Un voyage initiatique

Dan Uttéor

Description

Dan Uttéor est décrit dans son entourage comme « un homme tout terrain et la
tête dans les étoiles ». Il aborde dans cet ouvrage deux thèmes différents.

Celui du pouvoir de l'homme à communiquer avec les objets dits inanimés ; les plantes et les arbres, mais aussi avec les insectes et animaux dont on dit volontiers qu'ils sont sans conscience !

Celui de la croyance en la réincarnation (retour dans la chair) qui désigne un processus de survivance de l'âme après la mort pour habiter après une nouvelle naissance, un autre corps.

C'est la « Roue de Samsara », ou celle des multiples renaissances...

Sujets

• Créature surnaturelles
• Nouvelles de genre
• Romans de genre
• Terreur
• Fantastique

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 28 juin 2017
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782414034567
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
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Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-03454-3

© Edilivre, 2017
Prologue
Je veux rendre hommage à tous les êtres merveilleux rencontrés au cours de mon voyage, à ce que j’ai pu apprendre d’eux qui m’a transporté dans les mondes merveilleux où tous se reconnaissent dans le Tout.
Aramis, mon fidèle compagnons de route
Mange tout, la Poubelle qui n’aimait pas rester vide
Saint Jacques la Coquille qui allait à Compostelle
Casse Noisette, la Pie végétarienne
Aqua Bella, la Fontaine abandonnée
Poivre-Noir, le Cantonnier braconnier
Les Bois sans Soif, les descendants des Cathare
Chaud-Lapin, le Curé qui ne croyait pas en Dieu
Les Morts-de-Soif, au temps de la Canicule de 2003
Tigresse, la Capitaine des Chauves Souris
Soyeuse, la petite Araignée inventeur du Contre Poids
La fée Naïade aux yeux verts
Et à ma mère au Paradis.
Dan Utteor
1
Je vais vous raconter une étrange et fabuleuse histoire qui s’est déroulée dans ce temps là. Après plusieurs jours de marche, vers 18h30, j’arrive dans le pittoresque quartier de la Cathédrale d’Arles. Je passe le pont sur le Rhône et après avoir encore marché pendant deux kilomètres environ, je me mets en quête d’un endroit où planter ma tente pour passer la nuit. Un petit coin d’herbes au milieu des roseaux, à cent mètres de la route nationale, fait mon affaire. Une bonne nuit réparatrice, et après avoir avalé un thé chaud, je cherche pour le tailler, un solide roseau pour en faire un bâton de marche. Je m’avance un peu dans cette plantation de roseaux qui servent à fabriquer des Anches pour instruments à vent, tels par exemple les Flûtes à bec, les Saxophones, les Clarinettes etc, quand j’entends soudain une supplication ! Elle vient d’un joli roseau à moitié recouvert par les herbes. Il me supplie en ces termes : « Écoutes pèlerin, je ne veux pas finir mes jours en pourrissant dans ces herbes. Je ne sais pas pourquoi le propriétaire de cette plantation, qui est venu couper une grande quantité de roseaux, m’a abandonné ici à mon triste sort. Je suis plutôt beau gosse et bien bâti. Les autres vont être amoureusement sciés, rabotés, découpés en forme d’Anches, ajustées et vernissées, très prisées par les musiciens du monde entier. Ils vont voyager sans cesse, et vibrer de toutes leurs splendeurs lors de concerts exceptionnels, recevoir les applaudissements nourris d’un public enthousiaste et émerveillé par l’harmonie que procure ce petit bout de roseau quand un artiste le fait vibrer entre ses lèvres. « Alors, prends moi avec toi, je serai un compagnon fidèle, et tu ne le regretteras pas ! Tu pourras t’appuyer sur moi dans les moments difficiles, tu pourras éloigner les chiens qui auraient des velléités de te mordre et même si je n’ai pas de pointes en fer au bout de mon pied, mon contact dans ta main sera toujours chaleureux. »
Surpris d’être ainsi interpellé de cette façon par un morceau de bois je lui réponds :
« Pourquoi pas ? Tu n’es pas encore pourri et je vais te sauver d’une vie sans attrait. Mais je te préviens, la vie sur la route n’est pas toujours drôle et les cailloux sont si durs ! Quelque fois, il fera froid et nous rencontrerons aussi la pluie et le vent. Alors je veux bien te faire confiance, mais tu ne devras jamais te plaindre. Voyons voir quel aspect tu as : ton bois n’est pas encore attaqué par la vermine mais il était temps. Je vais d’abord te couper à ma taille. Mon Opinel bien aiguisé ne te fera pas trop mal, serres bien les dents.
« Commençons par le pied. Je vais te couper juste en dessous du dernier nœud car cette partie de toi est plus solide que le reste de ton corps et cela va pouvoir remplacer pour un certain temps, la pointe d’acier que tu n’as pas. Ceci fait, je vais de débarrasser des peaux qui s’accrochent encore à chacun de tes nœuds pour te redonner fière allure. Tu es maintenant prêt pour l’aventure.
« Reçois simplement un petit conseil : sois sensible à tout ce que tu vois, à tout ce que tu ressens à chacun de tes pas. Chaque fois que ton pied touchera le sol, tu auras une impression différente. C’est comme cela que l’on se vide l’esprit encombré de tous les tracas de la vie. Ne penser à rien d’autre que ce que l’on fait dans l’instant. Ah ! j’oubliais, comment t’appelles tu ? »
« Personne ne m’a jamais nommé » me répondit-il avec un brin de...