Dans le lit du diable
240 pages
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Dans le lit du diable , livre ebook

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Description

Dans le lit du diable est l'histoire de Madeleine, une adolescente en classe de première scientifiques, qui verra sa vie basculer du jour au lendemain et ses rêves tombés dans le néant. Elle se retrouve dans un foyer « magico-mystique » non désiré, où elle vivra le martyre. Mariage qui donnera naissance à trois enfants légitimes (un garçon et deux filles). Madeleine violée, enfants violés. D'une naïveté déconcertante, elle subira les peines du magico-mystique Tapouko, étudiant en première année de psychologie et issu d'une famille pauvre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 avril 2015
Nombre de lectures 11
EAN13 9782332881151
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-88113-7

© Edilivre, 2015
Dédicace


Je dédie ce roman au Pape François Premier, cet humble serviteur de Dieu dont j’admire : son humilité, sa prestance et sa vigueur. Que le Dieu tout puissant, créateur du ciel et de la Terre, l’Eternel des Armés soit son guide ; en l’accordant : Sagesse, Amour et Prospérité. Egalement à tous les chrétiens du monde.
Remerciement
Je remercie tous les Hommes de Dieu qui m’ont aidée de près comme de loin. Merci à Mr et Mme Tafen Dirane (le couple Foly Dirane), grâce à eux que j’écrive ce roman. À mes parents Mr et Mme Kameni Innocent. À mes très chers enfants pour leur encouragement. À Mme Mbouyom Jeanne Marcelle pour son encouragement. À ma grande famille. À Mme Ngamassi Cathérine pour ses précieux conseils. À Mr Atana Ndono Jean Chrisostome pour son soutien incontestable. À Mr Nguegang Pokwo Cyrille pour son soutien. À Mr Puengue Kamga Daquin pour son soutien. Aux amis et connaissances.
Un excellent merci à tous mes ennemis qui ont été mes marchepieds.
« Un ennemi est le meilleur fortifiant qui soit ; à une condition, regarder le mal et non la personne »
Kameni Y. L. Christelle
Au moment où je rédige les remerciements, Jeudi 5 Décembre 2013, à 22 heures passées de quelques minutes, le téléviseur qui est en face de moi annonce le Décès d’un géant de ce monde : Nelson Rolihlahla Mandela. Je crie : « Oh ! Une bibliothèque qui s’éteint ». Le regard que j’avais pour ce géant du monde à qui je rends un grand hommage, était plus que de l’admiration. Ce que je retiens de lui : 27 ans de prison politique afin que son pays soit libéré de la ségrégation raciale. Il vote pour la première fois lorsqu’il sera élu à la tête du pays à 76 ans, et… La liste est longue. Ma prière : que le Seigneur tourne un regard particulier vers sa génération et qu’elle soit à jamais bénie.
Dans le lit du diable
Cet affreux cauchemar commence dans les années 90 plus précisément en 1998. Madeleine est une jeune adolescente qui vient à peine de voir ses menstrues, il y a juste quelques mois. Intelligente, le génie de la modeste famille de douze enfants, issus d’un même père et d’une même mère. Elle n’était ni l’ainée ni la cadette de la famille. Ses parents ont eu la chance d’être Tagne et magne à la puissance quatre. Tagne et magne est un sobriquet qu’on donne aux parents qui ont fait les jumeaux. Alors les parents de madeleine ont fait quatre fois les jumeaux d’où le nombre important des enfants.
Madeleine était calme, je dirai même timide à la limite ; mais travailleuse et sage. Toujours parmi les trois premiers de sa classe, elle est et demeure master des matières scientifiques : mathématiques, chimie et physiques. Elle obtint toujours la meilleure note en ces différentes matières. Madeleine, une adolescente de quatorze ans qui était déjà en classe de première scientifique ; dans un collège de la ville de Yaoundé, la capitale politique du Cameroun.
Brillante dans les matières scientifiques mais presque nulle en littérature, madeleine se faisait aider par ses proches.
Pourtant, Madou comme l’appelaient affec­tueusement ses proches ne savait pas que l’aide venant d’un proche de la famille, allait transformer son rêve de devenir pilote ou médecin en cauchemar.
Madou caressait le rêve d’être parmi les premières femmes pilotes en Afrique, plus particulièrement au Cameroun ; ou du moins à défaut de devenir pilote, elle rêvait d’être parmi les meilleures chirurgiennes ou neurologues de son continent.
Elle a toujours vu grand dans tous ceux à quoi elle s’adonnait. Pensait ou rêvait Madou savait joindre l’utile à l’agréable. Malgré son programme très chargé par ses études et ses travaux à la maison, elle faisait les cours de danse. La preuve, elle avait été sélectionnée parmi les premières émissions de délire, une émission de la chaîne nationale CRTV (Cameroun Radio Télévision). Qui demandait à être une grande danseuse pour y participer.
Ajouter à tout cela c’était une chrétienne née de nouveau : elle avait accepté Jésus-Christ comme son Seigneur et son Sauveur. Ayant reçue son baptême à l’église baptiste. Madou est une chrétienne convaincue et convaincante.
Lorsqu’elle était à la maison, elle était soit dans sa chambre en train de faire ses mathématiques, chimie ou physiques ; soit à la cuisine en train d’aider sa maman dans les travaux ménagers. Elle ne restait jamais les bras croisés, non il fallait absolument qu’elle fasse quelque chose de bénéfique ou de productive ; il était aisé de la remarquer, lorsque vous vous rendez dans la concession de ses parents.
Toutefois si vous ne la trouviez pas à la maison, elle était soit au collège ; soit à l’église où elle se rendait quatre fois la semaine : Le mardi soir pour l’étude biblique, le jeudi soir pour la prière, le samedi après-midi pour les entrainements à la chorale : elle chantait en soprano (première voix). Et le dimanche matin au culte.
C’est clair que Madou avait un programme hebdomadaire bien rempli. Madou aimait aider ses proches ; gentille, souriante et toujours en train de chantonner. Elle avait de très bon rapport avec tous les locataires de leur concession : toujours prête à donner un coup de mains à qui la sollicitait.
Madou était une adolescente pleine de vie. Ses rêves différents de ceux d’autres adolescentes. Elle n’était pas du genre à rêver d’avoir un prince charmant plein aux as. Non, il n’était pas question de dépendre de qui que se soit.
Pour elle, elle voulait par son travail et sa bravoure, se tailler une place de choix dans la société. Son père lui fit comprendre, que la beauté était passagère, néanmoins l’intelligence, la sagesse et la beauté ouvraient toutes les portes. Elle savait se donner aux études, elle était à même d’étudier dans une boite de nuit ; peu importe le vacarme qui soit autour d’elle. Si elle veut étudier elle le fit si bien que, vous criez, pleurez, elle ne se déconcentre point.
Raison pour laquelle elle gagna la confiance totale de son papa, qui avait noté et apprécié sa capacité de se donner entièrement à ses études. Il l’apprécia beaucoup, aimait la compagnie de sa fille, l’amenait partout où il se rendait ; il discutait particulièrement avec elle. Lui montrait comment il gérait ses affaires.
Madou était très ingénieuse, lorsque son père lui donnait du pain, ou un gâteau à distribuer ; elle coupait ceci en douze morceaux, laissait le soin à tous, de l’ainé à la cadette de prendre un morceau ; puis elle prenait le dernier morceau. Humble dans tout ce qu’elle fît. Pensait grand dans tout ce qu’elle imaginait.
Elle avait même dit à son papa.
– Papa sais-tu ? Un jour je vais déposer ma candidature pour être présidente de la république du Cameroun.
– Ah !!! Ma fille c’est magnifique, sais-tu que cela demande beaucoup de disponibilités et de responsabilités ?
– Je suis consciente de tout cela, mais je le ferai.
– Dans notre société les femmes n’ont pas beaucoup de chances de braver un poste pareil ma fille.
– Peu importe, l’histoire retiendra que j’avais postulé pour être présidente de la république du Cameroun.
– Beaucoup de courage ma fille.
– Merci papa.
Madou, en plus de sa vivacité était audacieuse dans ses pensées, ses actions.
Elle n’est qu’au premier trimestre de l’année scolaire. Elle doit présenter le probatoire : le destin décidera autrement.
Madou se faisait aider par ses proches en littérature. Alors le jeune Tapouko qui l’aidait était un ami de la famille.
Tko, comme l’avaient surnommées ses camarades, était un jeune homme de vingt-quatre ans qui faisait première année de psychologie. Tko était quelqu’un aux apparences joviales, toujours en train de sourire, fier de lui comme un enfant de bonne famille. Toujours tiré à quatre épingles, bien chaussés, un teint noir, bonne mine ; on dirait un fils de bonne famille ou « fils de boss ». Il était d’une éloquence inénarrable. Tout le monde se plaisait en sa compagnie. Doux, souriant, il avait un regard insaisissable.
Il était en réalité issu d’une famille misérable ; Tko était l’ainé de sa famille qui ne comptait que trois enfants. Né à l’ouest du Cameroun il arrive à Yaoundé après l’obtention de son baccalauréat et s’inscrit en psychologie.
Alors comment est-il devenu ami de la famille ? Simple ! Le père de Madou avait les maisons à louer dans sa grande concession. Il y avait des appartements, studios et chambres.
Donc il y avait toutes les catégories de personnes qui y logeaient : des étudiants, des jeunes mariés et des vieux couples.
Tko avait ses camarades de psychologie qui y logeaient. La plus grande maison au centre était celle du bailleur le père de Madou.
Tko venait rendre visite à ses camarades, soit pour réviser soit pour discuter. C’est alors qu’il fît la connaissance de la famille et se familiarise aussitôt. Souriant et très éloquent il impressionne la famille par les histoires qu’il raconte. Il aborde la maman de cette dernière pour la première fois, étant impressionné par le nombre d’enfants il désirait savoir si tous les enfants étaient issus d’une seule femme, malgré l’information venant de ses camarades, il voulait se rassurer à la source. Ainsi il fit la connaissance de toute la famille surtout de Madou vers qui il s’intéresse particulièrement.
Discute avec elle sur les remarques observées, depuis qu’il visite la famille.
– À première vue, on dirait que tu es la camériste de la famille ; c’est toi qui travaille tout le temps. Au début j’ai cru que tu étais la domestique, ensuite j’ai pensé que tu sois une cousine ramenée du village pour aider ! Pourquoi es-tu la seule à faire tant de travaux ?
– Non, les autres travaillent également ; je p

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