Ce n était qu un malentendu
177 pages
Français

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Ce n'était qu'un malentendu , livre ebook

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Description

Alors que le poste qu’elle convoitait lui échappe, Fanny Merle-des-Isles croise Mathéo, pilote de ligne et navigateur sans boussole, qui traverse son chemin avec la force et l’impermanence d’un tsunami faisant table rase sur ses croyances... Commence un voyage intérieur ponctué de prises de conscience libératrices qui laissent émerger une autre réalité.


En quête de sens, elle découvre que le bonheur n’est pas cette chance qui vous choisit au hasard mais une capacité qu’acquièrent ceux qui ont voyagé à la découverte des autres, tout en allant à leur propre rencontre. Elle apprend la résilience et la force de vivre avec ses blessures à travers le Kintsugi, un art ancestral japonais qui sublime les objets cassés avec de l’or.


L’histoire de Fanny est une invitation à aller au-devant de ce que nous ne connaissons pas, à suivre une intuition, à grandir loin de nos certitudes et de nos croyances. En voyageant avec Fanny, du Brésil au Japon, en partageant ses tourments et ses victoires, en testant vous aussi, les clés et les nouvelles habitudes inspirantes qui lui sont confiées au fil de son voyage, vous faites assurément un pas vers votre propre bonheur.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 avril 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782381535869
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

CE N’ÉTAIT QU’UN MALENTENDU
 
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.

Kristel ROY
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
CE N’ÉTAIT QU’UN MALENTENDU
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Madame, Monsieur, Bonjour
Ladies and Gentlemen, Good morning
 
Je suis heureuse de vous accueillir à bord de ce vol pour un voyage via le Japon, le Canada et le Brésil à destination d’une terre inconnue, la vôtre.
 
De turbulences en zones de croisière, de décollages enivrants en atterrissages mouvementés, vous découvrirez de nouveaux espaces et de nouvelles possibilités.
 
Le bonheur, ce n’est pas une fatalité ou cette chance qui vous choisit au hasard. C’est une capacité qu’acquièrent ceux qui ont voyagé à la découverte des autres, tout en allant à leur propre rencontre. C’est une capacité à vivre nos rêves en passant à l’action.
 
En partant à la découverte de Fanny, de ses tourments et de ses victoires, vous faites assurément un pas vers votre propre bonheur. L’histoire de Fanny est une invitation à aller au-devant de ce que nous ne connaissons pas, à suivre une intuition, à déplacer notre caméra pour découvrir un autre angle de vue. Autour et à l’intérieur de nous. C’est une invitation à grandir loin de nos certitudes et de nos croyances, à prendre le temps d’écouter et d’observer, de s’écouter et de s’observer.
 
Je vous souhaite un très agréable voyage…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Elles ne sont point lâches, comme le sont les hommes.
Certaines fleurs trouvent leur gloire dans la mort. Ainsi les fleurs de cerisiers qui s’abandonnent librement aux vents (…). Durant un court instant, les fleurs voltigent comme des nuées de joyaux et dansent dans les eaux cristallines, puis, cependant qu’elles glissent au fil riant de l’onde, elles semblent dire : « Adieu Printemps ! Nous partons pour l’éternité ! ».
Kakuzô Okakura
 
Cette nuit, le temps s’est arrêté quelque part entre l’air vivifiant des grandes plaines canadiennes et la douceur de l’hiver austral brésilien…
 
J’ai dû faire un mauvais rêve.
 
 
 
Télé-Québec
« Mesdames, Messieurs, Bonsoir,
Un seul titre dans l’actualité de ce vendredi 10 mars, la disparition des radars d’un Airbus-340 de la compagnie canadienne Transatlantic avec 228 passagers et douze membres d’équipage à son bord. Il effectuait la liaison entre Montréal et Rio de Janeiro. L’avion aurait pu être frappé par la foudre à son entrée sur le territoire brésilien. Les conditions météorologiques étaient mauvaises dans cette partie du globe.
Dans l'appareil, 27 nationalités étaient représentées, dont 102 Canadiens, 53 Brésiliens, 20 Français, 12 Américains et 10 Chinois…
D’importants moyens ont été engagés par le Brésil et le Canada pour retrouver d’éventuels survivants. C’est une catastrophe aérienne comme jamais le Canada n’en a connue ».
 
 
 
Mon cauchemar continue. J’entends une voix qui semble le résumer mais je ne vois rien. Du son sans images. Je dors profondément. Je vais me réveiller.
 
Quelques heures plus tard…
 
« 240 morts. Aucun survivant. Des milliers de personnes touchées par ce drame aux quatre coins du globe.
Les familles endeuillées sont abasourdies et pleurent leurs proches. Humbles face à l’univers, elles se rappellent la fragilité de la vie et l’importance de la vivre à sa juste valeur. Quelle est sa valeur ?
Ceux qui n’ont pu embarquer sur ce vol, perturbés par un changement de programme, retenus par une obligation ou arrivés en retard, mesurent leur chance sans parvenir à l’apprécier. Paradoxalement, certains vont sombrer dans la dépression, souffrir d’une névrose obsessionnelle rongés par la culpabilité d’avoir survécu. Injuste conséquence.
Le personnel de la compagnie canadienne pleure ses collègues. Les deux pilotes chevronnés de ce vol maudit avaient pourtant l’habitude d’effectuer cette ligne et n’avaient rien pu faire pour éviter ce drame. Les navigants les plus fatalistes sont rattrapés par la réalité et une peur, celle qu’un jour, ils ne reviendront peut-être pas, eux non plus. À partir de ce jour, l’insouciance affichée et leurs sourires généreux cacheront un drame du passé ».
 
Au loin, j’entends ces mots qui font écho à mon cauchemar.
En ouvrant les yeux, j’aperçois les images d’un crash sur une TV accrochée au mur qui me fait face. Qu’est-ce que je fais dans cette pièce que je ne connais pas ?
Je tente de me redresser mais j’en suis incapable. La mémoire et la conscience me reviennent subitement en apercevant ta photo en médaillon parmi d’autres et je comprends où je suis.
Je ne rêvais pas.
 
PREMIÈRE PARTIE
 
Après avoir jeté un œil rapide dans le frigo, j’écris la liste des produits manquants à la hâte (moins drôle et passionnante que la liste de mes envies). J’attrape les sacs recyclables et le sac congélation. Le frigo se vide à une telle vitesse que les courses sont devenues une corvée au fil du temps. Il a l’air de faire bon dehors. Pas besoin de veste. Je prends les clés de la voiture et de la boîte aux lettres posées sur la console en teck de l’entrée et descends prudemment les escaliers étroits et en colimaçon de l’immeuble.
Je croise Jean, notre voisin qui visiblement profite de son jour de repos pour aller faire un footing.       
J’ouvre ma boîte aux lettres. Entre une facture de téléphone et un relevé de la banque, je trouve une lettre portant le logo de mon entreprise. Je déchire l’enveloppe et découvre qu’il s’agit de la réponse à la sélection au poste de Responsable des Ressources Humaines que je convoitais.
 
« Chère Madame,
Malgré l’intérêt que présente votre profil, votre candidature pour le poste de Responsable des Ressources Humaines n’a pas été retenue… ».
 
— La journée commence bien. Ils n’ont même pas daigné m’appeler pour me le dire…
Je me dirige vers le parking et ouvre la portière de la voiture de façon automatique. Je m’assieds et pose les bras et la tête sur le volant.
Je sors mon téléphone et appelle Cali. Mon amie a toujours les mots qu’il faut pour me rebooster. Elle a plusieurs années d’avance en matière de relativisation des événements. Elle sait toujours trouver les mots justes… mais aujourd’hui le téléphone bascule sur sa messagerie. Je sors de la voiture en claquant la porte et remonte chez moi. Les courses attendront.
Effondrée sur le canapé du salon, je me repasse le film et rumine le pourquoi et comment de cet échec. Qu’avais-je pu dire ou ne pas dire ?
Qu’est-ce qui m’avait manqué ? N’en avais-je pas fait trop ?
J’en profite aussi pour me convaincre que je suis vraiment ma

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