Attendre, Espérer renaître...
110 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Attendre, Espérer renaître... , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
110 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Ce journal autobiographique met en exergue les étapes et l’évolution d’une maladie qui ne pouvait être soignée chez l’auteure quand elle s’est déclarée. Les souffrances et les très longues attentes d’un traitement n’ont pas ôté tout espoir. C’est avant tout un message de courage, de ténacité et d’espoir qui est adressé à bon nombre de personnes atteintes de toutes sortes de maladies. Un récit épatant pour les « hépatants ».

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 mai 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414048908
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-04888-5

© Edilivre, 2017
Prologue
Pourquoi ai-je écrit un jour ce journal au sujet de la maladie qui s’est manifestée à une époque de ma vie ? J’avais bien en 2015 d’autres projets d’écritures autobiographiques certes ô ! combien plus passionnants et que j’espère bien mettre un jour en page.
L’écriture étant une des thérapies contre la souffrance, j’ai écrit en premier lieu pour moi-même. Ce journal met en ligne le fil des évènements marqué par de longues attentes et une course éperdue qui a perduré deux ans dans l’espoir d’une guérison. La manière de relater date par date (le lecteur voudra bien excuser cette forme fastidieuse) les faits m’a permis d’observer l’évolution de mes réactions et de mon état de santé au cours du temps.
En second lieu, mon vœu le plus cher est par la narration des épreuves que j’ai traversées, de venir en aide, aux malades notamment à ceux atteints d’une hépatite (ici appelés hépatants) qui attendent un traitement comme ce fut mon cas en 2015.
Certains pourront dire : « C’est un récit épatant pour hépatants » ? Humblement, je n’en demande pas tant !
I 2015 avant août-septembre
Situation : J’ai soixante sept ans. Depuis plus de quarante ans, nous vivons, mon mari et moi environ six mois par an alternativement en Haute Savoie et à Madagascar.
Mes activités en début d’année 2015.
Je suis à Tananarive où je réalise des montages de films documentaires sur des activités de Développement Durable dans le pays avec Elia un ami malgache technicien. Je parviens non sans mal à inscrire mes productions à divers festivals de Courts Métrages. Le travail est prenant et fatigant. Tous les mardis, je me rends en ville pour un cours de Qi Gong qui m’apporte du bien-être et que dispense Helsa. Juste avant de rentrer à notre maison située en banlieue, je m’arrête dans un hôpital où des médecins formés par des Chinois pratiquent l’acupuncture, accessible par son coût à de nombreux patients locaux et étrangers. On achète des aiguilles neuves qui sont placées par des infirmiers-médecins dans des tubes numérotés et voués à être stérilisés. Chaque patient reçoit un carnet avec le numéro de son tube. Je suis soignée pour insomnies et fatigue générale. Je pratique un peu de sport, du vélo entre les usines en zone franche du quartier où je demeure. Le week-end, Sandrine ma voisine me propose de temps à autre de l’accompagner dans un grand espace sécurisé où elle court et où je pratique de la marche nordique.
Je suis seule à Madagascar en janvier 2015 puisque Georges, mon mari, est encore sur les routes entre la France et le Maroc, où nos fils ont fait leur rallye dans les sables. Il est en panne en Espagne et il galère pour rejoindre la Haute Savoie avec son véhicule tout-terrain.
Il pleut sans cesse sur les Hautes Terres tout le mois de février et cela va engendrer des inondations, des sinistrés et de nombreuses victimes. Je pars seule en voiture passer quatre jours à Antsirabe au calme. Je continue à écrire mon premier livre autobiographique. Je rencontre maintes personnes intéressantes travaillant sur des projets ou pour des associations : projet Karen (région Auvergne) et Avana, partenaire de DEFI. J’aide Zozo à compléter les bases de données informatiques d’un projet. Je vois un très bon film à l’Alliance française d’Antsirabe.
Georges arrive à Tananarive le 22 février.
Du 16 au 20 mars  : le Lycée Français de Tananarive demande mon exposition (« Biodiversité et Conséquences de la déforestation » que j’ai remise à l’Ambassade et à l’Institut Français de Madagascar en 2013) dans le cadre de la semaine du Développement Durable. Le 19 mars, je présente mon court métrage sur « La soie endémique de Madagascar » avec Cyrille Cornu du CIRAD au LFT. Cyrille, de son côté, présente son super film sur les baobabs. Le soir, je rentre très fatiguée.
Je participe de moins en moins aux activités de DEFI et aide comme je peux Christine, notre coordinatrice française.
26 mars  : retour vers la France, Georges reste à Madagascar pour organiser des circuits à des touristes. J’aurai en Haute Savoie des rendez-vous (RV) médicaux et para médicaux :
– Le Dr G., notre médecin traitant.
– Le Dr C., psychiatre qui me suit depuis quelques années.
– Séances d’acupuncture avec Alain mais cette fois avec des aiguilles jetables.
– Une dermatologue pour brûler un kératome.
– Une kinésithérapeute spécialisée pour problèmes au bas ventre, une fois par semaine.
– Une podologue pour mes ongles incarnés.
– Sabine nutritionniste et coach santé bien-être.
Je reprends les cours de tai chi et qi gong deux fois par semaine avec Sabine.
Lorsque je reçois mes enfants et mes petits-enfants Mathéo et Clément, je suis épuisée par leurs ébats bruyants à l’époque. Je demeure tendue quand ils sont là. Le fait de devoir prêter attention provoque des tensions et des douleurs aux muscles et tendons. Mon état de santé m’inquiète de plus en plus.
Le dimanche de Pâques a été insupportable. Clément hurlait sans cesse. Chasse aux œufs ratée, avec cris et pleurs. Je fais de mon mieux pour rendre l’évènement plaisant. Tout m’attriste. Je ne parviens pas à prendre du recul face aux évènements.
Heureusement, je garde de bons contacts avec la communauté paroissiale de Ste Marie près de Scientrier, notre village. Je prie pour les autres et pour avoir le courage de terminer mon écriture autobiographique dont la correction me fatigue. Je veux enterrer mon passé douloureux.
Dehors, le printemps revient. Arbres en fleurs… et je tonds toujours ma pelouse avec énergie. Déjà, je participe aux réunions de préparations de la fête de la R’Biolle (fête de nos villages Scientrier-Arenthon). Je garde les petits-fils un à un car ensemble ils se bagarrent trop.
Le 18 avril, je participe aux trente ans de l’association de dons d’organes « FranceAdot 74 « à Seynod et suis toujours décidée à faire don de mes organes après ma mort.
Les 20 et 21 avril, j’emmène Mathéo, sept ans, à Lyon. Nous visitons le Parc de la Tête d’Or et le superbe « Musée des Confluences ». Il se régale et moi aussi.
Sabine me propose un « stage sur le sommeil ». Une étude chez soi étalée sur un mois qui débutera le 6 mai et se terminera le premier juin. Je m’y inscris. Par ailleurs, je retiens un billet d’avion pour aller voir notre fils cadet, Antoine, au Canada. Il est content et moi aussi.
8-9 mai : la « R’Biolle », fête annuelle de nos deux villages, Scientrier et Arenthon . Je participe tôt le matin à la préparation de mille assiettes de salades. La journée se déroule bien jusqu’au repas. Cependant je ne peux pas rester avec quelques ami(e) s l’après-midi pour danser comme autrefois. Fatiguée, je mets cela sur le compte de l’âge et des insomnies.
12-21 mai : Montréal Canada chez Antoine . Nous nous entendons merveilleusement bien sans nous gêner. Il me laisse sa chambre. Alors, je passe mes journées à écrire, à peaufiner mon livre. Je marche dans les environs : deux kilomètres environ par jour avec des pauses tai chi. J’admire la nature. Je vais pédaler dans la salle de musculation sur la terrasse. Un délice ! Je suis bien ici. Nous allons passer un week-end fabuleux avec spa vers Ste Agathe. Il fait déjà chaud. Nous déjeunons un jour avec un jeune couple franco-malgache d’amis. Je pleure beaucoup avant de quitter le Canada. Je suis remplie d’émotions ! Mon Antoine ! Merci ! Deux semaines après mon départ, Antoine fera la connaissance de Marie Claude avec qui il vit maintenant.
J’ai noté pendant mon séjour canadien les états de mon sommeil jour par jour ou nuit par nuit. J’ai besoin au minimum de huit heures de sommeil et suis « du matin » donc une « couche tôt ». J’essaie de diminuer le somnifère Stilnox (Soldipem) auquel je suis « accroc ».
Au retour du Canada , je tonds la pelouse et prépare un projet de construction de véranda au-dessus du spa. Par ailleurs, en contact avec le collège international de Fontainebleau, je prépare une exposition et des diaporamas pour des élèves sur le thème de Madagascar.
Le projet est long à mettre en place et cela m’épuise nerveusement. Je ressens également de fréquents dérangements intestinaux : ballonnements, gaz et constipations qui alternent avec des diarrhées. Je me rue aussi par moments sur le chocolat. Je vois toujours le Dr C., mon psychiatre.
1 er Juin  : Bilan sur le sommeil avec Sabine. J’apprends beaucoup de choses sur ma manière de gérer mon sommeil. Mais j’ai du mal à mettre en application les conseils.
Mon livre au format A4 manuscrit avec photos est prêt à une première impression.
5 juin  : Jour de forme : je fais tôt le matin une randonnée au Môle, un petit sommet à mille six cent mètres d’altitude non loin de la maison. Je suis heureuse de ma performance : j’ai mis le même temps que l’an dernier pour monter. De plus, j’ai secrété des endorphines.
8 juin : Je roule seule jusque Fontainebleau (environ cinq cent kilomètres). En fin de journée, j’aide Claire et Jérémy à suspendre mes panneaux d’exposition. Je dois rester debout au centre d’un grand hall. A un moment donné, je n’en peux plus. Tout vacille. Je dois m’asseoir. Fatiguée et faible. Mal, je me sens mal. Je ne parviens plus à parler. Un comprimé de « Lexomil » me redonne du tonus. J’ai du aller au lit dès le dîner.
Les deux jours suivants, je tiens le coup face aux élèves. Tout se passe bien et j’oublie le stress passé. Je reprends des forces. Si bien que je me rends dans le Pas de Calais à Arras afin de visiter mon frère Michel et Gilberte, son épouse, le jeudi 11 juin. Le 12 juin je reprends la route du retour vers Scientrier mais je m’arrête à Dijon pour dormir. Huit cent kilom

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents