Biographie d’un humain parmi les humains
346 pages
Français

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Biographie d’un humain parmi les humains , livre ebook

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Description

François Rousseau est né au tout début de la Seconde Guerre mondiale. Pour lui donner une chance de survivre, sa mère l’abandonne sur le parvis d’une église. Recueilli par une vieille dame dans un petit village, et malgré les conditions de vie difficiles dans cette période troublée, il profitera de l’insouciance de l’enfance et s'attachera à cette vie simple. Cependant, après la guerre, sa vie change avec le retour de sa mère. Ce qui aurait dû être source de joie s'avère être un déchirement. Sa mère ne lui montre aucune tendresse, aucun intérêt. Heureusement, son père tentera de compenser les manquements maternels.
C’est ainsi que commence la vie de l’auteur. À travers son parcours et les obstacles qu’il a dû surmonter, il met en lumière les valeurs qui devraient être celles de tout être humain. Il démontre que nous sommes responsables de nos actes, de nos vies, et que chaque épreuve est la source d’une leçon, à nous d’en tirer le meilleur parti et d’apprendre à vivre le moment présent.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 décembre 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414158027
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-15800-3

© Edilivre, 2018
Préface de l’auteur
L’auteur franco – mauricien, par les liens du mariage, nous invite à parcourir son chemin, vers un retour à la simplicité des choses, à la communication, à la compréhension, un retour vers les valeurs qui représentent les assises de l’éducation, des rapports entre les humains
Sans elles, le monde se meurt, se déchire, et tout commence par la non acceptation de l’autre, et par l’imposition de ce < JE > dans son costume de l’intolérance
Uniquement fondé sur des faits réels, vécus, il a parcouru ce monde, s’est intégré aux peuples, adaptant son présent avec ses faiblesses physiques, ses séjours d’immobilité, mais en se servant d’eux pour comprendre, apprendre et offrir ce qu’il pouvait transmettre
Aujourd’hui affaibli, invalide civil et militaire, sollicitant l’aide de son épouse, il cherche à transmettre ses acquis. Il construit son bonheur sur des objectifs qu’ils se sont fixés ensemble tous les deux. Faire preuve d’écoute, d’humilité, de simplicité, de générosité, se contentant de ce qu’ils ont
Leur priorité, ne pas juger, ne pas s’interroger sur le pourquoi des choses, des événements, et admettre qu’ils puissent y avoir plusieurs vérités
Oui, on peut aimer réellement une autre fois, revivre une passion dans la sincérité, rien n’étant définitif pour ceux qui s’ouvrent au présent, considérant leur destin, comme simplement une épreuve
Chaque épreuve apporte son lot d’inconnus, de leçons, de luttes, d’acceptation, de combativité, d’humilité ; soit, elle vous détruit, soit elle renforce vos réactions, votre vision d’une vie meilleure
L’auteur détermine ses faiblesses, ses forces, comme une acceptation du moment présent, ou le bien et le mal ne font qu’un, et qu’il est inutile de juger, seulement dissocier l’un de l’autre, et faire preuve au maximum de tolérance et de repentir
La période noire
ILS ARRIVENT !! ILS ARRIVENT !!
Ils sont à 100 kilomètres de la capitale !!!
Ayant balayés toutes nos forces, malgré les résistances héroïques de nos troupes, rien ne les arrêtent.
Le peuple commence à s’agiter, mais on croit encore aux miracles, on les espère, nos garnisons restantes, en alerte arriverons bien à les stopper
Après l’envahissement de la POLOGNE, la marche forcée vers l’ouest, l’envahissement du Luxembourg, la résistance héroïque de la Belgique, les français pensaient échapper à cette folie destructive < pas chez nous > entendions nous des incrédules et l’on continuait à s’endimancher, à festoyer, à fréquenter les boîtes à la mode, à profiter des frivolités de la vie parisienne, comme si on voulait s’enivrer, oublier la réalité d’un présent dont nul n’imaginait les lendemains
Les voilà à 80 km
Les titres des journaux s’affolent, se bousculent, de moins en moins d’insolites, uniquement des faits réels du front, avec la certitude d’une immense marée envahissant notre pays
Les bruits fusent, bonnes ou mauvaises nouvelles, rumeurs amplifiées, une immense vague déferle sur les routes, alertant le monde économique, et bureaucratique.
Partout cette exclamation < mais que font nos armées > ! < Ou se trouvent-elles ? >
Les Allemands campent à 60 km de Paris
Un vent de folie traverse la capitale. Le gouvernement vide ses ministères et déjà empile dans des convois militaires leurs dossiers, mobiliers, trésors de la République, pour se réfugier à VICHY dans l’ALLIER derrière la ligne Marginaux qui désormais, coupe en deux le territoire
Le gouvernement s’y installe avec l’Etat-major des Armées, pour la première fois, les avions de la Lufthansa bombardent Paris, épisodiquement pour bientôt faire place à des alertes continuelles, pour devenir de plus en plus destructives.
Panique, peur, angoisse, à chaque son des sirènes d’alerte, il faut courir vers les abris, dans les caves, fuir, fuir à tout prix cet enfer
Ainsi débuta l’exode, chaque famille voulant fuir à tout prix, enclencha un chaos inimaginable, déclenchant, une panique générale, confuse, où se développa une agressivité, et des conflits, même avec ses amis, un seul impératif s’enfuir
Des ballots, des valises, des meubles jonchent les trottoirs et se chargent sur des voitures, des camions, des charrettes pour ceux qui en possèdent, pour les autres, il faut prendre la route avec le minimum, et après un dernier regard de tristesse, d’abandon, s’éloigner parmi cette foule grandissante d’errants, processions d’êtres humains, vers l’espoir d’un monde meilleur, du moins sécurisé
Sur des kilomètres, ils marcheront péniblement, ne cessant de se multiplier en nombre. Ils dormiront à la belle étoile, sur les bas côtés des routes, qu’il vente, pleuve ou gèle, devant se coucher dans les fossés, pour éviter les balles des mitrailleuses des attaques aériennes sur les convois
Bien vite arrivera le souci de se nourrir, les quelques victuailles prises à la hâte avant le départ ne tiendront pas longtemps. Un point d’eau deviendra une source de disputes, parfois de violences, d’attentes. On finira par se jauger, s’évaluer, naîtra la jalousie, il n’y aura pas de pitié pour les faibles, et s’ils venaient à perdre la vie, on se chargera de les dévêtir, de s’accaparer le peu qu’ils possédaient, on les abandonnera sans aucunes sépultures
On bafouera les lois, seuls les plus forts et les chanceux s’en sortiront. Naîtra la délation pour un quelconque avantage, la jalousie, la cruauté toujours alimenté par la nécessité de survivre. Les yeux ne manqueront pas de s’attarder, sur ceux qui possèdent des animaux de ferme
On ne peut trouver pire exemple de misères, de tristesses, d’égoïsmes, de méchancetés, de rivalités, mais aussi de courage dans cette marche de l’espoir avec l’hantise de se nourrir, et de survivre
Parmi ces naufragés de l’exode, une jeune femme, dans un vêtement de pluie, avec un sac à dos, une valise, et un panier en osier ou sommeille un bébé d’à peine un mois, marche à pas lent.
Son visage sanglote, son cœur se serre, elle ne peut retenir ses larmes. Arrivée face à une église, elle franchit les quelques marches pour s’arrêter sous le porche, et là, elle dépose le panier d’osier avec l’enfant, avant de s’éloigner, elle passe un collier autour de son cou et dépose une enveloppe avec le certificat de naissance du petit (FRANEC BORKOWSKA de père inconnu) En larmes elle s’enfuit, le cœur brisé, avec la sensation d’être morte. Un dernier regard comme une demande de pardon, puis rejoint le convoi
Elle se retourne maintes fois, sentant à chaque pas, son corps se déchirer encore un peu plus, il lui semble entendre son fils crier. Elle prie tout au long de son parcours, espérant qu’un serviteur de dieu le découvre et sauve ainsi son bien le plus précieux
Elle n’ignorait pas que le petit n’aurait pu supporter le voyage sans nourriture, ni protection, une errance dans le froid, la pluie, la faim, et l’incertitude qu’une simple alerte aérienne pourrait la rejeter, elle, dans le domaine des ombres. Alors que deviendrait il, en ces temps marqués par l’unique volonté de survivre, qui se chargerait de ce bambin, en plus un étranger, descendant de ces exodes de 1932 et 1938 ou près de 700 000 polonais s’enfuirent de leur patrie, sous la tyrannie de Staline
Oui, cette femme a déjà connue les routes, la fuite, les privations avec sa famille, un périple de 3000 km à pieds, en fourgons à bestiaux pour arriver au pays de la liberté. Deux membres de sa famille n’ont pas survécus (sa mère et sa sœur)
Quelles souffrances physiques et morales de devoir se séparer de sa chair, un abandon du fruit de ses entrailles
Si peu de choses séparent la raison de la démence, les peines et la folie, l’irraisonnable et l’imprévisible, sans avenir, morte de douleurs, et devenu insensible a autrui
LE SACRIFICE
Quelle grandeur, ce sacrifice, faire taire son moi. Prendre et accepter cette décision très lourdes de conséquences sur son présent, son avenir pour < un au revoir ou un adieu > la fin de soi-même
Essayer de lui donner une chance à défaut de protections qu’il méritait
Se sacrifier, tel le christ sur la croix pour sauver les âmes, et la rémission des péchés des humains
Se sacrifier par la peine et le chagrin, pour sauver un être et ainsi lui ouvrir la voie de son avenir
Mère courage, pas assez félicitée, pas assez aidée, en plus de tes peines, tu subiras les outrages de ceux, qui te jugeront pour cet acte d’abandon. Hors tu renonces à lui pour le préserver, le sauver. Combien de par ce monde êtes-vous prête, à faire ses sacrifices, et pourtant jamais on ne parlera de vous, de votre courage, de votre abnégation pour les autres
TON SANG, TES LARMES, TON CŒUR, formeront les pétales de leurs vies
Les guerres pour assouvir un pouvoir,
Une soif de conquêtes, d’enjeux économiques,
D’un prestige de domination d’un fanatique,
D’idéologie politique, ou soif d’un fou,
De profits illicites de multinationales des armes.
En son nom, ce qui est impensable, injustifiable
Devient mutilations, souffrances, atrocités, abus,
Perte d’êtres chers, d’inconnus, de victimes
Dont le sang rougit les ruisseaux, les rivières,
Y aura-t-il un jour ou ses eaux redeviendront
Claires pour l’éternité ?
L’exode
Chaque jour pèse sur hier, et augmente l’incertitude du lendemain
De ces colonnes humaines ne sortent que désespoirs, détresses, complaintes, et cris. Des relents nauséabonds flottent dans les airs, signes d’une hygiène délaissée, par manque de moyen. Les vêtements trempés par les intempéries, souillés par la boue séchant à même les corps. Les rayons de soleil ne suffisent plus à réchauffer leurs os
Tout devient sujet à dispute, si cela ne s’aggrave en bagarre : les vieux qui t

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