Tombés du ciel - Livre 2
274 pages
Français

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Tombés du ciel - Livre 2 , livre ebook

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Description

«?Comment le dire à Kelly ? Mais aussi, comment le lui cacher ? Sa fille... qu'il aurait souhaitée désespérément normale... Sa fille semblait posséder des pouvoirs, en tout cas des facultés, qui n'étaient pas de “ce” monde. Cela devenait clair pour lui maintenant. Il lui semblait que son enfant avait la capacité de ressentir des émotions qui n'étaient (certes pas !) les siennes... Comme si les malheurs d'autrui prenaient chez elle une forme concrète : elle souffrait pour eux. Physiquement. Dans sa chair et son corps. Mais... comment l'avouer à Kelly ? Comment lui faire comprendre que cette aptitude était en quelque sorte un “don”, et surtout que Joy le devait à coup sûr à son père ??» Heureux de profiter sereinement de leur vie de famille auprès de la petite Joy qui les comble de bonheur, Jack et Kelly coulent des jours paisibles. Si Paul Carter sait enfin se faire apprécier de sa famille retrouvée, une question ne cesse cependant de tarauder Jack : ses pouvoirs ont-ils définitivement disparu ? Sa famille est-elle à l'abri ? Leur fille va-t-elle pouvoir rester indemne de son propre passé et de ses liens avec l'autre monde ? Kelly, quant à elle, sera confrontée à une situation qui bouleversera sa vie... Avec le second tome de sa saga, Karine Macgill, en mêlant surnaturel et aventures romanesques, saura définitivement convaincre le plus farouche des lecteurs de roman fantastique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 octobre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342056518
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Tombés du ciel - Livre 2
Karine Macgill
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Tombés du ciel - Livre 2
 
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
 
 
 
Kate se tourna sur le côté et laissa le sommeil la gagner.
L’âme rassérénée, elle coula dans ses songes.
Une petite fille lui apparaissait, toute dodue et souriante.
Un soupir lui échappa : qu’elle aurait aimé la connaître, la prendre dans ses bras, la câliner…
Cependant c’était trop d’ingratitude de sa part. Aussi s’en voulut-elle aussitôt. Car que demander de plus, n’est-ce pas ? Sa famille allait si bien.
Et réclamer plus, c’était vouloir trop !
Alors, sans lutter davantage, elle s’endormit profondément, souriant à cet enfant et à ses filles, et souhaitant que cette félicité ne cessât jamais.
 
 
 
Joy
 
 
 
Jack était revenu ! Jack était là, près de moi, de « Nous ! »
Je nageais purement et simplement dans le bonheur.
J’adorais cette expression qui, à elle seule, exprimait tellement bien ce que je ressentais : une plénitude, une béatitude qui m’enveloppait, me transportait. Je me sentais immergée dans une douceur infinie, dans laquelle j’oubliais tout de mes tourments passés. Et n’étais tournée que vers l’avenir : Jack, ma fille, et une sérénité assurée. Et dans le secret de mon cœur, j’en remerciais le Ciel et ma Mère, dont je ne doutais pas un instant qu’elle soit intervenue une fois encore pour exaucer mes vœux.
 
Kelly regardait sa fille avec un tel attendrissement que son visage en était transformé. Ses grands yeux verts s’illumi­naient de plaisir. Son sourire s’épanouissait malgré elle.
J’étais éblouie, enthousiasmée, comblée par ma fille. Rien ne surpassait cela : le bonheur d’être mère !
Aucunes des personnes présentes auprès d’elle ce jour-là n’en doutaient, car c’était l’évidence qu’enfin Kelly était heureuse et jouissait d’un bonheur bien mérité.
Le bébé de six mois gazouillait et faisait bouger bras et jambes dans les bras de sa mère, qui avait du mal à le maintenir contre elle. Joy était une enfant précoce et pleine de vie.
Je me disais que, décidément, ma fille me rappelait fortement ma sœur Zoé. Même si je ne me souvenais plus clairement des premiers mois de celle-ci, l’impression qui m’en restait, évoquait fortement le comportement de ma propre fille.
À n’en pas douter Joy ressemblerait à Zoé, question tempérament. Kelly se jura de faire attention aux dérapages éventuels d’un tel caractère.
J’en avais maintes fois fait l’expérience avec Zoé !
Elle chercha du regard sa sœur justement, car celle-ci avait échappé à son attention depuis un moment déjà.
Elle n’était plus auprès de Jack qui conversait maintenant avec le groupe des « hommes » : Georges, Robert… Elle n’était pas non plus près de tante Emma, à discuter avec effervescence en compagnie de Meg comme le moment d’avant. Pas d’avantage avec Maureen, qui faisait circuler les petits fours parmi les invités.
Où était-elle ?
Ce n’était pas que Kelly s’inquiéta outre mesure : sa sœur était grande maintenant, une jeune fille qui allait sur ses seize ans, capable et dégourdie. C’était qu’elle savait que, des jours comme celui-ci, Zoé pouvait se sentir triste et un peu abandonnée.
Elle la vit enfin, qui errait d’une pièce à l’autre.
Zoé passait du salon à la salle à manger, sans but.
—  Zoé… Tu peux venir un instant ?
Sa sœur tourna son visage constellé de taches de rousseur et se dirigea sans hâte vers elle.
— Tu as besoin de moi ?
— Peux-tu prendre Joy un instant ? demanda Kelly gentiment. Je dois monter me rafraîchir.
Le bébé passa donc des bras de sa mère à ceux de sa tante et sembla ravi de cet échange. Il le manifestait en poussant des petits cris excités, qui firent sourire l’adolescente.
Kelly suivit le regard de Jack qui assistait à la scène non loin et avait tout vu pardessus les têtes de ses compagnons.
Comme d’habitude, Jack surveillait. Tout. Il était vraiment notre protecteur. Et mon cœur bondit dans ma poitrine, débordant une fois de plus d’amour et de reconnaissance.
Elle lui fit un clin d’œil rassurant et le signe qu’elle montait à l’étage. Et en se retournant sur la troisième marche de l’escalier elle vit sa sœur, le sourire aux lèvres, qui allait vers Emma, la petite dans les bras. Et elle fut un peu rassurée.
Car pour Zoé ce n’était pas une période facile.
En effet, celle-ci avait dû accepter la disparition de son ami et compagnon, Jk, son chien. On ne lui avait pas laissé le choix.
Et je savais combien c’était difficile pour ma sœur d’admettre le départ définitif de son animal, sans qu’elle ait pu y faire quoi que ce soit.
Et même si Zoé connaissait les pouvoirs de son compagnon à quatre pattes, savait d’où il venait et, surtout, pourquoi il avait été là, convenir qu’il parte pour une autre « mission » que celle pour laquelle elle avait toujours cru qu’ Il avait été envoyé (prendre soin d’elle au départ prématuré de leur mère) était tellement difficile pour elle.
J’avais bien cru qu’elle ne s’en remettrait pas .
En tout cas, pas si facilement. La venue de Joy dans sa vie de jeune fille avait sûrement changé les choses… Mais la nouvelle maman restait toujours attentive à sa sœur et surveillait de loin son comportement.
Je me sentais encore (et toujours sans doute !) investie de la protection de ma jeune sœur.
Et Kelly ne voulait pas qu’elle puisse souffrir du retour définitif de Jack, son amoureux et le père de Joy.
Car, dans un jour comme celui-ci, où on fêtait à la fois le baptême de sa nièce et l’union de Kelly avec Jack, Zoé aurait pu se sentir encore plus isolée et triste de ce qu’elle avait perdu.
Il allait me falloir redoubler d’attention envers elle. Heureusement tante Emma était là et veillait fidèlement sur sa nièce préférée. En fait Kelly craignait même, dans le fond de son cœur, que Zoé ne veuille revenir chez Emma à Boston. Elle se doutait que cela avait dû d’ailleurs traverser l’esprit de Zoé comme celui d’Emma.
C’était un fait que la maison, avec la venue du bébé, commençait à paraître étroite : il faudra bien vite que Joy ait une chambre à elle…
Mais Kelly avait beaucoup de mal à penser annexer la grande chambre de leur mère. Pour le moment, le bébé était encore dans son couffin dans la chambre de Kelly et de Jack. Par contre la jeune femme se doutait que les choses ne pourraient longtemps en rester là.
Et je redoutais le moment où Emma allait me dire que Zoé reviendrait à Boston.
Préférant ne pas y penser tout de suite, Kelly alla se peigner de nouveau et ajouter sur ses joues un peu de couleur. Elle en profita pour jeter un regard au grand miroir de la salle de bains. Une moue réjouie lui échappa.
Je n’aurais jamais cru pouvoir mettre une robe blanche, une robe de « mariée » !
Elle l’avait choisie sobre et facile à reporter dans d’autres occasions. Seul le tissu d’un blanc à peine nacré lui donnait une touche festive. Elle s’aimait bien, c’était un fait, et renvoya un sourire satisfait à son image.
C’est alors qu’elle entendit un brouhaha venant de l’entrée. Et c’est en parvenant sur le palier qu’elle comprit ce qui se passait. Paul, son père, venait d’arriver avec Juliet, et Zoé avait dû se précipiter à leur rencontre.
Kelly se rendit compte qu’aussitôt un silence gêné s’installait parmi les invités .
C’était comme si tous les bruits s’étaient figés – un arrêt sur pause.
Elle accéléra alors sa descente vers eux :
— Juliet, Papa ! Enfin, vous êtes là !
En se précipitant pour les accueillir, elle les introduisit plus avant dans le salon.
Leurs amis semblaient se reculer pour leur laisser le passage. Tante Emma s’était instantanément repliée vers Robert et les regardait avec hostilité.
Meg, près d’elle, lui murmurait quelque chose à l’oreille.
Kelly surprit aussi le mouvement apaisant de Georges vers Robert.
Mon Dieu, me dis-je, pourvu que tout se passe bien !
En effet, Robert et Emma n’avaient pas revu son père depuis sa réapparition dans leur vie. Et elle se doutait combien leur ressentiment envers celui qui les avait abandonnées et n’avait donné de ses nouvelles que cette année passée, risquait d’être vigoureux.
Elle vit Meg, la première, s’avancer vers Paul et l’embrasser :
— Quel plaisir de te revoir ! Si on m’avait dit… Tu n’as pas changé !
Paul faisait comme s’il ne se rendait pas compte de l’ambiance glacée qui les avait accueillis avec sa compagne. Il rendit son baiser à Meg, présenta Juliet, s’avança vers Georges et lui serra la main avec cordialité :
— Salut, vieux… Toujours en forme, à ce que je vois ?
Puis il entreprit de faire le tour de l’assistance.
Jack s’était approché et, après l’avoir embrassé, lui faisait les présentations comme un maître de cérémonie. Cela fit sourire Kelly.
Je le remerciais dans mon for intérieur de son à propos et de sa prévenance. Je savais combien je pouvais compter sur lui pour gérer les situations embarrassantes !
Puis Maureen, qui avait récupéré fort à propos des bras de Zoé la petite Joy, s’avança vers le groupe. Et tout ressentiment, qui flottait dans l’air à l’arrivée du père repenti, sembla se déliter.
— Mais qu’elle est charmante ! s’écriait Juliet, en contemplant le bébé… Je ne l’aurais pas crue déjà si grande ! Kelly, c’est un amour de bébé.
— N’est-ce pas ? disait Jack tout enorgueilli : c’est notre petite fleur.
— J’ai bien peur que la tenue que je

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