De Paris à Dubaï en quête du savoir
480 pages
Français

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De Paris à Dubaï en quête du savoir , livre ebook

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Description

Dans la France des années 80, Michel Gourdon connaît une ascension sociale et des succès professionnels fulgurants puis il perd tout ; sauf quelques amis et ses ambitions. Ces évènements vont forger son envie de comprendre le sens de la vie et sa quête de spiritualité, qui le conduiront au gré du hasard et des rencontres en Europe de l’est au moment où l’ancien régime s’écroule, puis en Asie où il décide de s’expatrier. Il s’y reconstruit, se remarie, fait un enfant et savoure la vie et ses turpitudes. Puis il s’installe à Dubaï, pays de toutes les opportunités, où tout brille, et où il se refait une santé financière.

L’auteur nous fait ici le récit d’une quête spirituelle et professionnelle, basé sur les événements de son histoire personnelle, illustré de réflexions sur la politique, la religion, l’éducation...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 juillet 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332952936
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0112€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-95291-2

© Edilivre, 2014
I Prologue
I
Comme c’est la première fois que je me lance dans l’écriture, je découvre le plaisir de me laisser emporter dans la rêverie et de me promener allégrement dans le temps. Dans ma mémoire, devrais-je dire. Là où nous entreposons quotidiennement toutes sortes d’informations. J’emploie le mot “entreposer”, car la plupart d’entre elles ne nous servent à rien, car presqu’aussitôt oubliées, voire ignorées. Et pourtant, dès que nous commençons à réfléchir, nous nous apercevons que beaucoup d’informations stockées au fil des années, auxquelles nous ne pensions plus du tout et dont souvent nous ignorions même jusqu’à l’existence, nous reviennent en mémoire comme ces bulles qui remontent et apparaissent à la surface de l’eau. Sans qu’on sache d’où elles proviennent, ni ce qui les a fait bouger.
Il est cinq heures du matin, et je ne peux pas dormir. Comme souvent, mes pensées m’empêchent de trouver le sommeil. Est-ce que ce projet va marcher ? Est-ce que l’argent va rentrer ? Pourquoi rien ne marche comme je le souhaite ? Est-ce mon destin ? Quel est mon chemin, ma mission sur terre ?
Dehors il n’y a aucun bruit, mais dans très peu de temps la mosquée va appeler ses fidèles pour la première prière de la journée qui sera suivie par quatre autres. La dernière ayant lieu à la tombée de la nuit. Quel non-sens ! Comme s’il suffisait de se lever avant le soleil et de prier cinq fois par jour pour aller au paradis ou devenir meilleur ? Les catholiques ne sont pas différents dans l’erreur. Aller à la messe tous les dimanches et confesser ses fautes aussi grosses soient-elles en échange de quelques prières, pour éviter l’enfer et le purgatoire… Ben voyons… On est loin du but !
Quand j’étais jeune, la messe du dimanche était l’endroit idéal pour draguer et la plupart d’entre nous ne s’y rendaient que pour cela. A cet égard les musulmans ont tout prévu pour éviter ce genre d’écueils. Non seulement dans les mosquées ils séparent les hommes des femmes, parquées dans une petite pièce attenante, mais ils dissimulent leurs corps, leur visage et parfois même leurs yeux. Alors, quand ils ne les cloîtrent pas dans leur maison, ils les enfouissent sous des mètres d’étoffe. Quelle hypocrisie dans un monde où l’adultère peut entraîner jusqu’à la peine de mort, alors que la polygamie est un signe de richesse ! Quel retard sur nos civilisations…
Certes, il fut un temps pas si lointain, où, sans être aussi excessif, ce n’était pas très différent chez nous. Car, les écoles mixtes ont longtemps été interdites et les sexes séparés dans les églises… Mais les années soixante ont vu naître la libération de la femme, qui a tout changé. Phénomène qui devra se produire un jour dans ces pays aux pratiques ancestrales, si les religieux le permettent. Et si les politiques se décident enfin à séparer l’Église et l’État… Pas demain la veille !
Mais je reviendrai plus tard sur les problèmes de Religion, car le sujet me tient à cœur ; il est fondamental et plus que pervers. Il faut dénoncer les religions crées par les hommes pour mieux contrôler leur peuple. C’est une prise de pouvoir sans appel, basée sur des dogmes, qui par définition ne sont pas discutables. Une idéologie politique peut être contestée. Pas un dogme religieux, sous peine d’être condamné à mort, ou excommunié. Pourquoi ne pas reconnaître qu’il n’y a qu’un seul dieu pour éviter les conflits interreligieux. Et supprimer les religions motivées uniquement par des considérations politiciennes qui n’ont malheureusement jamais cessé et menacent de devenir le problème majeur des décennies à venir.
En fait, il y deux sujets qui me passionnent : la politique et la spiritualité. Tout de suite après, vient l’argent. Pas pour l’argent en soi, mais pour ce qu’il procure. Intérêt qui s’est accru sans doute parce que j’en suis privé depuis une bonne quinzaine d’années. Ou du moins, je n’en possède pas suffisamment pour faire ce que j’aimerais et satisfaire mon goût des belles choses, du luxe et de l’exclusivité.
En fait, j’ai envie d’écrire un livre depuis plusieurs années sans jamais m’y mettre. Mais j’y pense sans cesse. Non pas que ma vie ait un intérêt particulier, même si j’ai vécu beaucoup de choses et que plusieurs de mes amis m’ont conseillé de le faire, ce qui n’est jamais dû au hasard. Non, la vraie raison qui me pousse à écrire est que j’attends depuis longtemps des réponses à des questions spirituelles que j’espère découvrir en le rédigeant. Et dans l’affirmatif, qui me paraissent intéressantes à partager.
Écrire un livre est un travail long, difficile et laborieux. Je veux le faire par orgueil pensant que cela pourrait apporter ou contribuer à améliorer les choses ? Ou bien est-ce un besoin d’exorciser quelque chose en moi que je n’arrive pas à exprimer ? Peut-être que quand je l’aurais fini, je ne verrai plus l’intérêt de le publier. A supposer que j’y arrive. Ou bien mes doutes me submergeront en pensant que ce que j’ai écrit est banal et ne mérite pas d’être publié. Mais au fond de moi, je pense encore le contraire. Qui sait ! Et si ça devenait un best-seller ? C’est ce genre de pensée qui m’a toujours permis d’avancer et de ne jamais me décourager. Mon père me dit souvent « Je ne sais pas comment tu fais pour être toujours optimiste ? ».
Et pourtant si ma vie n’a pas vraiment été une galère comme pour beaucoup qui souffrent bien plus que moi, le succès n’est pas au rendez-vous de mes espérances. Que de gâchis. Que d’énergie dépensée sans résultats. Que d’investissement sans retour, ou si minime ! Pourquoi rien ne marche comme je le voudrais ? Pourquoi tant de gens bien moins éduqués que moi, bien moins intelligents, avec beaucoup moins d’expérience, connaissent-ils le succès et font beaucoup d’argent ? Ou, pire, arrivent à réaliser des choses étonnantes en partant de rien ? Qu’ont-ils de plus que moi ? Ou plutôt qu’ont-ils que je n’ai pas ? Ou qu’ai-je, qui m’empêche d’arriver là où les autres parviennent ?
Est-ce dans ma tête ? Est-ce à cause de moi ou est-ce ma destinée ? Là est la grande question que je veux comprendre. Puis la transmettre aux autres, car je ne pense pas être le seul dans ce cas. Mais, aurais-je ma réponse ? Qui plus est une réponse applicable aux autres ? Ou du moins a une partie des autres ? Peut-être, Peut-être pas ?
Toutefois, c’est intéressant de constater que, quelle que soit la race ou la couleur, les gens peuvent être regroupés par ressemblance physique en des catégories semblables. La tête du gentil, du bon, du méchant, de l’hypocrite, de l’intelligent, etc. Ou bien, par types de caractères, qui souvent se recoupent avec le physique. Ce que l’on appelle la morphopsychologie. L’anxieux, le complexé, l’extraverti, l’arrogant, avec toutes les sous-familles et croisements. Au sein même des populations, avec des individus apparemment différents, nous pourrions ainsi créer des sous-groupes d’individus semblables ayant les mêmes similitudes physiques, psychologiques, intellectuelles. Faire de la « classification positive » pour utiliser un terme à la mode. Nous pourrions établir une classification verticale en fonction des personnalités profondes et non horizontale à partir de la position sociale.
Il existe de nombreuses techniques empiriques, ésotériques, voire scientifiques qui le permettraient. Et je suis à peu près sûr que des chercheurs travaillent là-dessus. Chaque individu connaissant ainsi parfaitement son profil intellectuel, psychique, physique, saurait qui il est. Pourquoi il est ce qu’il est et ce qu’il peut améliorer ou changer avec l’aide de spécialistes ou de médecins de la conscience. Chacun pourrait faire ce qu’il désire quand il le désire, ou ne pas le faire d’ailleurs. Mais alors cela relèverait de sa décision, de son choix propre. Chacun agirait en connaissance des causes et des effets. Cela serait une vraie innovation et devrait apporter le bonheur intérieur à tous les individus. Beaucoup moins de personnes se trouveraient dans des situations professionnelles, familiales, qui ne leur correspondent pas, et dans lesquelles les ont amenés l’ignorance de leur vraie mentalité et personnalité, ou les contraintes sociales et familiales. Aussi, même si les conséquences de l’application d’un tel système sont difficilement envisageables, je n’y vois à priori que des avantages.
Supposez que notre route soit tracée et connue d’avance ! Comme nous ne naissons pas égaux et que cette inégalité n’est pas uniquement due à nos origines sociales, mais à nos vies antérieures et au chemin que chaque individu doit parcourir, fatalement parsemé de souffrances physiques et morales, le risque serait d’aboutir à un énorme suicide collectif. Car cette politique pourraient mener à un désespoir sans fond, dû à une apparente impuissance, surtout pour ceux qui souffrent le plus. A moins, qu’elle ne nous permette d’améliorer notre sort en toute connaissance de cause car l’issue est connue et immuable. Cela ne veut pas dire que tout le monde deviendrait bon ou plus heureux, dans un monde idéal. Mais au moins, il n’y aurait moins d’agissement par compensation, désœuvrement, jalousie, envie… Ce serait une reconnaissance officielle du destin dans toute sa grandeur et dans toute sa puissance…
En ce qui concerne ce livre et mon souhait de le faire, appartenant à une certaine catégorie d’individus, mes doutes, mes interrogations comme mes certitudes devraient correspondre à ceux de personnes de même appartenance. Et comme nous sommes plusieurs milliards d’individus, même si nous ne pouvions dénombrer qu’une centaine de grandes catégories, ma ‘‘cible”, comme disent les

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