Planète dévastée
212 pages
Français

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Planète dévastée , livre ebook

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Description

Né à Tours en 1965, Planète Dévastée est son premier roman, tome 1 de la trilogie du Cycle de la Terre.

Informations

Publié par
Date de parution 27 décembre 2012
Nombre de lectures 2
EAN13 9782312007014
Langue Français

Extrait

Planète Dévastée
Laurent Jeauneau
Planète Dévastée
Le Cycle de la Terre Tome I

Les éditions du net 70, quai de Dion Bouton 92800 Puteaux
À ma Maman récemment disparue
© Les Éditions du Net, 2012 ISBN : 978-2-312-00701-4
Avant-Propos
Je ne suis bien sûr pas ici pour incriminer ni donner des leçons à quiconque mais simplement pour décrire un futur que j’abhorrerai voir survenir.
Ce roman a été écrit sans aucune prétention de respect des cycles écologiques ni des théories de physique ou exactitude historique.
J’essai à mon niveau d’être aussi respectueux que possible de l’Environnement mais je constate qu’il est parfois difficile de rester l’écologiste que je souhaiterai demeurer. Je ne suis pas exemplaire, loin de là, mais qui l’est vraiment ?

Cette histoire et les héros qui la font vivre n’existent que dans les lignes qui suivent et qu’au travers de mon imagination.
Enfin, ce livre est dédié à tous ceux qui croient encore que la Terre possède un avenir et que l’homme en sera la clé.
Introduction
Les livres d’histoire sont remplis de fabuleux héros légendaires ou ordinaires, qui peuplent encore aujourd’hui l’imagination des enfants, y compris en cette année de commémoration du 60éme anniversaire de la Grande Insurrection de 2042 qui fit basculer le monde dans les ténèbres. On apprend encore aux enfants que cet événement tragique, que certains n’hésitent pas à qualifier de ‘4e Guerre Mondiale’, fut déclenchée par les peuples eux-mêmes, ne croyant plus aux mensonges de leurs dirigeants. Ce peuple dont les biens étaient confisqués par une poignée d’hommes sans scrupule, ceux dont le niveau et l’espérance de vie ne cessait de reculer malgré des progrès technologiques édifiants. On disait aussi depuis longtemps que les réserves naturelles de notre planète ne suffiraient pas à cause de leur surexploitation et que le niveau de pollution des villes devenait chaque jour plus alarmant.

C’est en effet en ce 1er juin de 2042 que plus de 80 % des hommes de la planète se rebellèrent spontanément, destituant par la force et en quelques semaines seulement les gouvernements et abolissant les frontières.
Bien sûr, les armées et les polices furent supprimées et tous voulurent profiter de cet air de liberté mais le remède fut pire que le mal… Sans guide pour les amener vers la lumière, les 6 années qui suivirent furent très sombres pour tous les hommes et le chaos se propagea partout. Certains profitèrent de cette triste situation en se lançant dans des trafics en tous genres, de biens, de nourritures et même d’êtres humains.
Pourtant, pendant l’année 2048, quelques hommes plus courageux que d’autres ou peut-être plus téméraires, réussirent à rassembler les peuples de la Terre et ainsi formèrent l’embryon de ce qui allait devenir le Gouvernement Mondial. Ce gouvernement composé initialement d’utopistes et d’hommes généreux, fut très vite remplacé par d’autres, plus pragmatiques et efficaces mais aussi plus vénaux. Un nouveau système politique fut une nouvelle fois mis en place, s’appuyant sur des bases plus individualistes et instaurant ainsi les toutes nouvelles polices privées et le système judiciaire correspondant. Ces procédés de maintien de l’ordre furent toutefois surveillés par un service dépendant du Gouvernement, constitué d’hommes intègres et courageux, le Bureau National de Sécurité. Inévitablement, des moyens de répression et de détention furent nécessaires et après un premier essai infructueux d’une prison spéciale détruite par des terroristes fanatiques, des Centres hautement sécurisés furent construits à proximité des plus grandes cités.
Certes, une paix précaire régna pendant plusieurs décennies, permettant à l’industrie de se réorganiser et à la recherche de redémarrer afin de rattraper à marche forcée plus de 30 années de stagnation, mais les besoins de plus en plus urgents en ressources et les rejets toujours plus toxiques, terminèrent d’empoisonner l’atmosphère. En quelques années, un brouillard toxique enveloppa et demeura au dessus de la quasi-totalité de la planète, forçant ses habitants à porter en permanence des masques respiratoires pour leur survie à l’extérieur et les poussa à protéger leurs demeures par des moyens de plus en plus contraignants.

Malgré cela, la population humaine connut une nouvelle poussée démographique, aggravant encore l’état de la biosphère déjà mourante de la Terre. Le Gouvernement aidé par certaines multinationales dut alors construire toujours plus de logements collectifs, toujours plus hauts et toujours plus exigus. Avant la fin des années 2080, l’ensemble des terres arables avait presque totalement disparues, remplacées par de gigantesques serres autonomes gérées par d’immenses groupes agro-alimentaires, bâties afin de nourrir la population toujours plus nombreuse.
Partie I NewWest
Chapitre N° 1 Mylo Speed
« Notre Monde est malade… très malade. Certain disent même qu’il est mourant. La Terre est pourtant encore vivante et le cancer qui la ronge lentement est paradoxalement aussi le remède qui pourrait la sauver, l’homme. »
Mylo Speed, laboratoire de recherche de Bio-Nutrition
19 janvier 2102
Depuis toujours, l’homme a recherché de façon désespérée la meilleure manière de se détruire lui-même, en s’imaginant naïvement pouvoir progresser vers la connaissance de son environnement, ou de façon plus arrogante encore, en s’imaginant pouvoir le contrôler. Des millénaires de découvertes, la plupart fortuites, d’hypothèses purement théoriques et d’expérimentations plus ou moins hasardeuses, ont totalement convaincu l’humanité de sa propre perfection. Mais bien sûr tout ceci n’était que pure illusion.
Ce n’était évidemment pas les quelques 12 milliards d’habitants humains de cette pauvre planète à l’agonie, parqués dans des tours de plus en plus hautes et ne vivant que derrière des visages de plastiques, qui diraient le contraire. Pas plus d’ailleurs que la faune ou la flore, ravagées, ne survivant à l’état sauvage que dans quelques très rares régions encore viables ou sinon en captivité dans des grands cirques couverts et surpeuplés, appelés réserves. On appelait cette planète encore la Terre… mais pour combien de temps encore ?
Pourtant, dans ce monde désolé, aride et presque entièrement pollué, certains recherchaient avec acharnement un moyen de sauvegarder, ou tout au moins de prolonger la vie de ses occupants. C’étaient des petits groupes de personnes aux idées arrêtées et décidées à faire ce qu’il fallait pour ça, y compris par des méthodes souvent à la limite des règles strictes décrétées par le Gouvernement Mondial.
Au sein de ce Gouvernement Commun, qui était établi depuis plus de 50 années et qui rassemblait l’ensemble des peuples de la terre, subsistait bien un ministère dit de l’Ecologie et de la Biodiversité mais, englués dans des conflits internes et des scandales financiers ou moraux, les responsables pensaient plus à leurs propres carrières personnelles qu’à s’accorder et imaginer des solutions pour sauver leur planète.
Parmi les hommes qui espéraient encore, peu étaient prêts à risquer leurs propres existences pour que celles des générations à venir soient meilleurs que la leur, même s’ils ne manifestaient pas d’aptitudes particulières ni n’occupaient pas de postes à décision. Ils essayaient néanmoins de mettre en œuvre au mieux de leurs possibilités, leurs idées généreuses par des solutions de bouts de ficelles, qui étaient loin de suffire.

Mylo Speed faisait partie de ces hommes. D’apparence plutôt simple et banale, à part ses cheveux courts et roux, couleur qui ne passait pas inaperçue, il était de la génération 2070, celle à partir de laquelle il n’y avait pas d’Avant, c’est-à-dire avant que la Terre perde son atmosphère respirable, ses terres riches et fertiles et ses animaux en liberté. Non, pour ceux-là et les générations suivantes, le monde n’était vu qu’à travers leur masque respiratoire, indispensable à l’extérieur des appartements ou bureaux pressurisés et purifiés, et pour qui la nourriture insipide provenait soit de la culture forcée et uniforme, soit fabriquée par des synthétiseurs. Était-ce des gén&

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