Saga de la famille du prince Athorn

Armand Bourgeois

Description

« La bataille était loin de voir venir sa fin, Le jour sur son déclin, en vain perdrait sa force, Bien des humains mourraient en souffrances atroces. Le monde des dragons déclinerait-il enfin ? ... C'est alors qu'arriva du fond de l'horizon Une horde sauvage de dragons assassins Montés par des humains, renégats et griffons, Dernier espoir sans doute du règne du Malin. » Extrait de La Chanson d'Athorn par Rollofin (3701-3780). Dans un monde déjà profondément marqué par le cataclysme, le retour du prince Athorn s'annonce comme une promesse, celle de la paix retrouvée au sein du royaume. Notre héros devra alors faire preuve de bravoure pour combattre les monstres qui menacent son monde et affronter l'une des batailles les plus marquantes dans l'histoire de Terra, la Lune, Mars et Proxima du Centaure... "Athorn et les créatures" s'impose comme un tome clef de cette saga ambitieuse, marquant un tournant décisif dans l'univers débordant d'imagination d'Armand Bourgeois.

Sujets

• Fantastique
• Epic Fantasy
• Fantasy épique
• Nouvelles de genre
• Romans de genre
• Littératures de l'imaginaire
• Combat
• Merveilleux
• Saga
• Danger
• Fantasy
• Littérature

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 08 juillet 2016
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782342053333
• Langue: Français

Extrait

Saga de la famille du prince Athorn
Armand Bourgeois
Société des écrivains

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Saga de la famille du prince Athorn
 
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Remerciements
Je tiens à remercier ma chère épouse Monique,
Et mes enfants Luc et Clémence,
Ma grande sœur Camille et ma Sandra
sans qui rien n’eût été possible,
Quelques anciens élèves
Le prince graffeur BenAthorn lui-même et Lionel…
Ils ont été mes supports et mon inspiration pendant ces neuf années d’écriture…
 
Je souhaite mentionner aussi toutes les personnes qui m’ont aidé au sein de la maison d’édition
« Publibook/Société des Écrivains »
Olivier Petot
Guillaume Studer
Clémence Bourdon
Maïmouna Diouf
Frédéric Gangnat
Janyce Wang
Qui m’ont supporté avec une patience… angélique !
 
 
 
À Guy…
 
 
 
Dans un futur pas si lointain finalement,
Sur notre petite planète
Si bleue, si fragile
Si belle…
Personnages principaux de la Saga :
ARISLORD : Le narrateur, Maître Scripteur et Maître Guerrier. Dit « le Mage ». Né en 3655. Ami, mentor d’Athorn. Son épouse est Kléopas. Leurs enfants sont Stellis et Cléminia.
ATHORN : Héritier des Gaüllides, fils de Gaül II et de Garnaude. Il est né en 3687. Ami et comme fils d’Arislord. Son épouse est Ourbinna. On le nomme « prince Athorn » car il est le fils du roi Gaül qui administre le pays de Dolôme…
LODOR IV : Dernier « empereur », héritier de la dynastie des Lodorides. Gouverne les quatre planètes Terra, la Lune, Mars et Proxima du Centaure plus les nombreuses planètes exploitées. Jusqu’au 6/6/3666. Période 1.
DRAMAN : Né vers 3600. Grand-père d’Arislord. Père de Boisorgue. Ami et confident – conseiller de l’empereur Lodor IV. Période 1.
MARNA : Épouse de Draman. Grand-mère d’Arislord.
VATELIS : Un robot androïde très sophistiqué, de la dernière génération de 3636, serviteur fidèle de Draman. Période 1.
DRINN : Gouverneur de Mars. Peu scrupuleux… Chef des drinoos. Période 1.
SOCAB AMARCHIS : Savant très compétent de l’entourage de Lodor. Période 1.
GAÜL : Fils de Kappa et Klia de Proxima, ami de Boisorgue, fils de Draman et Marna. Sera Gaül Ier. Père de Gaül II. Grand-père d’Athorn. Son épouse est Tarina.
TARINA : Épouse de Gaül Ier, mère de Gaül II. Grand-mère d’Athorn.
GAÜL Junior : Ami d’Arislord. Fils de Gaül, père d’Athorn. Deviendra Gaül II.
BOISORGUE : Dit « Le Courageux ». Fils de Draman. Père d’Arislord. Son épouse est Sirèna. Période 1.
SIRÈNA : Épouse de Boisorgue. Mère D’Arislord.
BACOS : Savant, âme damnée de Drinn sur Mars…
DARON : Complice de Drinn sur Mars. Période 1.
LEKTOS : Gouverneur de la planète Proxima.
GARNAUDE : Épouse de Gaül II.
KLÉOPA ou KLÉOPAS : Épouse d’Arislord. Mère de Stellis et Cléminia, enfants d’Arislord.
RAHRIUS et ARANNA : Couple d’elfes de Groen, parents d’Aariis, l’elfe ami d’Athorn. Période 1.
AARIIS : Elfe, ami d’études d’Athorn.
ARGOULAK : Nain de la tribu des guerriers de l’Esteuropa. Père d’Arglick le nain, ami d’Aariis, Athorn et Arislord. Période 1.
GALLIA : Premier amour d’Athorn. (Période 2).
OURBINNA : Épouse d’Athorn. Elle sera la mère de ses enfants. (Période 2).
MIRANNE : Compagne d’Arislord en l’absence de Kléopas qu’il croyait morte. Ses enfants sont Achillus et Dorianne. (Période 2).
TARECK et MARECK : Deux compagnons rescapés, venus d’Afrique, qui ont rejoint le groupe d’Athorn et Arislord. (Époques 2 et 3).
GOBE : Héros africain qui a réussi un exploit, mais alors un exploit… ! (Période 2)
DRINAOS : Héritier de Drinn. (Période 2).
DRANN : Fils cadet de Drinaos. Ne se sent pas bien parmi ses semblables… (Période 3).
DRONN : Fils aîné de Drinaos. Chef des Dranàas et dresseur de bêtes. Caractère exécrable… (Période 3).
ROLLOFIN : Fils d’un couple d’ingénieurs de l’Arche. Il fut un des poètes les plus populaires du XXXVIIIe siècle, mais sans doute pas le meilleur… Il composa une longue ode de plus de 5 000 alexandrins pour immortaliser l’épopée d’Athorn, dont on pourra lire des courts extraits dans la Saga de la famille du prince Athorn… Ces extraits peuvent éclairer le lecteur sur certains des textes des mémoires de Draman, Boisorgue et Arislord.
PYROU : Chien blanc des montagnes Pyr. Obtenu par Arislord et le professeur Rorhn. Compagnon de Kléopas.
Prélude Cristal diamant incolore Extrait des chroniques
Hiver 3699-3700…
L’homme robuste, élancé et athlétique, mat de peau et pourvu d’une barbe légère et courte courait, haletant, poussé par une panique extrême, dans l’obscurité croissante et glacée de cette nuit dans les anciennes montagnes alpines du nord. Son équipement, pourtant léger, de chasseur, composé d’un arc et de vingt flèches à micromissiles plasma commençait à lui peser. L’étoile du jour avait rejoint l’horizon depuis plus d’une heure déjà et la nuit d’hiver s’abattait sur ce monde glacé, désolé et minéral.
Il avait été séparé de ses compagnons chasseurs. Il avait été surpris. Pourquoi ? Sa chasse avait trop duré. Il avait traqué un animal à peine entrevu et inconnu pendant des heures interminables ; la bête savait se cacher mais il avait faim, sa famille aussi, il était tenace et il n’avait pas abandonné sa traque. La forêt touffue de jeunes conifères avait été remplacée plus en altitude par des herbages ras puis par des rochers effilés et coupants. Au début, il avait aperçu juste une croupe grasse et fauve, un ours jeune peut-être, ou une de ces nouvelles créatures faufilée entre des fourrés, ce qui l’avait persuadé qu’il pourrait ramener une grande quantité de viande au camp où l’attendaient ses semblables plus faibles et affamés.
Mais il s’était trop éloigné, avait perdu l’animal convoité et, à présent, c’était lui, la proie. Peut-être un piège tendu par ces satanées bestioles ?
À présent, il n’avait plus de munitions.
La nuit cristalline devenait vraiment glaciale. Une myriade d’étoiles constellait la voûte céleste. C’était une nuit pure, ouverte à tous les futurs…
La lune se lèverait plus tard.
Il était devenu une proie, certes, mais de quel prédateur énorme, féroce et friand de sa chair à lui ? Comment avait-il pu se laisser repérer ? Pourrait-il se cacher, s’échapper ? Les pas lourds du monstre qui le rattrapait inéluctablement ébranlaient violemment le sol, faisant tomber pierres et rochers sur son chemin. La terreur du chasseur augmentait de minute en minute et il courait dans le défilé en s’essoufflant, en haletant lourdement, se déchirant les pieds sur les rochers pointus malgré ses bottes de cuir épais qui avaient fini par se découper en lanières lamentables.
Tout à coup, une grande chaleur l’enveloppa. Était-ce lui dont le corps surchauffait ou le monde extérieur qui s’embrasait ? Il jeta son attirail qui lui était vraiment devenu inutile maintenant.
D’ailleurs tout flambait autour de lui ! Il y voyait comme en plein jour !
Il comprit soudain qu’il allait peut-être mourir. Il courait, courait, de plus en plus haletant. Son souffle ressemblait à présent à celui d’une ancienne forge…
Il était presque nu maintenant. Il s’était allégé au maximum. Qu’avait-il à perdre ? Il n’avait même pas froid…
Devant lui s’ouvrit soudain un passage. Il courut encore en s’y engageant… C’était une impasse, un immense mur rocheux semi-circulaire et infranchissable.
— Foutue bestiole de m… ! hurla-t-il.
Un cirque minéral. Pas d’issue…
Il revit alors en quelques secondes sa pauvre existence d’humain errant durant toutes ces années de froid et il sentit derrière lui l’haleine embrasée du monstre soufflant et avide qui comprenait sa victoire. La respiration de la bête résonnait comme un soufflet très puissant et sonore. L’obscurité croissante et ses yeux embrouillés lui firent apercevoir une énorme tête sombre et deux yeux rubescents et phosphorescents perdus dans une forêt de piquants hérissés. C’était une bête géante, monumentale, impressionnante. Aucune chance, à moins d’un miracle…
Il ne comprenait pas. C’était quoi ? Une bête aussi énorme était inconcevable ! La montagne en paraissait plus petite ! Les monstres qu’ils avaient déjà vus, lui et les siens, n’étaient pas aussi gros ! Celui-ci était vraiment d’une taille démesurée. Comment cette bête immense pouvait-elle s’intéresser à ce microbe qu’il était, face à elle ? Il eut l’idée d’allumer la lampe de son casque, qui émit un rayon blanc et puissant. Puis il eut encore une idée : Poser par terre la lampe qui éblouirait et fascinerait peut-être le monstre, lui permettant ainsi de se déplacer le long de la paroi rocheuse et de trouver, se pouvait-il, un abri, une fente, si étroite fut-elle. Ses doigts tâtaient la paroi avec fébrilité. Il parcourut quelques mètres vers sa gauche. Le sol acéré coupait ses bottes ou ce qu’il en restait et le faisait souffrir. Peu importait…
Il ne trouva rien. Rien. Aucune issue, aucun passage. Le souffle bruyant de la bête géante résonnait toujours dans ce cirque immense. Il vit à sa droite la lampe voltiger et se fracasser sur la paroi. Une grande et chaude énergie l’enveloppa.
Le mufle énorme se rapprocha, au souffle bruyant et curieusement parfumé ; une odeur de musc ou d’encens, il n’aurait su dire, cela faisait si longtemps qu’il n’avait respiré d’odeurs semblables !
Il