Tarzan et l Empire oublié (cycle de Tarzan, n° 12)
215 pages
Français

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Tarzan et l'Empire oublié (cycle de Tarzan, n° 12) , livre ebook

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Description

Paru sous forme de feuilleton en 1928 puis en livre en 1929, Tarzan and the lost Empire, est le douzième tome du monumental Cycle de Tarzan qui comprend pas moins de 26 tomes ! Sa première publication en français date de 1937.


Parti à la recherche du fils de son ami le missionnaire von Harben, Tarzan, lord Greystoke, seigneur de la jungle, seigneur des singes, finit par arriver chez les descendants d’une légion romaine égarée en Afrique. Dans ce mini-Empire romain, deux villes s’affrontent : Castra Sanguinarius et Castrum Mare. Tarzan va devoir prendre parti et l’on va assister à un véritable résumé de l’histoire romaine. Confronté aux institutions traditionnelles de l’Empire romain, Tarzan connaîtra la prison où il fomentera un coup d’État, le cirque où il triomphera des hommes et des bêtes qu’on lui oppose, la conjuration politique permanente où, prenant la tête du mouvement, il portera le neveu de l’empereur en titre au pouvoir, et jusqu’à une révolte des esclaves dont, en nouveau Spartacus, il deviendra le guide, parvenant à arracher leur affranchissement au nouvel empereur. Cependant, le jeune von Harben, grâce à la parfaite connaissance du latin que lui a donnée son métier d’archéologue, s’est remarquablement adapté à sa nouvelle vie romaine. Acceptera-t-il que Tarzan le ramène à son père ?


Edgar Rice Burroughs, né à Chicago (1875-1950), est connu aujourd’hui comme le créateur des aventures de Tarzan. Tout comme les œuvres de science-fiction de ce grand précurseur dans le genre planet opera (Cycle de Mars, de Vénus, de la Lune, de Pellucidar), le cycle de Tarzan mérite amplement d’être redécouvert.


Le douzième tome d’une série de 26 ! A redécouvrir dans sa version littérale et littéraire, (avec les illustrations de l’édition française de 1937), au-delà des adaptations cinématographiques ou de BD plus ou moins fidèles.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 5
EAN13 9782366346190
Langue Français
Poids de l'ouvrage 9 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection SF












ISBN

Tous droits de traduction de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.
Conception, mise en page et maquette : © Eric Chaplain
Pour la présente édition : © PRNG EDITION S — 2020
PRNG Editions (Librairie des Régionalismes) :
48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 cressé
ISBN 978.2.36634.161.4 (papier)
ISBN 978.2.36634.619.0 (numérique : pdf/epub)
Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — l’informatique, outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... N’hésitez pas à nous en faire part : cela nous permettra d’améliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.
Titre original : Tarzan and the Lost Empire
Traduction : Marc Baudoux
Les illustrations et les légendes du présent volume sont tirés de la première édition française (1937) de Tarzan s’évade.
Illustrations de Henri Faivre.

Edgar Rice Burroughs


AUTEUR

edgar rice burroughs




TITRE

TARZAN E T L’Empire oublié (cycle de TARZAN n° 12)




À Jean Hulbert
I.
N kima dansait, très excité, sur l’épaule nue et brune de son maître. Il jacassait et criaillait, en regardant d’un œil rond tantôt Tarzan, tantôt la jungle.
— Des gens arrivent, Bwana, dit Muviro, sous-chef des Waziris. Nkima les a entendus.
— Tarzan aussi, dit l’homme-singe.
— Le grand bwana a l’ouïe aussi fine que Bara, l’antilope, dit Muviro.
— Si ce n’était pas le cas, Tarzan ne serait plus là, répondit l’homme-singe avec un sourire. Il ne serait pas devenu adulte si Kala, sa mère, ne lui avait pas appris à user de tous les sens que Mulungu lui a donnés.
— Qui arrive ? demanda Muviro.
— Une troupe d’hommes, répondit Tarzan.
— Ce sont peut-être des ennemis, suggéra l’Africain. Dois-je avertir les guerriers ?
Tarzan jeta un coup d’œil au petit campement où une vingtaine de ses combattants s’affairaient à préparer le dîner. Il constata que, selon l’usage waziri, leurs armes étaient à portée de leurs mains.
— Non, dit-il. Je ne crois pas que ce sera nécessaire : ces gens ne s’approchent pas furtivement comme le feraient des ennemis, et ils ne sont pas en assez grand nombre pour nous inquiéter.
Mais Nkima, qui était un pessimiste né, s’attendait au pire. À mesure que la rumeur se faisait plus distincte, son excitation grandissait. Il sauta à terre, fit plusieurs petits bonds et prit enfin Tarzan par le bras, essayant de le faire lever.
— Cours, cours ! cria-t-il dans le langage des singes. D’étranges Gomanganis arrivent. Ils vont tuer le petit Nkima.
— Ne t’affole pas, Nkima, dit l’homme-singe. Tarzan et Muviro ne permettraient pas que des étrangers te touchent.
— Je flaire un étrange Tarmangani, piailla Nkima. Il y a un Tarmangani avec eux. Les Tarmanganis sont pires que les Gomanganis. Ils viennent avec des bâtons qui tonnent, pour tuer le petit Nkima et tous ses frères et sœurs. Ils tuent les Manganis. Ils tuent les Gomanganis. Ils tuent tout le monde avec leurs bâtons tonnants. Nkima n’aime pas les Tarmanganis. Nkima a peur.
Pour Nkima, comme pour les autres habitants de la jungle, Tarzan n’était pas un Tarmangani, il n’était pas un homme blanc. Il appartenait à la jungle. Il était l’un d’eux et, quand on ne se contentait pas de l’appeler tout simplement Tarzan, on le considérait comme un Mangani, un grand singe.
La marche des étrangers s’entendait à présent très distinctement dans tout le campement. Les guerriers waziris scrutaient la jungle, dans la direction d’où venait le bruit. Ils regardaient à la dérobée Tarzan et Muviro mais, étant donné que leur chef ne semblait pas inquiet, ils se remettaient placidement à leurs occupations culinaires.
Un grand guerrier noir fut le premier à se montrer. Quand il eut aperçu les Waziris, il s’arrêta. Un instant plus tard, un Blanc barbu s’arrêtait derrière lui.
Pendant un moment, le Blanc observa le camp, puis il s’avança en faisant des signes de paix. Une bonne douzaine de guerriers sortirent de la jungle à sa suite. La plupart étaient des porteurs, et l’on ne voyait que trois ou quatre fusils.
Tarzan et les Waziris comprirent tout de suite que ce n’était qu’une petite troupe inoffensive. Même Nkima, qui s’était réfugié dans un arbre, manifesta son mépris en revenant se percher sur l’épaule de son maître.
— Docteur von Harben ! s’exclama Tarzan à l’approche du barbu. Je ne vous ai pas reconnu immédiatement.
— Dieu soit loué, Tarzan, seigneur des singes, dit von Harben en tendant la main. Je me rendais chez vous et je vous rencontre deux jours plus tôt que je ne l’espérais.
— Nous traquons un tueur de bétail, expliqua Tarzan. Il a pénétré plusieurs nuits de suite dans notre kraal et a tué quelques-uns de nos meilleurs bœufs. Il est très rusé. Je crois que ce doit être un vieux lion plein d’expérience. Quel autre animal pourrait se jouer ainsi de moi ? Mais qu’est-ce qui vous amène au pays de Tarzan, docteur ? J’espère que ce n’est qu’une visite de bon voisinage et qu’il n’est rien arrivé de fâcheux à mon excellent ami. Encore que votre comportement me paraisse démentir cet espoir…
— Moi aussi, j’aurais souhaité que ce ne fût rien d’autre qu’une visite d’amitié, dit von Harben. En réalité, je suis venu vous demander votre aide, car j’ai des ennuis. Des ennuis très graves, je le crains.
— Ne me dites pas que les Arabes sont revenus capturer des esclaves ou voler du bois, ni que les hommes-léopards s’en prennent à vos patients pendant la nuit !
— Non, il ne s’agit pas de cela. Je suis venu vous voir pour des raisons personnelles. Cela concerne mon fils Erich. Vous ne l’avez jamais rencontré.
— Non, dit Tarzan, mais vous êtes fatigué et vous avez faim. Dites à vos hommes de bivouaquer ici. Le dîner est prêt. Vous me direz en mangeant en quoi Tarzan peut vous être utile.
Sur l’ordre de Tarzan, les Waziris aidèrent les hommes de von Harben à dresser leur camp. Cependant, le docteur et l’homme-singe s’étaient assis en tailleur sur le sol et mangeaient le repas sommaire préparé par les cuisiniers waziris.
Tarzan le voyait bien : son hôte avait l’esprit entièrement pris par les soucis qui l’avaient incité à se mettre à la recherche de l’homme-singe. Il n’attendit donc pas que le repas fût fini pour prier von Harben de lui raconter son histoire.
— Je préfère introduire l’objet précis de ma visite par quelques mots d’explication, commença von Harben. Erich est mon fils unique. Il y a quatre ans, à l’âge de dix-neuf ans, il a terminé son premier cycle universitaire avec une excellente mention. Depuis lors, il a passé la plupart de son temps à compléter ses études dans différentes universités européennes. Il s’est spécialisé dans l’archéologie et l’étude des langues mortes. En dehors de ces domaines, son seul passe-temps est l’alpinisme et, durant ses vacances d’été, il a escaladé plusieurs hautes montagnes. Il y a quelques mois, il est venu me rendre visite à la mission et s’est aussitôt intéressé aux différents dialectes bantous parlés par les tribus de notre district et de ceux qui l’entourent.
Au cours de ses recherches chez les indigènes, il a eu connaissance de la vieille légende de la Tribu perdue des monts Wiramwazi, qui nous est si familière. Il s’est aussitôt, comme tant d’autres avant lui mis à croire que cette fable pouvait être née de faits réels et le mettrait peut-être sur la trace de descendants d’une des anciennes tribus de l’histoire biblique.
— Je connais bien cette légende, dit Tarzan. Elle est si répandue et les détails en sont tellement circonstanciés que j’ai songé, moi aussi, à entreprendre des recherches à son sujet. Toutefois je n’ai pas encore eu l’occasion de me rendre aux monts Wiramwazi.
— Je dois avouer, poursuivit le docteur, que j’en ai plusieurs fois éprouvé moi-même le désir. À deux occasions, j’ai parlé avec des hommes de la tribu Bagego qui vivent sur les contreforts des monts Wiramwazi. Chaque fois, ils m’ont affirmé qu’u

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