Tarzan et les Naufragés (cycle de Tarzan n° 24)
203 pages
Français

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Tarzan et les Naufragés (cycle de Tarzan n° 24) , livre ebook

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Description

Paru en 1964, Tarzan and the Castaways est le vingt-quatrième tome du monumental Cycle de Tarzan qui n’en comprend pas moins de 26 ! C’est un recueil comprenant trois nouvelles distinctes : Tarzan et les Naufragés (1941) ; Tarzan et le Champion (1940) et Tarzan et les Assassins (1940). Paru pour la première fois en français en 1995.


Tarzan est capturé et emmené sur le vapeur Saïgon qui effectue la traversée du Pacifique. En route, l’équipage s’en prend au yacht Naïad et à ses passagers. Le Saïgon fait naufrage et les naufragés se retrouvent sur l’île d’Uxmal où ont jadis trouvé refuge des Mayas. Ceux-ci capturent Tarzan mais il s’évade avec la jeune Itzl Cha qui devait être offerte en sacrifice. Mais Tarzan doit affronter d’autres aventures pour parvenir à sauver les naufragés...


Le champion de boxe Mullargan décide d’aller chasser en Afrique où il se livre à un massacre, utilisant une mitraillette pour abattre les animaux. Tarzan s’interpose et les deux hommes s’affrontent. Tarzan impose son point de vue — écologiste avant l’heure — et renvoie le Champion en Amérique, après lui avoir sauvé la vie...


L’inventeur Horace Brown a mis au point un appareil capable de couper à distance l’allumage de tout moteur à combustion mais il est assassiné et son invention volée. Le lieutenant Giles-Burton récupère les plans et s’envole vers Le Cap. Les assassins de Brown le poursuivent mais les deux avions s’écrasent. Tarzan arrive après avoir découvert les épaves des deux avions et c’est lui qui mène l’enquête...


Edgar Rice Burroughs, né à Chicago (1875-1950), est connu aujourd’hui comme le créateur des aventures de Tarzan. Tout comme les œuvres de science-fiction de ce grand précurseur dans le genre planet opera (Cycle de Mars, de Vénus, de la Lune, de Pellucidar), le cycle de Tarzan mérite amplement d’être redécouvert.


Le vingt-quatrième tome d’une série de 26 !

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 2
EAN13 9782366346459
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0071€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection SF

















ISBN

Tous droits de traduction de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.
Conception, mise en page et maquette : © Eric Chaplain
Pour la présente édition : © PRNG EDITION S — 2021
PRNG Editions (Librairie des Régionalismes) :
48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 cressé
ISBN 978.2.36634.185.0 (papier)
ISBN 978.2.36634.645.9 (numérique : pdf/epub)
Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — l’informatique, outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... N’hésitez pas à nous en faire part : cela nous permettra d’améliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.
***
Titre original : Tarzan and the Castaways .
Traduction : Gilbert Viala — révision de Michel Vannereux.
***
La présente édition a été grandement facilitée grâce à l’active collaboration de Michel Vannereux et de La tribune des amis d’Edgar Rice Burroughs .

Edgard Rice Burroughs


AUTEUR

edgar rice burroughs




TITRE

TARZAN ET L E S NAUFRAGÉS (cycle de Tarzan n° 2 4 )




LA TRIBUNE DES AMIS D’EDGAR RICE BURROUGHS

Edgar Rice Burroughs a abordé de nombreux genres même si c’est pour ses cycles de science-fiction et Tarzan qu’il est le plus connu. En dehors des aventures du Seigneur de la Jungle, il a écrit des aventures échevelées se déroulant sur Mars, Vénus ou la Lune, au cœur de la Terre et dans divers mondes perdus. Il a aussi abordé le western, le roman historique ou le roman de mœurs.
Créé en 1990, le fanzine La Tribune des amis d’Edgar Rice Burroughs est entièrement consacré aux univers d’Edgar Rice Burroughs et aux multiples adaptations, quel que soit le média. Les articles peuvent porter sur les romans eux-mêmes, les diverses éditions, françaises comme étrangères, les bandes dessinées, les films, les séries TV, les objets à collectionner ou bien des auteurs ayant inspiré Edgar Rice Burroughs ou s’en inspirant, comme Henry Rider Haggard et Philip José Farmer. Trois numéros sont proposés par an.
Contact :
Michel Vannereux - 10 rue Raymond Aron - 75013 Paris
michel.vannereux@mangani.fr


Tarzan et les Naufragés
I.
I l est quelquefois difficile de savoir au juste où commencer un récit. Je me souviens d’une de mes connaissances qui, parlant d’un accident au cours duquel une voisine avait dégringolé l’escalier de sa cave et s’était cassé une jambe, rappelait mariages et décès survenus dans la famille depuis une ou deux générations avant d’en venir au fait.
Dans le cas présent, je pourrais remonter à Ah Cuitok Tutul Xiu, le Maya qui fonda Uxmal au Yucatan en 1004 de notre ère, et de lui, redescendre à Chab Xib Chac, l’Homme Rouge, qui détruisit Nayapan en 1451 et massacra la famille des tyrans Cocom tout entière. Mais je n’en ferai rien. Je me contenterai de mentionner que Chac Tutul Xiu, descendant de Ah Cuitok Tutul Xiu, mû par cet étrange instinct migratoire des Mayas, et suivant le conseil de l’ah kin mai, le grand prêtre, quitta Uxmal avec nombre des siens : nobles, guerriers, femmes et esclaves. Il descendit à la côte et fit construire plusieurs grandes pirogues doubles à bord desquelles il embarqua son monde sur le Pacifique immense. Personne n’entendit plus jamais parler de lui dans son pays natal.
C’était en 1452 ou 1453. De là, je pourrais survoler quelque quatre cent quatre-vingt-cinq ou quatre-vingt-six ans et atterrir aux temps modernes et sur l’île d’Uxmal dans le Pacifique Sud, où règne Cit Coh Xiu, mais une fois de plus je n’en ferai rien car ce serait anticiper sur mon histoire.
Je vais plutôt vous accompagner sur le pont du Saïgon , un vieux tramp délabré au mouillage à Mombasa, attendant sa cargaison d’animaux sauvages destinés aux États-Unis. Pont et entrepont étaient encombrés de cages d’où s’échappaient plaintes et cris de menace d’animaux captifs : grondements caverneux de lions, coups de trompette d’éléphants, « rires » obscènes de hyènes, jacassement de singes.
À la lisse, deux hommes se disputaient âprement.
— Mais je te dis, Abdullah, assurant l’un, que nous sommes pratiquement parés à appareiller. La dernière livraison devrait être ici dans la semaine, et mes frais grossissent chaque jour. L’amener ici pourrait prendre un mois, et peut-être ne mettras-tu même pas la main sur lui.
— Je ne peux pas échouer, Sahib Krause, répliqua Abdullah Abu Néjm. Il est blessé ! Je le tiens de Ndalo. Il est dans son coin et on peut facilement s’emparer de lui. Réfléchissez, Sahib ! Un véritable homme sauvage, élevé depuis l’enfance par les singes, le compagnon de jeu des éléphants, le tueur de lions ! Par Allah ! Chez les Nasara (1) il aurait plus de valeur que toute votre cargaison de bêtes sauvages. Il ferait de vous un homme riche, Sahib Krause !
— Si je comprends, ce citoyen parle anglais aussi bien que ces damnés British eux-mêmes. Il y a des années que j’en entends parler. Combien de temps crois-tu que je pourrais exhiber aux États-Unis, et dans une cage, un Blanc qui parle anglais ? Abdullah, tu dis toujours que nous autres Nasara nous sommes fous. Je crois que c’est toi qui es fou.
— Vous ne comprenez pas, insista l’Arabe. Sa blessure l’a privé de l’usage de la parole et de la notion de langage. Sous ce rapport, il se comporterait comme le reste de vos animaux. Eux ne peuvent se plaindre de manière intelligible. Et lui pas davantage.
— Aphasie, murmura Krause.
— Que disiez-vous, Sahib ?
— C’est le nom de l’affection qui a ôté la parole à ton bonhomme. Causée par une lésion du cerveau. Ça change tout. Ça pourrait se faire. Et avec grand profit. Mais cependant…
Il hésita.
— Vous n’aimez pas les Anglais, Sahib ? s’enquit Abdullah.
— Non, lâcha Krause, très sec. Pourquoi me le demandes-tu ?
— Cet homme est Anglais, répondit l’Arabe du ton le plus onctueux.
— Que veux-tu pour me le ramener ?
— Mes frais de safari — pas très importants — et le prix d’un lion.
— Tu ne demandes pas grand-chose pour une prise aussi considérable, commenta Krause. Pourquoi ? Je m’attendais à ce que tu me voles — comme d’habitude.
Les yeux de l’Arabe s’étrécirent et son faciès sinistre revêtit le masque de la haine.
— C’est mon ennemi, dit-il.
— Combien de temps te faudra-t-il ?
— Moins d’un mois.
— J’attendrai trente jours, conclut Krause. Après quoi j’appareille, que tu sois là ou non.
***
— Je m’ennuie, dit la jeune fille. Mombasa ! Je déteste.
— Tu n’arrêtes pas de te plaindre, grommela Krause. Pourquoi diable t’ai-je amenée ? Je n’en sais rien. De toute façon nous appareillons dans trois jours, que ce chien d’Arabe soit de retour ou non. Mais je suppose que tu trouveras bien quelque autre motif de rouspéter.
— Ce doit être un spécimen de grande valeur que vous amène Abdullah, demanda la jeune fille.
— Oui.
— Qu’est-ce que c’est, Fritz ? Un éléphant rose ou un lion écarlate ?
— C’est un homme sauvage. Mais garde-le pour toi. Ces cochons d’Anglais ne me le laisseraient jamais embarquer, s’ils le savaient.
— Un homme sauvage ? Avec une tête en pointe fine, comme un cône ? Avec une petite touffe de cheveux juste à la pointe du cône ? Et le nez étalé sur tout le visage ? Et sans menton ? C’est cela, Fritz ?
— Je ne l’ai jamais vu, mais je suppose que c’est à cela qu’il ressemble. Depuis Barnum — Fourbi, c’est classique.
— Regardez, Fritz ! Abdullah revient !
L’Arabe bistré escalada le bordé, enjamba le bastingage et s’approcha d’eux. Son visage ne trahissait rien du succès ou de l’échec de sa mission.
Krause l’accueillit par un :
— Marhaba ! Ey khabar ?
— Excellentes nouvelles, Sahib, répondit l’Arabe. Je l’ai. Bouclé à l’entrée de la ville dans une cage en bois couverte de nattes. Nul ne peut voir ce qu’elle contient. Mais par Allah quelle affaire pour le capturer ! Nous l’avons pris au filet, mais il a tué trois des guerriers de Ndalo avant qu’on ait réussi à lui a

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