Somnambule 01
193 pages
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Somnambule 01 , livre ebook

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Description

Lexa Morton. Dix-sept ans et skateuse dans l'âme. Elle quitte Manhattan, sa ville natale pour se rendre en Géorgie avec sa mère lorsqu'elle apprend que son père est un criminel. Ce déménagement à l'autre bout du pays lui coûte la perte de son meilleur ami, Treven. Même si la vie de Lexa s'est transformée en cauchemar, son oncle et sa tante l'accueillent chaleureusement dans leur charmante demeure située à Tybee Island, près de l'océan.
Cette île paradisiaque où règne une profonde quiétude saura-t-elle atténuer les sombres pensées de Lexa et l'aider à surmonter sa nouvelle réalité? Elle tente d'y faire sa place, mais les choses se corsent, surtout depuis sa rencontre avec Jeremy.
Elle n'a jamais cru aux contes de fées et encore moins aux histoires de vampires et de fantômes. Mais elle est certaine d'une chose : il existe des êtres humains sur Terre qui sont dotés de pouvoirs très puissants. On les surnomme… les somnambules!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 septembre 2015
Nombre de lectures 29
EAN13 9782924412572
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

450-448-7748
info@performance-edition.com www.performance-edition.com
Distribution pour le Canada : Prologue Inc.
2015 Performance dition
ISBN 978-2-924412-55-8
EPDF 978-2-924412-56-5
EPUB 978-2-924412-57-2
D p t l gal 3 e trimestre 2015
D p t l gal Biblioth que et Archives nationales du Qu bec D p t l gal Biblioth que nationale du Canada
Tous droits de traduction et d adaptation, en totalit ou en partie, r serv s pour tous les pays. La reproduction du tout ou d un extrait quelconque de ce document, par quelque proc d que ce soit, tant lectronique que m canique, et en particulier par photocopie ou par microfilm, est interdite sans l autorisation crite de l auteur.
Nous reconnaissons l aide financi re du gouvernement du Canada par l entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activit s d dition.
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Limite de responsabilit
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Imprim au Canada
Dan et C line ,
Votre nergie, votre grand coeur et votre simplicit sont les l ments qui
m ont pouss e aller jusqu au bout de cette merveilleuse histoire.
Merci la Vie de vous avoir rencontr s.
1
L es applaudissements, les regards attentifs que nous portaient les juges et la foule qui nous acclamait rehauss rent l intensit d adr naline qui m lectrifiait le corps. Je me sentais d attaque, pr te affronter tous les obstacles qui se positionneraient devant moi. J tais en plein c ur de Central Park New York, au sein d une importante comp tition de skateboard. Je sentais la nervosit de chacun des participants et cela m animait, aussi trange que cela puisse para tre. La comp tition tait un mot qui me d finissait bien lorsque je m ex cutais sur une planche roulettes. Je me transformais en d esse de la pr cision, du mouvement et de l ex cution.
Bien que le parcours de rampes et d obstacles divers me paraissait assez complexe, mon point fort tait l quilibre et l originalit de mes mouvements et figures. Chaque participant tait valu selon plusieurs crit res tous plus importants les uns que les autres. Je n tais pas tonn e de remarquer que j tais la seule fille qui participait la comp tition et cela ne m angoissait pas pour autant. Malgr ma silhouette fine et ma crini re cendr e qui me tombait jusqu aux hanches, j avais l assurance d une participante d exp rience. J avais h rit des yeux verts de ma m re, Kym, ainsi que de ses taches de rousseur sur le nez. D ailleurs, elle n avait jamais vant l adoration que je pr tais ce sport puisque dans mes d buts, je m tais retrouv e plus souvent au sol que sur mes deux pieds. Je devais tous les m rites de mes apprentissages en skateboard ce gar on, au loin, qui s tait d j propuls dans ce parcours rocambolesque : Treven Lambert, mon meilleur ami. Lorsque j tais gamine, je me faisais garder chez lui, nos m res tant de tr s bonnes amies. Malgr nos cinq ann es de diff rence, rien ne l avait emp ch de m apprendre les mani res des gar ons et de m initier au skate d s mes quatorze ans. J avais pass mon adolescence avec lui et ses amis participer leurs mauvais coups, passer nos nuits couter de la musique et des films de skate. Ma m re l avait toujours per u comme un grand fr re pour moi et c est ce qu il a v ritablement t . Il m avait toujours prot g e, malgr les risques reli s l univers du skateboard.
Me voil perch e au sommet de ces obstacles vertigineux, face aux gradins remplis d une foule en d lire. J avais le c ur qui tambourinait dans ma poitrine, l excitation tait son summum! Je crus m vanouir lorsque les juges me pr sent rent au micro : Lexanne Morton, dix-sept ans, de Manhattan. Treven avait d j achev ses exploits et m envoyait la main, de l autre c t . Son sourire rehaussa davantage ma confiance, car je voulais toujours lui montrer que j tais la meilleure. J ajustai ma casquette et pris une grande inspiration comme toutes les fois o le moment venait d affronter la sc ne. Plus rien n existait autour de moi, sauf ma planche et les modules que je rencontrais. La majorit du temps, j improvisais et suivais le rythme de la musique qui donnait plus d ampleur mes prouesses. Je ma trisais ma planche dans les sauts en hauteur et de ses rotations sous mes pieds, comme si elle y tait aimant e. Je m ex cutai sur les petites rampes et r ussis la perfection un hardflip dans un palier de dix marches que je sautai sans h sitation. Apr s avoir impressionn la foule qui s tait affol e l espace d une fraction de seconde, je continuai ma course en surpassant mes attentes, puis rejoignis Treven de l autre c t du parcours. Son tonnement t moignait du m rite de ma prestation.
- Tu te surpasses!
Je lui volai sa bouteille d eau et, assoiff e, en bus goulument afin de me d salt rer.
- Je me sens en forme, dis-je en reprenant mon souffle.
Treven se rafra chit son tour avant de replacer son bonnet de laine sur le bout de sa t te. Il le portait autant l t que l hiver, il ne s en s parait jamais. J avais toujours admir ses cheveux dor s et ses boucles parfaites qui valsaient au gr de ses mouvements sur ses paules.
- Pr te pour la finale? dit-il en me lan ant un clin d il moqueur. Je parie que c est moi qui arriverai le premier.
- Ne parie rien avec moi, r torquai-je, alors qu il venait de se lancer dans un autre combat.
Il adorait me provoquer, sachant que je ne reculais devant rien. Un t , je m tais cass un poignet en tombant dans un half-pipe , ces gros modules en forme de demi-lune. Cette stupidit m avait co t un bras dans le pl tre et m avait quasiment fait subir une d pression. Sans blague, Treven tait l obstacle de ma vie. Nous nous poussions continuellement nous surpasser et relever de nouveaux d fis. Aujourd hui, mon d fi tait d obtenir la premi re place cette comp tition : c tait ce que je m appr tais r aliser. Ne me permettant aucune erreur, je rendis le participant qui me pr c dait un peu nerveux lorsqu il constata la pr cision et l originalit de mes mouvements qui semblaient impressionner l auditoire. Je ma trisais ma planche comme un violonniste ma trise son violon! Je donnais tout ce que j avais donner, car je vivais pour cela, je vivais pour ce sport. N tait-ce pas assez vident?
Lorsque tous les concurrents eurent offert aux juges le meilleur d eux-m mes, nous tions tous plus impatients les uns que les autres d entendre le verdict. Shawn et Andy, des connaissances de Treven, se class rent en cinqui me et quatri me place, recevant chacun un ch que-cadeau d une valeur de 100 $. Je retins mon souffle, car on venait d annoncer que j avais gagn la troisi me place. Cet exploit tait assez spectaculaire, puisque j avais rivalis avec des participants qui avaient plusieurs ann es d exp rience de plus que moi. M me si j avais vis la premi re place, comme toutes les fois, j avais r ussi me distinguer avec brio parmi les finalistes. J allai chercher mon prix : 300 $ et un abonnement d un an un magazine de skate. J prouvais toujours une pointe d envie lorsque Treven me surpassait, mais je devais me rendre l vidence qu il avait vingt-deux ans et qu il poss dait encore une bonne longueur d avance sur moi. Il m ritait ses 500 $ et ses deux planches neuves dont l une allait surement me revenir apr s que je lui aurais fait de beaux yeux. Le grand gagnant de cette comp tition fut Trace Campbell, un ado de New York, une b te du skateboard. Il tait pr sent chaque comp tition et il s en tirait toujours soit en premi re ou en deuxi me place. Un ch que dans les quatre chiffres avait de quoi insuffler le gout du d passement tous les skateurs de cette comp tition.
- F licitations, tu as t blouissante!
Le doux regard de Treven tait pos sur moi. Il avait les yeux si bleus qu ils semblaient se fondre dans le bleu du ciel.
- Le jour viendra o je te vaincrai dans une comp tition, tu le sais, pr pare-toi.
Je lui donnai un l ger coup d paule autant pour le taquiner que pour me d tendre, car une comp tition g n rait toujours un certain stress. Nous f licit mes les gagnants et change mes un moment propos de nos performances respectives et du d roulement du concours qui avaient tenu la fr n sie de la foule en veil.
- Tu aimerais retourner au parc ce soir? me demanda Treven.
- Dis donc, n as-tu pas besoin de reprendre ton souffle un peu?
- Je ne veux pas revenir pour faire de la planche. J aimerais me balader avec toi.
Fl ner ici et l dans la ville tait notre activit favorite. Central Park se transformait en zone myst rieuse la nuit avec ses gigantesques lampadaires et ses arbres centenaires qui projetaient leurs ombres comme de l art abstrait sur la pelouse. J acceptai sa demande, mais avant, je lui volai son bonnet de laine et lui fis promettre avant de le lui redonner qu il me laisserait gagner lors de la prochaine comp tition.
* * *
Nous nous sommes arr t s pour manger un hot-dog avant de nous rendre au parc. L air frais m obligea me couvrir les paules pour viter un coup de froid. La nuit, les lieux taient m connaissables. Les arbres et les buissons plus sombres et plus agit s me firent appr cier la pr sence de mon ami mes c t s. M me si je connaissais l endroit par c ur, New York n tait pas reconnue pour tre la ville la plus s curitaire qui soit. Nous pass mes pr s du zoo et de la fameuse statue de Balto, le chien sauveur, avant de nous r fugier sous un grand ch ne. La vo te toil e projetait sur nos visages ses tincelles argent es.
- Je suis pass chercher ceci plus t t, dit-il en fouillant dans sa poche.
Je souris en voyant le sac de Skittles qu il secoua avant de l ouvrir. Il

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