Au-delà du divorce, c est l Inde
242 pages
Français

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Au-delà du divorce, c'est l'Inde , livre ebook

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Description

Au-delà du divorce, c’est l’Inde ou « au-delà de l’illusion, c’est la conscience » : voici le message principal de ce livre. Si le divorce est regardé du point de vue juridique en tant qu’une démarche processuelle et administrative, ou du point de vue sociologique comme un échec, l’héroïne, qui est en même temps l’auteur, décrit la dimension spirituelle du divorce reçu comme une expérience purificatoire et ouvrant des profondes significations de la vie.

Ce récit est une histoire authentique de vie et il s’est écrit presque spontanément pendant le processus subi par l’héroïne de détachement de la grande illusion du monde : Leela ou Maya. En s’appuyant sur un enfilage cinématique des images saisies de sa vie, l’auteur nous dévoile généreusement une expérience riche à travers son chemin conçu en tant qu’un voyage de transformation intérieure qui l’a amené à la rencontre du Soi, du Vrai, d’Arunachala.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 mars 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332890276
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-89025-2

© Edilivre, 2015
Du même auteur
Du même auteur :
Le nouveau Code civil – commentaires sur les articles des lois – auteur et coordinateur, Editions CH Beck, 2 ème édition revue et augmentée, Bucarest, 2014 ;
Tests grille, (pour le test d’évaluation sur les questions de droit), Editions Solomon, Bucarest, 2014.
Citation

« Le Soi n’a pas besoin de faire aucun effort pour acquérir la Réalisation. Il n’est pas question d’essayer de l’atteindre. La Réalisation est toujours et partout, elle est ici et maintenant. Tout ce qu’il faut c’est de se défaire de l’illusion qu’on n’est pas réalisé. »


Ramana Maharshi
Mot introductif
Cette lecture s’adresse en tout premier lieu à ceux qui ont perdu quelqu’un de cher ou pensent avoir été abandonnés volontairement ou involontairement par leurs partenaires. Le choc, la douleur, le désarroi, la colère, la déroute sont des sentiments presque inévitables pour ceux qui se trouvent dans cette situation.
Le livre pourrait également trouver son utilité pour ceux qui sont mariés ou dans une relation et qui seraient tentés de croire qu’une autre personne leur apporterait « l’accomplissement » qu’ils ne retrouvent plus auprès de leur partenaire actuel.
Enfin si quelqu’un est attiré par cette lecture purement et simplement sans raison apparente, il serait à même de découvrir, s’il ne l’a pas encore fait, que nous tous, nous ne sommes séparés qu’à un niveau conceptuel. C’est pourquoi le lecteur aurait le loisir d’être capté par mon histoire qui, d’une manière ou d’une autre, pourrait être aussi la sienne.
Peu nombreux sont ceux qui savent qu’une expérience traumatisante de toute nature serait leur chance de se réveiller de l’illusion dans laquelle ils vivent, d’apprendre qui ils sont pour de vrai, de se débarrasser de leur attachement, de redécouvrir la joie naturelle de vivre ou, plus précisément, de se laisser vivre sans aucun obstacle qui suscite l’émotion.
L’expérience décrite dans ce livre est vécue par moi et je suis heureuse de vous en faire part. C’est le chemin parcouru par le petit « moi » vers le « Moi » unique ou bien du « faire » à « l’être ». Je ne sais pas si je suis au bout du chemin et ça ne compte même pas, l’important c’est que je vis ici et maintenant dans un état de paix et de joie dont la ressource intérieure, inépuisable, m’appartient sans aucune contribution extérieure. Elle m’a toujours appartenu, mais j’ai ignoré ceci pendant plus d’un demi-siècle et j’ai erré en la cherchant dans la grande illusion du monde, nommée « maya ».
C’est comme si j’étais revenue à la vie de l’hypnose de l’aventure que je vivais et j’ai commencé à réaliser qui j’étais en réalité, seulement après avoir vécu l’expérience d’avoir été abandonnée par l’âme que j’aimais, le père de mon enfant, mon mari depuis dix-sept ans. Pendant tout ce temps, la souffrance était devenue ma meilleure amie. La douleur était si profonde et continue qu’à un moment donné je ne l’ai plus supportée et je m’y suis abandonnée tout à fait. En fait, j’ai commencé à lui résister. Ça a été comme une sorte de crucifixion ou une sorte de « mourir avant de mourir » comme dirait Eckhart Tolle, l’un de mes auteurs favoris.
Quand ça m’était devenu égal de mourir de douleur, parce que même la mort me paraissait une meilleure alternative, j’ai ressenti comment, des profondeurs, une paix intense s’élevait, une joie indescriptible. Quelque chose de sacré venait des profondeurs ou, plus précisément, cela se dévoilait à moi parce que cela avait toujours été là. Fugitivement d’abord, puis avec de plus en plus d’intensité jusqu’à ce que le silence total s’installe. Cela était partout. Même mon corps, où j’avais accumulé autant de souffrance, semblait avoir disparu.
C’est comme ça que j’ai appris que tout ce que j’avais cherché en dehors de moi était enfin en moi.
Et c’est alors que j’ai compris que nos relations avec les autres ne sont pas destinées à nous compléter, mais à nous apprendre que nous étions déjà complets.
Je ne t’aime plus
« Je ne t’aime plus ! Je veux expérimenter avec quelqu’un d’autre ! » Tels ont été les mots de mon mari, il y a quelques années. Je les ai reçus comme un coup de poignard au cœur. Je n’étais pas préparée à entendre quelque chose de pareil. Nous étions ensemble depuis dix-sept ans. Nous nous étions mariés par amour et nous avions dépassé bien des choses ensemble. Nous avions un enfant ensemble et Emma, ma fille, nous l’avions élevée ensemble depuis qu’elle était toute petite. Notre liaison paraissait indestructible. On ne s’est jamais disputé. Je croyais qu’on en était à se comprendre du regard, à lire nos pensées. Il me caressait du regard. J’avais en lui une confiance aveugle. Jamais je n’aurais imaginé qu’il puisse me blesser.
– As-tu trouvé une autre femme ? ai-je demandé, ébranlée à la pensée qu’il aurait été capable de faire une chose pareille.
– Non, pas du tout, a-t-il riposté fermement, notre relation ne fonctionne plus.
– Et l’enfant ? ai-je espéré timidement que le sens de la paternité aurait un sursaut.
– Il va s’y faire, a-t-il répondu implacablement.
Je ne pouvais pas croire que quelque chose de semblable puisse m’arriver. Mon mari, doux et plein de joie, s’était transformé subitement en quelque chose de bizarre. Il était froid comme un reptile, nous dormions séparés et, s’il ne passait pas ses nuits prétendument au bureau, il s’éternisait devant l’ordinateur et jouait aux échecs toute la nuit. De temps en temps, il me regardait droit dans les yeux et me disait qu’il ne m’aimait plus et que tout était fini entre nous. Je sentais qu’il me repoussait et que je n’étais capable de rien faire pour toucher son cœur. En fait, je n’avais plus de force et je sentais ne plus vouloir et pouvoir maintenir un tel état de choses. Tout paraissait étrange, dépourvu de sens. J’avais porté le fardeau des dernières années, pourquoi c’était toujours moi qui devais essayer de sauver la famille ? Une bizarre répulsion montait en moi depuis le plexus solaire. C’était quelque chose de sale, de très sale. J’allais l’apprendre bientôt.
J’ai cru qu’il s’agissait de ce que l’on appelle « crise de l’âge moyen », d’autant plus que ça en présentait les symptômes. Depuis quelque temps, il s’habillait en couleurs plus vives, il était plus absent qu’avant, il découchait souvent sous prétexte qu’il avait beaucoup de travail. Rien ne m’avait paru sortir de l’ordinaire. Il avait découché souvent depuis le début de notre relation. Il prétendait mieux pouvoir travailler la nuit et quelquefois même il travaillait à la maison pendant la nuit. Je l’ai cru. Qu’il paraisse absent et même fatigué ; de nouveau cela ne m’avait pas alarmé parce que nous venions de traverser une épreuve difficile pour notre famille, où le mari de ma sœur avait failli mourir. Il n’avait jamais été trop impliqué dans la vie de famille, aussi ai-je attribué son indifférence à la fatigue accumulée, d’autant plus que tout se passait vers la fin de l’année 2007.
Il me semblait de plus en plus qu’il avait un comportement d’adolescent, sa voix même paraissait changée. Il jouait sur la Wii ou même avec les petites autos téléguidées de notre fils David. Il se promenait en patins à roulettes. Il était passionné de jeux sur l’ordinateur, ça me coûtait de le voir ainsi. Il avait toujours été choyé comme « mon troisième enfant », mais je sentais que la femme que j’étais, le rejetait à cause de cet état d’adolescent plus accentué que d’habitude. Notre relation me paraissait presque incestueuse. Je ne lui en ai rien dit, j’attendais que ça passe. Cela n’a plus été le cas, car entre-temps il est parti.
Je me rappelle que, pendant une des rares nuits où il dormait encore avec moi, je lui tenais la main et j’essayais de réchauffer son corps reptilien. J’ai fait un songe, notamment que j’avais fait l’amour avec son cousin, un homme gentil et très aimable. Le songe paraissait si réel que j’ai cru m’être réveillée et j’ai longuement examiné ce que j’avais fait. Le sentiment de culpabilité était très profond, proche de la mort. Je ne pensais plus pouvoir vivre avec un tel fardeau. J’étais dévastée, je me demandais si c’était un songe et il me semblait être parfaitement éveillée. Ce n’était pas un songe, c’était une horrible réalité. Et pourtant cela avait été un songe. Quand je me suis réveillée pour de bon, cela m’a pris du temps pour me libérer de la culpabilité qui m’accablait. Plus tard, j’ai compris que, en fait, je recevais le sentiment de culpabilité que vivait mon mari. Il me trompait en effet depuis de nombreuses années, comme j’allais l’apprendre bientôt.
La nouvelle qu’il ne se sentait plus bien et qu’il voulait vivre une expérience avec quelqu’un d’autre, il me l’avait donnée entre Noël et le Nouvel An. Une tension soudaine s’était installée entre nous vers la fin de l’année. Quelque chose de flou et d’embrumé flottait entre nous. C’était à couper au couteau. Il était sombre et nerveux et, à un moment donné, il a levé la main pour me frapper, sans en arriver là. Jamais quelque chose de pareil ne s’était passé. De nouveau j’ai tout oublié et j’ai attribué cela au stress et à la fatigue.
Après avoir passé Noël avec ses parents et quelques amis, un jour il m’a dit sans sourciller (je crois qu’il avait longtemps préparé son discours) qu’il ne se sentait plus bien chez lui, qu’il ne me rendait plus heureuse. Il paraissait avoir des arguments : que nos sentiments s’étaient refroidis, qu’on ne faisait plus de choses ensemble, qu’on travaillait trop. Je ne pouvais rien dire, je l’ai cru et même je lui ai donné raison. À ce moment, il n’avait pas décidé de quitter la f

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