Ton nom est gravé sur mon âme

Jean-Marie Périnet

Description

Une enfance enchantée, une adolescence émouvante, une vie palpitante pour une éternité mythique.

Imaginez-vous... L’étrange destinée d’un jeune garçon insouciant et d’une énigmatique jeune femme, vivant tous deux au pays mythique de l’Atlantide. Ils ne peuvent imaginer le drame terrible qui se prépare et que les entités supérieures les chargeront de conduire les survivants de leur peuple sur une terre d’accueil, après la destruction de leur monde...

Lhémion et Mérès sont deux jeunes gens épris d’un amour commun fusionnel. Ils ne pouvaient prévoir les aléas de cette odyssée future qui lierait leur avenir dans un combat permanent contre l’adversité. Finiront-ils par le découvrir ce lieu enchanteur devenu utopique ? Il était pourtant promis par les dieux au terme de leur équipée. Suivons-les sur les chemins de l’aventure !

Une enfance enchantée, une adolescence émouvante, une vie palpitante pour une éternité mythique.

Sujets

• Science Fiction
• Fiction
• Atlantide
• Action
• Adventure
• Adventure (Guyana)

Informations

• Publié par: Nombre7 Editions
• Date de parution: 09 janvier 2021
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782381533452
• Langue: Français

Extrait

Ton nom est gravé sur mon âme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Jean-Marie Périnet
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ton nom est gravé sur mon âme
 
Il ne peut y avoir de moi sans toi
 
 
 
 
 
Tome I
 
 
 
 
 
 

Liste des personnages principaux
 
 
Altaïa : La mère adoptive de Lhémion, épouse de Pilouhé
Pilouhé : Le père adoptif de Lhémion
Kara : fille de Pilhoué et d’Altaïa sœur de Lhémion
Iahmika : La grande prêtresse, mère de Lhémion
Mérès : L’énigmatique jeune fille
Mérit : La sœur de Lhémion
Lhémion : Le conteur
Anthéa : Fille de Lhémion
Ounépher et Kya, Athothis et Rékhetrê,
Nébétah et Mérenmosé, Méroé et Ipouit,
Khenkénès et Baka Hénout : compagnons d’aventures de Lhémion
Athéa : Responsable féminine de la garde royale
Séchechêt Khoui : Surveillantes au temple et agents secrets
Oubensennou Parahérou : Professeurs au temple
Zarkon : L’infâme, l’innommable, l’ignoble
Prologue
Moi, Lhémion, dernier souverain du plus beau pays porté par la terre, ultime roi toujours vivant d’une nation disparue en quelques heures seulement, au crépuscule de ma vie, je viens vous conter une histoire, mon histoire. Elle est avant tout, celle des survivants de mon peuple qui furent les héros d’une formidable odyssée.
Cette longue épopée deviendra un mythe peut-être, une légende amplifiée et déformée par l’imagination des hommes du futur. Elle restera vivace dans la quête éternelle des origines de chacun. En ces circonstances actuelles, personne ne peut dire si cela se produira, nul ne peut non plus affirmer le contraire. J’espère seulement, du plus profond de mon être, qu’il restera dans leur âme, quelques infimes parcelles de notre glorieux passé.
Cet exposé est le fruit de mes expériences et de mes réflexions. Si mes descendants pouvaient en tirer quelques profits, mon existence n’aurait pas été entièrement vaine. À l’hiver de ma vie, ce serait une joie profonde, une satisfaction du devoir accompli. Je n’ai pas la prétention que ce long épisode doit servir d’exemple, je me suis, hélas, si souvent trompé. Il est bon quelques fois, de s’inspirer de nos acquis. La connaissance des épreuves peut apporter un enseignement utile pour tout être qui, comme moi, a cherché longtemps à comprendre. Je me suis tout au long de ma longue existence, posé cette question lancinante : « pourquoi », sans jamais parvenir à obtenir une réponse acceptable. Ce fut une quête sans fin, à la recherche de la vérité.
Je suis maintenant si vieux, et mes os me font cruellement souffrir, aussi j’aspire simplement à rejoindre mon épouse bien-aimée dans cette dimension alternée qui nous a tellement intrigués tout au long de notre vie. Mérès m’a quitté, hélas, bien trop vite. C’était… Il y a si longtemps. L’absence est lourde à porter lorsque l’être qui motive sa vie a disparu. Aura-t-elle eu la patience de m’attendre ? Je l’espère quelquefois. Les dieux sont parfois cruels, ils ne sont pas pressés de satisfaire les vœux pieux de leurs serviteurs les plus dévoués. Ma mission sur cette terre n’est pas totalement accomplie, j’en suis conscient. Mes actions ou mes pensées n’ont pas été toujours en harmonie avec la règle, c’est certain. J’ai essayé de la respecter sans toutefois souvent aboutir. J’ai servi les entités supérieures tout au long de ma vie, avec respect, déférence et dévouement. Je ne pense pas finalement avoir totalement démérité.
Du plus loin qu’il m’en souvienne, je n’ai rien oublié des péripéties que le destin m’a imposées. Elles m’ont finalement amené ici, sur cette terre d’adoption. Je suis l’un des derniers chaînons me reliant entre cette fabuleuse épopée, et cette ère nouvelle, qui contribuèrent à la gloire de mon peuple. Les augures permirent à mes compagnons d’aventures de semer patiemment les germes de la destinée des civilisations futures. Ils serviront peut-être à l’évolution de nos descendants. Ceux-ci seront guidés, enfin je l’espère, par les connaissances acquises, par leur sagesse ou par la force de ces éléments si peu favorables. Ils auront ainsi, certainement la chance de garder leur inébranlable croyance en la justice céleste, leur intime conviction d’être dans leur bon droit avec, vrillée dans leur cœur, leur soif éternelle de liberté.
Cette évolution se fera lentement. Elle sera façonnée par les siècles et l’accomplissement de péripéties bonnes ou mauvaises, pouvant servir la sagesse des humains. Le dévouement de beaucoup d’autres sera fondamental, mais en contrepartie les abus provoqués par les dragons des âmes des ambitieux et des prédateurs ralentiront pour beaucoup l’évolution.
Combien de combats, dont l’issue souvent incertaine, seront nécessaires, combien de sacrifices surhumains faudra-t-il encore ? Tant d’efforts seront dispensés à chaque instant, parsemés de larmes et de doutes. Ils figeront l’esprit, l’empêchant d’atteindre la clairvoyance, ce don suprême des entités supérieures qu’il faut savoir saisir.
Depuis ce jour néfaste m’obligeant à quitter le pays de mes origines, j’ai toujours ressenti ces sentiments puissants, si souvent envahissants. J’ai fréquemment eu à l’esprit ces principes basiques, ces souvenirs profonds, émouvants, parfois destructeurs. J’ai vécu avec la nostalgie de mon monde disparu, resté à tout jamais vivant dans mes fibres. Je ne rejette pas cette terre d’accueil sur laquelle je vis, d’où j’écris aujourd’hui ces lignes. Elle porta mes pas sur le long chemin de ma destinée. J’y fus parfois très heureux, cependant, rien ne peut se comparer à la magnificence du territoire où je suis né. Elle était un lieu mythique, cette terre. Elle était le témoin de mes jeux d’enfants, de mes rêveries d’adolescent, de mes espoirs d’adulte, de mes amours d’antan et de ma jeunesse, à tout jamais enfouie dans les méandres du passé.
Qu’il était beau mon pays, ondulant à perte de vue jusqu’aux lointaines forêts primaires, touffues, impénétrables. Elles couvraient en partie l’horizon, allant jusqu’aux contreforts de la chaîne des montagnes dont les sommets acérés se confondaient avec le ciel. Ces citadelles naturelles étaient surplombées d’un volcan ardent, dont la bouche était cachée par une corolle de nuages rougis. Le jaillissement du magma incandescent projeté dans les airs était souvent fréquent. Il nous montrait la colère de ce grand géant nous rappelant le côté éphémère de notre existence. La vision de sa cime faisait penser à une gigantesque écharpe le protégeant du froid régnant en maître absolu à cette haute altitude. Ce monstre nous faisait trembler quand il se mettait en colère, il nous fascinait lorsque nous étions des enfants. Personne n’aurait pu imaginer, un seul instant, ce qui se tramait déjà dans ses insondables entrailles. Nul n’aurait pu penser que ce volcan, en apparence bienveillant, serait le vecteur principal de notre inéluctable destruction. Aucun individu n’aurait pu croire enfin, qu’en une seule nuit, toute une civilisation allait disparaître à jamais de la surface du globe.
Comme il faisait chaud au cœur, le soir, après une difficile journée consacrée aux occupations habituelles, de c