elle n’arrivait pas à effacer tous ces souvenirs si précieux, mais elle devait commencer une nouvelle vie et tourner la page. La seule façon qu’elle avait de se sentir un peu mieux était de courir au bord de l’eau tous les matins en contemplant la nature autour d’elle.
Un matin, alors qu’elle faisait son parcours, elle remarqua quelque chose d’inhabituel au loin. Quelque chose de petit et délicat, enveloppé dans une couverture rouge en velours dans un panier orné de fleurs. Elle avait accéléré son pas lorsqu’elle avait identifié que ce qui se trouvait dans la banne venait de bouger. Elle arriva devant le bébé, les yeux écarquillés de stupeur. Elle se baissa et prit, avec pitié, le bébé dans ses bras en se demandant qui aurait le cœur de laisser une pauvre petite créature pure et innocente dans le sable, seul sans protection dans un monde si inexorable. Elle eut l’intention de le remettre aux autorités, mais elle s’était vite ravisée et avait décidé de le garder. Ce bébé aux yeux verts et cheveux bruns allait remplir sa vie. En se relevant, le bébé toujours dans ses bras, une enveloppe s’échappa de la minuscule main du bébé. Isabella la ramassa avec prudence et l’ouvrit avec curiosité. Il était inscrit le nom du bébé « Persiverius ». C’était le nom qu’elle et Leonard auraient aimé donner à leur futur fils. Elle garda le bébé dans ses bras puis mit la lettre dans son sac et se dirigea vers sa demeure avec l’idée que ce bébé pourrait changer sa vie à tout jamais. Persiverius n’avait apporté que de la joie et du bonheur à sa nouvelle mère Isabella qui

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