Rupture
428 pages
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Rupture , livre ebook

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Description

« Tiens ? salut ! Oui, je sais, encore moi, mais ce soir c’est mon anniversaire, jeudi 15 août 2154. Ouais, votre Clémence préférée a 157 ans, dont 141 ans de machine. Je serais restée humaine, vous ne seriez pas obligé de lire ces pages, dépassant amplement l’espérance de vie maximum d’un être humain. On est trois cette nuit sur la planète verte. Carl, qui débouche le champagne, Grescence ma petite chérie, qui ne devrait pas tarder à vouloir sortir, et moi, Clémence. “Non ! Tiens ! On a de la visite, les lapins blancs sont là”, pensait Clémence. Il y en avait un devant les autres, qui eux étaient assis sur leurs trains arrière. C’étaient presque toutes des femelles qui venaient assister une autre femelle à mettre bas. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 septembre 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414460205
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson – 93210 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-46019-9

© Edilivre, 2021
Du même auteur :
Les chroniques de Clémence.
Hasard
Deuxième volet : Espèce
Troisième volet : Tolérance
Les chroniques de Clémence et des marcheuses du temps.
Livre I : Révélation
Livre II : Rupture
Généalogie des Marcheuses du temps





Dans l’une des galaxies en bordure de l’Univers, une étoile bleue au terme de son existence subit une déflagration monstrueuse, à l’instar de milliers d’autres au même moment dans l’infini de l’univers, elle pulvérise simultanément son cortège de planètes.
L’une d’entre elles, planète rocheuse dans la zone habitable qui abrite une multitude de races animales, dont une se distingue par son intelligence, dotée d’une technologie de pointe ; une civilisation créatrice de nanomachines et de cyborgs quasiment indestructibles et de là, une catastrophe pour des milliards d’êtres, d’animaux, de machines et de nanomachines, pulvérisées, atomisées et projetées aux quatre coins de l’Univers à des vitesses ahurissantes.
Des milliers d’années plus tard!… Les marcheuses du temps.


Les cyborgs ont été reconnus par le monde entier, sous le nom de marcheuses du temps. Elles se sont par leurs actions, intégrées à l’humanité, la société a évolué vers le meilleur. Elles ont délivré aux humains des documents, pris à une autre civilisation, la conquête de l’espace leur est ouverte maintenant. Mais ils ne sont pas tous seuls dans cet univers.
Il est hélas ! Devenu évident aujourd’hui que notre technologie a dépassé notre humanité.
«   Albert Einstein »
1
«  Tiens salut ! Oui je sais, encore moi, mais ce soir c’est mon anniversaire, dimanche quinze août deux mille cent cinquante-quatre. Ouais, votre Clémence préférée à cent cinquante-sept ans, dont cent quarante et un ans de machine. Je serais restée humaine, dépassant amplement l’espérance de vie maximum, vous ne seriez pas obligé de lire ces pages. On est trois cette nuit, sur la planète verte, Carl qui débouche le champagne, Grescence ma petite chérie, qui ne devrait pas tarder à vouloir sortir et moi Clémence. Non ! Tiens ! On a de la visite, les lapins blancs sont là. » Pensait Clémence.
Après avoir rempli deux coupes, Carl lui en donna une, et enfouit la bouteille dans le sable.
– Il est bientôt l’heure ? Demanda Clémence.
– Encore deux minutes, ça fait drôle de penser que sur terre il va être minuit ! Ici il fait plein jour.
– «  Maman ! Valence vient de renforcer la famille des marcheuses, de deux petites machines, Plaisance la vert bleu et Vaillance la bleue, elles sont déjà à se bagarrer dans le bain ! »
– «  L’année prochaine, je ne serai pas seule à fêter non anniversaire ! Youpi ! »
– Que se passe-t-il en bas ? Se renseigna Carl.
– Valence vient d’accoucher.
– Ah ! Pas trop souffert ?
– Poussin, les marcheuses n’accouchent pas dans la douleur, c’est comme si tu ouvrais la porte du garage pour sortir la voiture.
– «  Maman ! Petite Grescence voudrait voir lumière, peut sortir ? »
– Oh ! Oui ma chérie, mais attend un peu que Constance soit là !
– Que me racontes-tu ?
– Grescence veut venir nous rejoindre ! Attends ! «  Constance, Hortense j’ai besoin de vous, Grescence arrive ! »
À peine deux secondes plus tard, une fluctuation se fit sentir. Clémence dans les bras de Carl trinquait détendue.
– Tiens ! J’ai amené la baignoire en plastique et du savon. Joyeux anniversaire ! Dit Constance en apparaissant à côté d’eux.
– Moi j’ai apporté la couverture de Valence, elle est complètement gaga de ses jumelles.
– Clémence ! Tu accouches là ?
– Oui ! Pas le temps de descendre ! Carl, tu peux aller faire un tour !
– Non ! Je reste !
– Tu sais, ce n’est pas humain la naissance d’une petite marcheuse. Lui dit Constance. Hortense, tu gères Grescence pour les codes.
– Pas de problème, comme pour les jumelles ! J’ai encore la compil.
– Ça me fait drôle d’aider ma mère à accoucher de ma petite sœur !
Pendant ce temps Clémence avait préparé son lieu de travail, Hortense prit place à ses côtés, Clémence s’accouda dans ce lit improvisé, écarta les jambes en pliant les genoux.
– «  Vas-y ma chérie, Maman t’attend ! »
Doucement, la matrice blanche commença à écarter les lèvres de son sexe, l’agrandissant comme pour la tête d’un enfant normal, la matrice blanche apparue. Clémence sentait une gêne, Carl écartait les yeux, elle se sentait se dilater, s’agrandir, elle sentait le déplacement du bébé. La matrice blanche grossissait toujours. Elle sortit complètement, retenue par sa tige courte et épaisse. La matrice se fendit par l’avant, un peu de liquide rose s’en écoula doucement, puis comme une fleur qui éclôt, les sections roulèrent sur eux-mêmes pour découvrir Grescence tout sourire, les yeux grands ouverts, plongés dans ceux de Constance. Pendant tout ce temps Carl avait la bouche ouverte de stupeur et d’admiration. Constance tendit les mains, la petite lui tendit les siennes à son tour. Elle la sortit de la matrice qui se referma aussitôt, se réformant, se tassant sur elle-même, au bout de l’ouverture se forma la petite fleur. La matrice rentra délicatement, reprit sa place à l’intérieur de Clémence, son ventre reprit la forme de ses seize ans.
– Tiens prends ça ! Dit Constance à Carl, en lui mettant Grescence dans les bras. On va aller la laver.
La petite regarda étrangement son père, puis le sourire revint, elle se blottit encore plus dans ses bras. La Constance réagit, elle fit un tour d’horizon, autour d’eux plus d’une vingtaine de lapins regardait la scène.
– On a des visiteurs ! Dit-elle.
Il y en avait un devant les autres, qui eux étaient assis sur leurs trains arrière, de la majorité de leurs ventres, sortaient de petites têtes de lapereaux. C’étaient presque toutes des femelles qui venaient assister, une autre femelle à mettre bas. Clémence s’était remise debout, comme si rien ne s’était passé, elle se dirigea doucement vers le lapin de tête. Elle mit un genou dans le sable, puis tendit la main droite, comme elle avait fait quelques mois auparavant. Le lapin posa sa patte dedans, elle le regarda dans les yeux, pas faciles ! Comme tous les lapins terrestres, il les avait sur le côté. Là contrairement à la première fois, Clémence eut la sensation que des images s’affichaient dans sa boîte noire. Des images d’une petite larve qui montaient le long d’une fourrure blanche, pour entrer dans une poche, puis celle de son accouchement. Le lapin cherchait à comprendre ce qu’il avait vu, Clémence ne savait pas comment lui expliquer qu’elle n’était pas un marsupial, ni même un placentaire d’ailleurs. Elle essaya quand même de lui passer des images, de kangourou en gestation, des humains aussi bien que des vaches. Pendant ce temps-là, Prudence et Tempérance étaient arrivées avec un biberon, que Carl, après avoir pataugé pour nettoyer Grescence, avait voulu le donner à sa fille. C’est en tenant tout comme Grescence le biberon qu’elle engloutissait gentiment que Carl arriva près de Clémence, le lapin détacha son regard de celui de Clémence, pour regarder le jeune homme et la petite qui tétait goulûment.
– Que veulent-ils ? Demanda Carl.
– Je ne sais pas ! Ils sont venus voir la naissante d’une espèce, pas comme la leur !
– Tu sais ? Ce n’était pas comme je pensais, c’était autre chose d’étrange… Mais c’était beau, surtout quand cela s’ouvre sur le bébé…
Grescence rejeta le biberon vide, puis tendit ses petits bras vers sa mère. Clémence lâcha la patte du lapin puis prit sa fille. Autour d’eux le cercle se rapprocha doucement, pas effrayer, mais craintif quand même. Tempérance s’approcha doucement de sa mère, ne voulant pas effrayer, les visiteurs, qui eux aussi s’approchaient, elle lui donna une petite brosse. Clémence entreprit de dompter cette chevelure marron, assez longue pour le jour de la naissance, elle avait du mal, les cheveux repartaient dans tous les sens, mais on voyait que cela faisait du bien à la petite, qui les yeux fermés, souriait de béatitude. Les lapins les avaient entourés, ils regardaient ce que faisait Clémence, en inclinant la tête d’un côté puis de l’autre. Le lapin qui paraissait être le chef tendit la patte pour tout doucement toucher le bras de Grescence, qui ouvrit les yeux à ce contact. Voyant ça la bête recula un peu sa patte, la petite posa la sienne dessus. Il se passa quelque chose pendant une minute ou deux, puis le lapin retira sa patte, se retourna, puis sortie du cercle pour reprendre le chemin de la forêt suivi de toutes les femelles, ils se diluèrent dans les sous-bois.
– Alors ça ! Ce n’est pas commun ! Lança Tempérance.
– C’est le moins que l’on puisse dire ! Répliqua Clémence.
– Tu ne sais pas ce qu’il lui a dit ? Demanda Constance.
– Non ! Les images n’étaient pas pour moi ! Mais j’ai regardé dans la boîte de Grescence, je ne comprends pas, il lui montrait qu’il lui ouvrait une poche !
– Peut-être, voulait-il lui dire qu’elle était la bienvenue parmi eux.
– Oui ! On pourrait le penser.
– Allez, on rentre sur terre ? Regarde elle dort déjà !
Elles firent le tour d’horizon pour ranger et ne pas laisser traîner de cochonneries. Puis elles entrèrent dans leurs voiles respectifs, seul Carl entra dans celui de Clémence qui elle ferma la marche avec Grescence endormit dans les bras. Au domaine, elle déposa sa fille dans la chambre des petits, sous à la garde de Carl.
– Je vais voir Valence, dans la vallée perdue, je reviens vite !
Elle entra dans le voile pour réapparaître sur la terrasse devant la porte du chalet de Valence, qui lui ouvrit la porte avant qu’elle ne frappe.
– Oh ! Tu ne l’as pas amenée ?
– Non ! Elle dort, ça n’a pas été calme là-bas !
– Les jumel

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