Prodiges - Thomas et la pierre d aventurine
91 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Prodiges - Thomas et la pierre d'aventurine , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
91 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Une pierre hors du commun.
Une magie puissante.
Et un collectionneur cruel, prêt à tout pour retrouver ses joyaux.
Thomas aurait cent fois préféré rester à la maison qu’aller à ce camp de vacances, où ses parents l’obligent à rester une semaine entière. Alors qu’un orage cause une perte de courant, le garçon décide d’explorer les sous-sols du bâtiment, encouragé par les rumeurs que lui révèle un autre campeur. C’est dans une vieille grange qu’il découvrira une pierre apparemment magique, pierre qui transformera son séjour au camp de vacances en une périlleuse aventure.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 février 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782897657093
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2021 L.P. Sicard
Copyright © 2021 Éditions Scarab Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : L.P. Sicard
Révision éditoriale : Jérémie Provencher
Révision linguistique : Sara Sfaya
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Mise en pages : Catherine Bélisle
ISBN papier : 978-2-89765-707-9
ISBN PDF numérique : 978-2-89765-708-6
ISBN ePub : 978-2-89765-709-3
Première impression : 2021
Dépôt légal : 2021
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions Scarab Inc.
1471, boul. Lionel-Boulet, suite 29
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : Thomas et la pierre d'aventurine / L.P. Sicard.
Noms : Sicard, L. P., 1991- auteur.
Description : Mention de collection : Prodiges
Identifiants : Canadiana (livre imprimé) 20200095323 | Canadiana (livre numérique) 20200095331 | ISBN 9782897657079 |
ISBN 9782897657086 (PDF) | ISBN 9782897657093 (EPUB)
Classification : LCC PS8637.I235 T46 2021 | CDD jC843/.6—dc23
CHAPITRE 1
T homas est furieux.
Ses parents, mieux que quiconque, devraient savoir ce que les garçons de son âge veulent faire lorsque l’été commence : jouer à leurs jeux vidéo préférés avec des amis. Le père et la mère de Thomas sont en effet enseignants à l’école primaire ; tout au long de l’année, ils voient bien leurs élèves ne discuter entre eux que de jeux vidéo dans les corridors – bien qu’ils n’en aient techniquement pas le droit. Pourtant, maintenant que la fin du mois de juin est arrivée, il est interdit à Thomas de rester confortablement assis dans son salon devant la télévision. Pourquoi ? Parce que ses parents l’ont inscrit sans son consentement dans un camp de vacances.
Un camp de jour, vous dites ?
Non ! Un camp de vacances !
Contrairement à ce que son nom laisse penser, ce genre de camp est tout sauf des vacances pour Thomas ! Contrairement à ses amis, qui pourront passer des heures avec une manette de jeu en mains, Thomas devra passer une semaine entière dans un trou perdu, là où il n’y a ni ordinateur, ni écran de télévision. À vrai dire, il ignore même s’il y a de l’électricité. Lorsqu’on lui a annoncé la nouvelle, le pauvre garçon a bien sûr lu de long en large la page du site web du camp de vacances – Le Camp des amis de la forêt, quel nom pourri ! On y faisait mention de baignades dans un lac, de pratiques de tir à l’arc, d’hébertisme, d’escalade et de parties de cache-cache dans la forêt… bref, d’activités de plein-air qui n’avaient rien pour l’intéresser. Bien évidemment, aucun des amis de Thomas n’irait à ce même camp. Il serait donc entouré d’inconnus, de maringouins et de mouches noires nuit et jour !
Tout ça parce que Robert et Hélène, ses parents, avaient encore du travail pour une semaine à l’école, pour faire le ménage de leur classe et planifier l’année suivante, sans doute. N’auraient-ils pas pu prendre congé, tout simplement, pour lui éviter cette semaine pénible au détestable Camp des amis de la forêt ?
Il est présentement sept heures du matin, dimanche. Thomas s’est fait tirer de son lit alors que le soleil était à peine levé pour avaler un bol de céréales à toute vitesse et embarquer dans la camionnette familiale – mine de rien, le camp de vacances se trouve à près de trois heures de voiture de la maison. Les adieux à sa console de jeux ont été douloureux. Thomas a ensuite soulevé sa valise presque aussi lourde que lui, puis s’est assis sur la banquette arrière en ronchonnant.
Comme si les choses n’allaient pas assez mal, il s’est mis à pleuvoir à boire debout, et c’est aspergée de gouttes froides que la camionnette s’est immobilisée en plein cœur de la forêt.
— Nous y sommes ! s’exclame Robert en retirant la clé du contact.
Pour toute réaction, Thomas fronce les sourcils en regardant par la fenêtre du véhicule.
— Nous y sommes où ? s’indigne-t-il avec mépris.
À travers les sillons laissés par la pluie sur la vitre, le garçon ne remarque que des arbres tout autour. Même en plein jour, la forêt est obscure et peu invitante.
— Tu sais très bien où nous sommes, répond froidement Hélène en se tournant vers lui. Thomas, te plaindre ne changera rien. Et c’est certain qu’avec cette attitude-là, tu ne t’amuseras pas de toute la semaine.
Loin d’être impressionné par ces remontrances, Thomas se contente de croiser les bras. Son père, plus doux, prend le relais :
— Ta mère et moi avons aussi passé des étés dans des camps de vacances. Au début, tu vas peut-être t’ennuyer, mais tu verras…
— C’est pas ça, le problème ! le coupe le garçon. Le problème, c’est qu’on décide à ma place ce que je fais de mon été.
Sentant sa colère monter et n’ayant surtout pas envie de poursuivre cette discussion inutile, Thomas déboucle sa ceinture de sécurité et ouvre la portière de la camionnette. La pluie abondante et les flaques d’eau couvrant le sol ne tardent cependant pas à freiner ses ardeurs.
— Il est où, le camp, au juste ? soupire-t-il.
Le bruit de pneus sur du gravier lui fait tourner la tête : une autre voiture se stationne non loin de la leur. À travers la vitre teintée, Thomas remarque une chevelure rousse aux mèches ondulées. Quelques secondes plus tard, une portière s’ouvre, puis un parapluie se déploie : une jeune fille aux pommettes rosées pose ses deux bottes de pluie dans la flaque d’eau boueuse. Le regard du garçon croise alors celui de la fille, qui reste momentanément immobile.
— Par ici, Kimmy ! l’appelle son père, près de la lisière de la forêt.
Sans un mot ni signe, la dénommée Kimmy s’éloigne à grandes enjambées, éclaboussant d’eau brunâtre les alentours.
— Tu vois, Thomas ? le relance son père. Tu n’es pas le seul de ton âge à passer du temps ici, cet été.
— Tu te feras plein de nouveaux amis, si tu t’en donnes l’occasion, renchérit Hélène.
— Ouais, c’est ça…, maugrée Thomas, peu convaincu.
Quelques mètres plus loin, Kimmy et son père disparaissent derrière les feuillages, longeant apparemment un sentier.
— Suivons-les, propose Robert.
Ne disposant quant à lui d’aucun parapluie, Thomas sent chaque goutte s’écraser sur sa tête en gagnant l’extérieur. Un agréable parfum de résine et d’humus parvient à ses narines – l’odeur de la forêt. Inexplicablement, le garçon sent presque aussitôt un poids libérer ses épaules, qui se redressent d’elles-mêmes.
— Ta valise, trésor, lui rappelle Hélène.
— C’est bon, je m’en occupe, assure Robert. Venez !
Le trio s’engage sur le sentier découpant la forêt. Ici, l’averse semble plus douce, les feuillages protégeant Thomas des gouttes. Cependant, une grimace revient rapidement aux lèvres du garçon quand son pied s’enfonce dans une mare boueuse. Contrairement à cette Kimmy, Thomas n’est chaussé que de vieilles espadrilles. Une seconde plus tard, une eau froide enveloppe ses orteils.
— Beurk !
— Je t’avais dit de prendre tes bottillons ! lui rappelle sa mère de cette voix que Thomas déteste tant.
— Je ne mettrai jamais ces bottes-là, elles sont trop laides ! peste le garçon. De toute façon, elles sont rendues trop petites.
Une lointaine éclaircie précède le rugissement du tonnerre. Thomas sursaute et glisse sur une racine mouillée, se retenant in extremis à une branche. Le garçon grince toutefois des dents en sentant une désagréable chaleur sur ses paumes : en s’agrippant à cette branche, il s’est légèrement coupé ; quelques marques rosées zèb

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents