Entre Orient, Russie et Occident
362 pages
Français

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Description

Chacun pense qu'il est élu par le destin. Je tente de décrire les événements qui peuvent jeter l'homme dehors, hors de chez lui, hors de son pays. Bien sûr, nous faisons aussi nos propres choix. Les idéaux souhaités par tant d'entre nous sont parfois des illusions. Et s'ils sont vrais, ils perdent quelque temps leur arôme...
Il n'y a pas de pareil pays et il n'y en aura jamais plus.
Ce livre tente de suivre les événements qui se sont produits dans ma vie, en suivant également l'histoire des pays dans lesquels j'ai vécu.
Tous les habitants de la République soviétique ont subi un violent choc après la "perestroïka".
Il m'est aujourd'hui impossible d'oublier le temps où tout le monde vivait ensemble, en démocratie et sans racisme.
L'homme continue d'aimer ce passé malgré les illusions perdues.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 novembre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332917799
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-91777-5

© Edilivre, 2016
Dédicace

À mon père et à ma sœur qui ont porté le poids de la nationalité avec résignation .
Remerciements
Je suis immigrante et la question de l’immigration est, selon moi, assez complexe.
Beaucoup de gens quittent leur terre natale pour la Russie, l’Europe, les États-Unis, souvent sans but précis, sans projet. Nous discutions souvent de cela avec ma traductrice. C’est elle qui m’a suggéré d’écrire un livre. Et j’aimerais lui exprimer toute ma reconnaissance aujourd’hui.
« Je crois que vous écrirez un grand livre », m’a-t-elle dit.
Je ne sais pas si j’ai écrit un « grand livre ». Sans doute, faudra-t-il plusieurs volumes pour aborder tous les aspects de ce thème qui n’est pas simple.
Ce livre n’aurait pas été possible sans les aides de mes travailleurs sociaux, Véronique Vogel (CADA Espoir), Dominique Piquet (CHRS ESPOIR), les associations Espoir et Bleu Nuit, la préfecture du Haut-Rhin et tous leurs collaborateurs. Je remercie également mes médecins, Mme Roselyne Valentin et M. Christian Pélissier qui m’ont donné l’espoir qui m’a permis de continuer à vivre.
Je leur adresse un grand merci.
Introduction
L’idée d’écrire ce livre m’a été suggérée par ma traductrice, madame A. W.
Nous nous trouvions alors dans une libraire, à Paris, et regardions quelques nouveaux livres, dans la section « Société et sociologie ». Parmi eux se trouvait celui de Michèle Tribalat, Les yeux grands fermés . Madame A. W. m’a dit : « Vous pourriez écrire un petit livre à ce sujet et ensuite nous le traduirions ensemble. »
Elle pensait que le thème de l’immigration ne serait pas difficile pour moi.
C’est vrai… à première vue. Cela devait être relativement facile, mais le sujet est vaste parce que chaque pas débouche sur une nouvelle question.
« Les yeux grands fermés ». « Grands fermés » ou « grands ouverts » ? Personne ne peut donner de réponse à l’immigration. Tous tournent autour du pot et il y a une raison principale : la démographie. Bien sûr, c’est une raison importante car il s’agit de la survie de la nation. Elle peut ne pas avoir assez d’ouvriers, de soldats et d’intellectuels. Les ouvriers peuvent être étrangers : des esclaves modernes. Les soldats peuvent être d’une autre nationalité, car le monde contemporain s’oriente vers une armée de métier.
Les intellectuels… C’est une question compliquée. Chaque nation a l’espoir d’être meilleure que les autres. L’étranger, dans ce cas, n’a aucune chance. Il doit rester là où il est. Dieu nous a donné un cerveau et des capacités intellectuelles, mais n’a pas privilégié de nation en particulier. Le don de Dieu ne dépend pas de notre nationalité.
Qu’est-ce qu’un immigrant ? Qu’est-ce que « l’immigration » ? Je voudrais bien répondre à cette question et il me semble que je ne le peux pas. Le problème est sérieux et il vous enlise comme le monde s’enlise dans le chaos. L’immigration est un chaos dont le but est la destruction des nations.
Qu’est-ce que l’immigration ? Le mélange des nations, la confusion des langues, des coutumes, des cultures et la création d’une nation universelle avec une même langue pour tous ? Pourquoi les intellectuels n’ont-ils aucun pouvoir ? Peut-être que leurs idées risquent de « casser » le monde ?
L’immigration est une folie. Mais les gens sautent dans cet « abîme » avec un grand espoir. Ils pensent qu’ils saisiront, au vol, l’oiseau du bonheur. Chaque immigrant possède sa propre histoire qui est celle de son pays et de sa famille. Sans cela, il est impossible de comprendre les raisons qui le font bondir de sa place. Si on pense à sa vie et à sa patrie, cela devient un problème psychologique. Si on ne connaît rien de son passé, ce même problème apparaît quand même. Il a aussi ses propres problèmes et tout le reste n’est que futilités d’âme. D’ailleurs, les problèmes se posent si vous ne connaissez pas son histoire et ses origines. Les gens vivent de mythes et l’immigration en fait partie. L’immigrant ne surgit pas du néant, car il existe des circonstances qui lui parlent : il lui faut réagir et fuir. Pourquoi et où ? C’est une infime partie du problème. Mais cela n’a pas de signification pour les Russes. Le sens a une victoire au-dessus de la raison. L’émotion et l’élan, la vérité et le mythe, la pensée et l’action, la foi et la rébellion. L’âme cherche une place pour sa quiétude. L’immigrant est venu en Europe mais a trouvé un « espace mort ». Il ressent une profonde déception, car la spiritualité et l’utilité ne peuvent cohabiter. La spiritualité n’est d’aucun intérêt pour la société. Les gens vivent pour « l’utilité ». La première place étant accordée à l’utilité pour soi-même. D’autres populations sont attirées par l’immigration parce qu’elles sont très informées et ont un but clair : manger et travailler, travailler et manger. Nombreux, parmi eux, veulent avoir le statut de réfugié, alors ils peuvent manger sans travailler. Peut-être j’exagère un peu. Bien sûr, parmi les émigrants se trouvent des gens différents. Je ne veux outrager personne, mais je fais partie des immigrants depuis huit ans déjà. Les immigrants ont toujours lutté, et ce, dans tous les domaines : travail, éducation, logement, entrée dans la société française où ils sont considérés comme des visiteurs fâcheux. L’immigration est une arme à double tranchant !
D’un côté, les Français veulent bien accepter les immigrants, parce qu’ils ont besoin de travailleurs manuels. D’un autre côté, les immigrants veulent avoir un meilleur travail et, pour leurs enfants, une bonne éducation et un vrai métier. L’immigrant est, aux yeux des Français, un « sauvage et un esclave ». Une immigrante que j’ai connue aimait la musique symphonique. Un jour, tandis qu’elle était allée à un concert, elle a rencontré dans la salle sa « déléguée » sociale. Cette dame fut très étonnée de voir qu’une immigrante s’intéressait à l’art lyrique. Voilà… C’est la réalité !
La question de l’immigration a été étudiée par beaucoup d’auteurs. Mais quel but ces auteurs poursuivent-ils ? Leur but est-il d’écrire la vérité sur l’immigration ? Celle-ci est-elle une impasse ou une issue ? Sommes-nous véritablement égaux ? Quelle est la motivation d’un pays qui accepte les immigrants ? Souhaite-t-il avoir une « nation propre » ou un pays métissé ? Veut-il avoir deux nations ? Une « nation titulaire » ou une « nation dans la nation » (Esther Benbassa) ?
Il n’y a pas d’allusion au « racisme » parce que c’est un problème pour la société et pour chaque homme, individuellement. Il y a le « droit étranger » et il y a le « droit de la nation ». Quelles sont les corrélations entre « ces droits » ? S’agit-il de problèmes de morale ou d’éthique ? Voire de problèmes philosophiques ou anthropologiques ?
L’Homme est-il une créature divine ou est-il, seulement, au même niveau que l’animal comme le pensent les darwinistes ? Si c’est ainsi, alors l’homme n’est rien. « Rien » n’est rien ! C’est la nullité. Mais nul n’a besoin d’avoir des « droits de l’homme » : humanisme, déontologisme, socialisme, communisme, talibanisme, bouddhisme, philosophisme, etc.
L’immigrant est privé, tout d’un coup, de cet environnement. Pour lui, une seule fonction : un travail pénible. La société a peur face à cette concurrence qui cache, peut-être, un complexe d’infériorité. Vous devez rester dans la ligne que vous a tracée la société, à la place qu’elle vous a donnée. Chaque mouvement au sein de cette société vous est interdit.
Kafka, Camus, Beckett, Ionesco ne sont-ils pas des fantômes ? C’est la réalité de la société contemporaine où vit homme. Il doit s’accoutumer à des règles nouvelles. L’homme est une nullité, la société est absurde, la culture est un mythe, la loi est un fantôme.
2010-2011
France .
Préface Ma famille et moi
« Et le drapeau russe est au-dessus de la Khiva blanche ! »
N. Goumillev Les généraux du Turkestan
« … Au-dessus du désert, la lune était claire et le bruissement du sable rompait le silence. Il regardait le ciel jonché d’étoiles. Demain ils devront aller loin, ce sera à nouveau du sable, de la chaleur, de la fatigue. Il faut trouver un puits. Il n’a plus d’eau malgré les restrictions. Mais à quoi bon chercher un puits ? Qu’est-ce qu’on peut attendre de demain ? La campagne prend fin, le pire est passé et grand merci au soldat russe qui a supporté le poids de la campagne. Le général Skobelev se penche au-dessus de ses notes : ils ont parcouru près de quatre cents kilomètres, encore un peu et le but sera atteint. L’aube venait de poindre et déjà Skobelev montait à cheval. Encore les derniers vingt kilomètres avant la chaleur et ce sera gagné. »
Skobelev a été le conquérant de l’Asie Centrale et le gouverneur de la région de Ferghana (1875-1876). Il a été une légende pour mes parents et un mythe pour moi. Il avait du caractère rude. Lui nom inspirait la terreur par indigène au Turkestan. C’était grande mensonge, parce que pouvoir bolcheviks interdisait prononcer noms anciennes gouverveur d’Empire Russe. Lui nom prononçaient dans notre famille en chuchotant. Il était homme d’Etat et a fait d’organisation des services municipaux. Il a commencé à construire le chemin de fer, télégraphe, la poste.
Lui nom a été passé sous silence au temps soviétique. Bien sûr, il a été figure inconvenant pour bolcheviks car, leur opinion et idélogie nieaient totalement personnes de regime du tsarisme. C’était haine de classe. Ils ont fait la propagande de lutte des classes malgré que chefs de Révolte n’ont pas été « classe populaire ». Le monument du Skobelev a détruit en 1919 à Moscou confirmement d’ordre titre de Lénine.

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