Chroniques anachroniques - La sexalogie
54 pages
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Chroniques anachroniques - La sexalogie , livre ebook

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Description

Vacances : un bien grand mot, agréable à tous. Congés : un bien gros mot pour certains. Instaurés douze années avant sa naissance, souvent Jean-Ga se demande s'ils n'ont pas été créés pour lui tant il en a profité, jusqu'à l'impression de passer sa vie en vacances ! Tout petit, l'école primaire fut une promenade... à un point tel qu'il devint professeur puis instituteur ! Qui ne rêve pas des fameux congés scolaires ? D'un poste sous le soleil marocain ? De rafting et d'escalade l'été ? De ski en hiver ? Avec une soif inextinguible de la vie, l'auteur court après l'aventure et le dépaysement. Dans ce volume autobiographique, il fait la part belle aux loisirs, et s'il est aujourd'hui retraité sexagénaire, remis partiellement d'un grave AVC, il témoigne d'un enthousiasme débordant et contagieux.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 juillet 2016
Nombre de lectures 2
EAN13 9782342053678
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0049€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Chroniques anachroniques - La sexalogie
Jean-Garib
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Chroniques anachroniques - La sexalogie
 
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
 
 
 
 
Introduction
 
 
 
Pourquoi un tel titre ?
Il ne s’agit pas d’un traité de sexologie, quoique vous verrez, parfois, un grain de sel qui vous égayera. Puis, attendez : « ADIEU Maîtresses », chaud, chaud !
C’est un synonyme d’ hexalogie, signifiant une suite de six ouvrages différents…
Chroniques, relatant des périodes de ma vie.
Anachroniques, car déjà très éloignées de la vie folle que nous menons à l’heure actuelle…
En outre, le titre s’accorde avec mon âge : je suis sexagénaire.
L’écrit est pour moi une thérapie, ainsi que la lecture et aussi la peinture, à laquelle je me suis initié.
Pourquoi ?
Le 1er décembre 2004, voici déjà plus de dix ans, frappé par un gravissime AVC !
Devais-je me laisser aller ou lutter ?
J’ai décidé de me battre malgré une horrible hémiplégie gauche. Les efforts ont payé : je remarche assez bien, non sans douleurs…
 
 
 
Voici le premier tome appelé : « Une vie de vacances »
 
 
 
Première décade
Autant qu’il m’en souvienne, j’ai toujours eu de la chance.
Non que je sois né avec une cuiller d’argent en bouche, bien au contraire, de famille aimante mais modeste ; je me suis fait par moi-même et en suis fier !
Ayant même l’impression de passer ma vie en vacances.
Tout-petit, l’école primaire fut une promenade…
Suis-je donc né sous une bonne étoile
Il semblerait que oui !
Bien que je ne croie pas aux horoscopes :
Je suis né Poissons, en mars 1947.
Donc signe d’eau.
Dans l’horoscope chinois : cochon (je confirme) de feu, le diamant de cet horoscope, paraît-il !
 
Donc signe d’eau et de feu, d’où une certaine ambivalence qui me caractérise assez bien…
En outre, 1947 fut une année particulièrement excellente pour les crus viticoles ; et je descends de plusieurs générations de viticulteurs.
Les grandes vacances duraient de juillet à octobre.
Entre deux bains dans la rivière toute proche, durant tout l’été, ma sœur, mes deux frères et moi, nous aidions aux travaux de la vigne, notamment au ramassage et triage des raisins de table, avant leur expédition.
Deuxième décade
Passé la première décade de ma vie, dont vous trouverez plus d’informations dans le deuxième ouvrage, dans mon hexalogie, nommé :
« Le marôdeur des cœurs ».
De 11 à 20 ans, cela fut pénible, surtout à son commencement !
Pensez, j’avais juste onze ans, je me retrouve en internat à cinquante kilomètres de la maison.
Heureusement, mon frère Claude, est enfermé comme moi, deux classes au-dessus. En fait nous étions internes chez les frères des écoles chrétiennes, institutions de qualité dont les résultats étaient probants ! Nés d’une famille très catholique, nos parents pratiquants assumaient leurs convictions. Ils ne manquaient jamais la messe du dimanche pas plus que toutes les fêtes religieuses, faisant suivre toute la fratrie. Ma mère réussissait même l’exploit de nous entraîner aux vêpres…
Un jour, alors que j’étais encore tout petit, ayant remarqué que tous les curés possédaient souvent des Renault 4 chevaux (ma voiture préférée du moment), je déclarais : « Plus tard, je serai curé ! »
Pour Noël, j’eus une magnifique 4 CV, dont je me souviens toujours.
Ma mère but du petit-lait, car son plus grand souhait était qu’un de ses trois fils se destine à la prêtrise !
Évidemment, je changeais d’objectif, lorsqu’après des sorties dans les bals, j’y connus mes premiers flirts, de plus en plus nombreux. Mes frères ne se privaient pas de me chambrer à propos de mes écarts, moi, le petit chouchou de sa Maman ! Cependant, elle se calma quand elle sut que je fréquentais Modée (pensez : la plus jeune fille d’une femme médecin, profession encore exceptionnelle à cette époque). Il faut dire que ma mère avait perdu deux enfants âgés d’un an, alors comme j’étais son dernier, elle veillait sur moi, me couvait, telle une mère poule, me défendait bec et ongles lorsque mes frères m’ennuyaient, prétendant : « Laissez-le tranquille, le pauvre, il a ses petits intestins fatigués ! » Sa phrase fétiche, que j’ai entendue des milliers de fois, finissait par m’énerver…
 
En pension, les résultats étaient payants…
Peu de frères étaient enseignants, beaucoup de civils mâles.
Chaque soir, y compris pour les externes, un devoir surveillé pour tous, puis noté, venait constater notre progression.
La même opération se renouvelait la semaine suivante, avec parfois des interros surprises.
C’était donc un contrôle quasi-permanent et continu, de la sixième à la terminale…
Nous aimions beaucoup le sport : le prof d’EPS, Monsieur Garric, savait motiver ses troupes ; il nous conduisait souvent hors les murs, où, dans un terrain vague, nous faisions de l’endurance.
Certains jeudis, il nous emmenait faire des compétitions de cross-country.
Il avait à sa disposition une immense salle de sport, juxtaposée à la salle des fêtes, emplie d’agrès, plafond à neuf mètres de hauteur, sautoir et matériels divers.
Il souhaitait faire de nous des gymnastes accomplis :
Barre fixe et barres parallèles étaient ses favoris.
Aussi nous étions nombreux à avoir de belles musculatures.
Nous rivalisions d’épaules, biceps et pectoraux, plus abdominaux en tablettes de chocolat…
Pour ma part, la barre fixe avait mes faveurs, mais souvent, je grimpais également la corde lisse, en équerre, s’il vous plaît !
Vous avez compris que l’éducation physique était ma matière préférée.
Vous découvrirez que cela a été le cas durant toute ma vie, me permettant de découvrir d’autres sports. Ils m’ont tous beaucoup aidé.
À vingt ans, le bac sciences expérimentales en poche, je quittais enfin l’internat, me promettant une année sabbatique pour oublier la dureté subie… Et découvrir de nouveaux horizons !
À l’internat, nous avions deux cours différentes et, durant la récréation, si j’avais un coup de blues, j’avais la permission d’aller retrouver mon frère pour bavarder… Notre internat se trouvait à Béziers, genre de boîte à bachot, où l’on nous faisait bosser énormément, avec une discipline de fer !
Pendant les récréations, dans chaque cour, chaque classe disposait de son propre terrain de jeux, délimité par de la peinture au sol. Après la rentrée, jusqu’à fin décembre, c’était « le ballon prisonnier ». Au deuxième trimestre : « basket-ball ». En fin d’année scolaire, comme il faisait plus chaud, l’activité obligatoire devenait le « volley-ball ». Ainsi, jamais de temps mort, ni de bagarre, et repérage facile des plus aptes à pratiquer un sport collectif !
Malgré une sévère discipline ; nous en gardons quelques souvenirs ; tout ne fut pas négatif, loin de là !
 
À Montpellier, je m’inscrivis à la fac de sciences pour faire de la biologie.
Manque de pot, il y avait aussi de la géologie et des maths de haut niveau.
Et plus personne pour me faire travailler.
Je logeais dans une chambre en ville, près du Peyrou. Mon père ...

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