Soulmate - La Meute de la Lune
196 pages
Français

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Soulmate - La Meute de la Lune , livre ebook

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Description

Ayana, hybride, mi-louve mi-sorcière, revient dans sa meute natale, après sept ans d’absence, à l’annonce de la mort de son père.
À peine est-elle de retour qu’elle apprend qu’elle est le jouet de deux dieux ancestraux, aussi puissants que magnifiques, qui se battent pour le destin de l’humanité.
Entre Ténèbres et Lumières, Ayana devra choisir son camp. Quand amour, famille, amitié et magie s’en mêlent, notre héroïne ne sait plus où donner de la tête.
Et si finalement, le sommeil éternel était la plus douce des solutions ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 juin 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332947116
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-94709-3

© Edilivre, 2015
Résumé…
Ayana, hybride, mi-louve mi-sorcière, revient dans sa Meute natale, âpres sept ans d’absence, à l’annonce de la mort de son père. À peine fut-elle de retour, qu’elle apprend qu’elle est le joué de deux Dieux ancestraux, aussi puissants que magnifique, qui se battent pour le destin de l’humanité. Entre Ténèbres et Lumières, Ayana devra choisir son camp et quand amour, famille, amitié et magie s’en mêlent, notre héroïne ne s’est plus d’où donnée de la tête.
Et si finalement, le sommeil éternel, était la plus douce des solutions…
Chapitre 1 Après l’absence…
Chaud… Il faisait si chaud, je sentais les flammes me lécher le bras gauche, mais je n’y fis pas attention.
– Ava ! Ava ! Hurlais-je. Camilla, réponds-moi ! Lucius, criais-je en sanglot.
Je tournais la tête et vis Lucius qui avait été éjectée de la voiture, son cou se retrouvait tordu d’une drôle de façon et juste à côté du corps de mon cousin, se trouvait une image de lui, transparente, qui semblait flotter. Je sus immédiatement que mon cousin n’était plus, ma mère avait ce don et me l’avait transmis à sa mort. Des larmes froides coulaient sur ma joue, contrastant avec la chaleur de l’habitacle, je détournais le regard et cherchais les autres membres de la Meute, c’est alors que je vis Camilla, un énorme morceau de verre qui lui traversait la poitrine, les yeux vitreux, là où plus aucune vie ne reviendrait jamais.
– Ava, réponds-moi Ava ! Criais-je dans un dernier cri d’espoir.
J’essayais de me détacher, mais la ceinture était bloquée, je commençais à craindre de finir brûler vivante, je savais par mes visions, que je ne contrôlais pas et qui me venaient sans prévenir, que cela était douloureux, mais je n’avais pas imaginé un seul instant finir un jour ainsi. Sans comprendre ce qui se passait, je vis la portière s’arracher et voler au loin, le visage de ma tante apparut, à l’aide d’un couteau qu’elle gardait toujours sur elle, en bonne sorcière qu’elle était, elle sectionna la ceinture et me prit dans ses bras pour me sortir de la voiture en flamme. Ava me déposa sur la pelouse à l’écart, c’est alors que je vis le sang sur le chemisier de ma tante, je tendis la main vers son ventre et pleurais de plus belle, Ava me prit la main et me sourit, ce qu’elle m’annonça par la suite, resta gravé dans ma mémoire à jamais.
– Tu dois vivre ma chérie, pour nous, pour que notre mort n’ait pas servi à rien, vie et soit heureuse princesse, je t’aime et veillerais toujours sur toi, me dit-elle en déposant un dernier baiser sur mon front.
Ava ferma les yeux et mourut, sa tête posée sur mes genoux. Je pleurais, pour ma tante qui ne me prendrait jamais plus dans ses bras avec amour, je pleurais aussi, pour ma chère Camilla, dont la lumière espiègle dans ses yeux, ne se poserait plus jamais sur moi, et finalement, je pleurais pour Lucius, mon cousin et confident, que plus jamais je ne verrais sourire.
Tout en pleurant, j’entendis les voix de la Meute, qui alerté par la fumée, arrivèrent et tout en hurlant ma peine, je sentis les esprits d’Ava, Camilla et Lucius m’entourer de leur Auras, afin de m’apaiser et de me plonger dans un sommeil réparateur. La dernière chose que je vis, fut leurs visages sereins et chaleureux qui veillaient sur moi et je sus alors, qu’ils étaient en paix.
– M’dame, nous sommes arrivés, déclarait le chauffeur de taxi en approchant de la demeure.
J’ouvris les yeux et m’appliquais à sortir de mon sommeil, je regardais la grille s’ouvrir lentement et compta mentalement jusqu’à dix en m’efforçant de calmer ma respiration, je repensais à mon rêve et à mes pouvoirs que ma mère m’avais légués à sa mort, dons quel avait elle-même reçus de sa mère. Ma mère n’étant plus là depuis ma naissance, c’était ma grand-mère, Soraya, qui m’avait appris à me servir de mes pouvoirs. Elle avait rejoint le couvent de Boquiès, afin de s’occuper de mon éducation magique, jusqu’à son dernier souffle, il y a dix ans. Ma « petite Lune » comme elle aimait m’appeler, car Soraya affirmait que j’avais été béni des Lunes, une Lune pour les Loups-garous et une Lune pour les Sorcières, elle disait que j’avais un grand Destin qui m’attendait, car elle l’avait vu dans les astres, tout comme Trina, ma mère, l’avait vue avant elle.
Ayana, c’était ma mère, qui m’avait donné ce nom juste avant de mourir, Aya qui signifie « à moi » le seul lien qui me relie à ma défunte mère. J’avais déjà perdu beaucoup de personnes que j’aimais, c’est pour ça que j’avais fui cet endroit et pendant tout ce temps, personne ne m’en a tenu rigueur, comme me le disait mon père. Mais aujourd’hui, je me devais de rentrer, d’être présente pour ma famille, car malgré la distance, je ressentais leurs chagrins, comme je l’avais ressenti chaque fois depuis mon départ, il y a sept ans, depuis que j’avais jeté ce sort sur ma famille, afin de toujours veiller sur eux. Mais cette fois leurs douleurs, liées à la mienne, étaient trop grandes pour que je puisse y faire abstraction, j’avais donc pris la décision de revenir et pour de bon, cette fois.
– Sept ans… Soufflais-je.
– Vous dites ma p’tite dame ? Me demanda le chauffeur.
– Euh… Non, rien. Dis-je en souriant. Je me parlais à moi-même.
– Hum… Je vois, en tout cas, c’est un bien bel endroit ma p’tite dame.
– Oui, ça l’est, lui répondis-je d’un sourire sincère. Car oui, cet endroit n’était pas seulement beau, il était magnifique.
Je continuais d’observer par la fenêtre, les jardins étaient toujours aussi bien entretenus, mon père aimait les plantes, il est vrai que les loups-garous vénèrent la nature, mais pour papa, c’était sa passion. Il adorait passer des heures dans ces jardins, à planter, arroser et faire tout ce qu’un bon jardinier faisait. Penser à lui ainsi, me fis sourire, j’aimais me moquer de mon père lorsqu’il rentrait, couvert de terre et Elena qui finissait toujours par crier, parce qu’il salissait toute la maison. Je me mis à penser, combien j’aurais voulu revenir à cette époque, de tous les pouvoirs, que je détenais, contrôlé le temps était celui qui me faisait le plus défaut et j’en venais à le regretter. Revenant à la réalité, je vis la demeure se dresser devant nous, sept ans avaient passé et je craignais de ne plus me sentir chez moi, là où j’avais pourtant passé toute mon enfance. Mon père que j’aimais tant n’était plus et être ici, pour ne plus le voir auprès de moi, me fis énormément mal.
Nous arrivions près de la maison, je demandais au chauffeur, de se garer devant l’entrée, afin de pouvoir décharger tranquillement mes bagages et ainsi, il lui suffirait simplement de contourner le belvédère, pour repartir sans demi-tour, je sortis trois cents euros de ma poche et les lui donnais, en lui disant de garder la monnaie, je pouvais me le permettre, de l’argent, j’en avais suffisamment.
Déjà, j’aperçus deux membres de la Meute, juste devant la porte, je respirais un grand coup, pris mon courage à deux mains, je m’apprêtais à me confronter aux regards la Meute et sortir du taxi.
Chapitre 2 Retrouvailles & connaissance…
J’étais à peine sorti du taxi, que je fus attirée dans des bras forts et musclés, dans cette étreinte, je ressentis l’amour et le manque de ma personne, que j’avais laissée derrière moi sept ans plus tôt. Une fois l’étreinte terminée, je détaillais l’homme qui se tenait devant moi, si je n’avais pas connu son Aura, je ne l’aurais certainement pas reconnue. Il était magnifique, grand, musclés, mais pas trop, juste ce qu’il faut, il faut dire que niveau muscle les loups de par leur nature, n’en sont pas dépourvu. L’homme était brun, avec de magnifiques yeux malicieux, d’un marron profond, il portait un tee-shirt noir à manche courte avec un jean, sous mon regard, il frissonna, s’il n’avait pas était un loup-garou, j’aurais juré qu’il avait froid et c’est un euphémisme un loup-garou ne peut pas avoir froid, vu la chaleur que l’on dégage. Je lui lançais alors mon plus beau sourire, pas celui que je réserve à mes clients non, mon vrai sourire, le plus franc.
– Tien, tien, mais ne serait-ce pas ce cher Jessy ? Tu ressembles vraiment à un homme maintenant. Lui dis-je sur un ton plus taquin.
Jessy était le fils de mon oncle Nix, issu de sa première union avec son âme sœur, je savais que celle-ci, était décédé deux cent soixante-sept ans plus tôt, mais son souvenir leur étant trop douloureux, ni Jessy, ni son père, ne parlaient d’elle. Personne ne connaissait son nom, pas même moi, mais je savais une chose, Jessy avait hérité de son caractère, c’est ce que Nix disait toujours. Lucius, lui, était issu de sa seconde union avec ma tante Ava, mon cousin me manquait énormément, ainsi qu’aux autres, mais il avait était mon meilleur ami et mon confident pendant seize ans, à sa mort, il avait laissait un trou béant qui ne s’était jamais refermé. Oh, bien sûr, Tante Ava et Camilla me manquaient, elles aussi, avaient laissé des places vides dans mon cœur et j’avais dû apprendre à vivre sans eux.
– Salut cousine, je suis heureux de te revoir, tu ne peux pas savoir comme tu m’as manqué, déclara-t-il en me prenant dans les bras, pour la seconde fois.
– Toi aussi, tu m’as manqué cousin, ma euh… Elena est là ? Demandais-je hésitante.
Je ne savais pas pourquoi, mais je n’arrivais pas à l’appeler maman, Elena avait toujours était là pour moi et d’aussi loin que je m’en souvienne, elle avait était une mère, là ou la mienne, n’avait malheureusement pas pu être présente, que ce soit, quand j’avais été triste ou en colère, dans la joie comme dans le malheur, Elena avait toujours été là et elle m’aimait comme sa fille. Je ne l’avais plus appelée ma

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