Il était une fois ma vie
322 pages
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Il était une fois ma vie , livre ebook

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Description

Le récit autobiographique de Félix Yépassis-Zembrou offre un aperçu riche et nuancé de son pays, la République Centrafricaine. Dédiant sa vie au journalisme, il a été amené à s'intéresser à la population dans son ensemble, des membres de la classe politique, aux artistes, en passant par les paysans. Il se souvient de son enfance heureuse à Mobaye, bercée par les contes et les chansons, mais marquée par le traumatisme de la circoncision. Il évoque ensuite ses souvenirs d'étudiant et ses voyages formateurs. Passant en revue les figures politiques de premier plan, il retrace l'histoire de son pays, s'arrêtant en particulier sur le règne controversé de Jean-Bedel Bokassa. Observateur attentif et perspicace, son expérience de l'intérieur donne à son témoignage une valeur inestimable. Le lecteur ne pourra s'empêcher d'éprouver de l'empathie face au récit des malheurs personnels de l'auteur qui doit surmonter la mort de plusieurs proches. Face à l'adversité, son courage force le respect, prouvant qu'il est toujours possible de rebondir. Véritable « hymne à la vie », son histoire résonne comme un message d'espoir.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 novembre 2017
Nombre de lectures 3
EAN13 9782414033782
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0127€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-03376-8

© Edilivre, 2018
Dédicaces


À la jeunesse
À mes chers disparus…
Merci Jéhovah Dieu, Souverain Seigneur, Créateur Tout Puissant de l’univers
Préface
« Il était une fois ma vie », un très beau livre autobiographique qui présente un kaléidoscope d’un parcours de vie aux récits marquants, mais aussi rempli d’espoir. C’est l’histoire d’un homme, un journaliste qui décrit les différents tournants et transitions d’une trajectoire allant de son enfance à sa vie d’adulte avec beaucoup d’humilité et de pudeur. Le style épuré de l’auteur, captive très vite le lecteur. Il nous livre ses souvenirs, les bons comme les mauvais, avec une grande sincérité et une modestie touchante.
L’auteur a en fait, laissé ce livre s’écrire en lui, parlant d’abord de son enfance dont il se souvient tantôt avec tendresse, souvent avec humour et parfois avec regret ou quelque amertume, notamment le fait de ne pas avoir connaissance de son véritable jour et mois de naissance. Mobaye, dont il est natif, fut pour lui, malgré tout, un empyrée dans lequel il aura puisé des repères, des valeurs familiales et culturelles comme points d’ancrage de son existence, mais principalement, une source dont il a tiré les joies de l’enfance qui occulteront au fil du temps, les sévices physiques et la prison subis par sa mère bien-aimée, ainsi que la douleur de la circoncision devenue depuis, un lointain souvenir.
Cette fleur éphémère de l’enfance continuera de s’éclore à l’école, au collège, au lycée, puis à travers des voyages qui conduisent le lecteur à Berberati, puis sur les rives des deux Congo. Plein d’esprit, d’humour et de fraîcheur, l’auteur rehausse le tout en narrant d’heureuses anecdotes, dont celles de ses impérissables souvenirs de l’école Lakouanga et du Lycée Boganda, puis de son extraordinaire rencontre avec le célèbre artiste, Rochereau, dont il affectionnait tant les chansons. Il va de soi que ces souvenirs ne peuvent qu’être accueillis comme un véritable cadeau par le lectorat friand de musique congolaise.
Puis, l’auteur va réussir dans un des métiers où les débuts sont des plus difficiles, en alliant éthique et déontologie. Il choisit le journalisme, loin des idéaux qu’on lui a souvent prêtés, sans même prendre conscience des réalités de ce domaine. Contre tout avis, il va trouver la maîtrise de son destin dans la connaissance de ses potentialités et par conviction intérieure et personnelle. Il débuta sa carrière à la radio nationale de son pays.
À travers ce livre, il excelle à restituer principalement l’ambiance d’une époque dans un récit de sa vie professionnelle qui apparaît comme un bilan dont le but est d’éclairer la postérité sur les différents événements dont il a été témoin. C’est ainsi, que l’auteur nous fait entre autres, découvrir la dure réalité des conditions de travail des journalistes centrafricains, toutes catégories socio-professionnelles confondues, sous le « régime » du Président Jean-Bedel Bokassa, un personnage troublant et souvent décrié. L’auteur décrit également, les principaux enjeux de l’avènement du multipartisme en Centrafrique au lendemain de la conférence de la Baule ainsi que le processus démocratique ayant conduit à l’élection du Président Ange Félix Patassé. Cet ouvrage est un excellent outil de documentation historique pour les générations actuelles et à venir dans un pays qui manque cruellement d’archives nationales.
Par ailleurs, l’on ne peut demeurer insensible devant un témoignage d’une rare dignité, suite à la série des malheurs dont l’auteur a dû faire face à différentes étapes de sa vie : la perte de sa famille (son épouse, Madeleine et ses deux filles Zena et Mireille), dans un crash aérien, un acte terroriste qui ne dit pas son nom, et celle d’une autre enfant Brendy emportée par un cancer en pleine croissance. Il y a autant d’individualité du lecteur que celle de l’auteur car il s’agit là, de perte d’êtres chers, de personnes qu’on aime… Bien que dévasté comme par un séisme qui a tout détruit sur son passage, l’auteur fait à chaque fois montre d’une force de caractère hors du commun devant chaque épreuve. En clair, il n’y a pas de mots pour décrire la souffrance ressentie à la mort d’une épouse et de ses enfants. Fort de cela, on éprouve indiscutablement l’envie de serrer l’auteur dans ses bras. Malgré la douleur silencieuse et extrême qu’il porte dans sa chair – ce ciel qui lui tombe sur la tête – la vie continue. L’on assiste en quelque sorte à la victoire de la vie sur la mort, ce, grâce à une capacité de résilience fulgurante qui le caractérise. L’auteur avec la sensibilité de l’écriture qui est la sienne, raconte ces douleurs récurrentes qui renvoient systématiquement à nos propres instincts face à l’irrémédiable. Par ailleurs, bien qu’elles aient jalonné son existence, l’auteur ne se répand pas en lamentations, mais fait de son récit un hymne à la vie.
Il affrontera et surmontera de nouveau une douloureuse épreuve, celle d’un cancer de la prostate qu’on lui a diagnostiqué. Encore une preuve supplémentaire de sa capacité à sourire à la vie plutôt que de baisser les bras face à la détresse. Une belle leçon de vie.
Il ressort de ce livre, un portrait sensible, intime, émouvant, généreux et qui révèle des aspects inconnus d’un personnage s’avérant en réalité un homme battant, loyal, intègre et plein de courage, qui trouve son essence dans ce qu’il a de mieux : l’Être suprême, Dieu. (MYMS).
Avant-propos
Ma motivation prend sa source dans la vérité selon laquelle l’instinct autobiographique se manifeste en chacun de nous, autrement dit, tout le monde éprouve l’irrésistible envie de remonter le temps et de se réapproprier son histoire. Oui, tout le monde conserve le film de sa vie gravé dans la mémoire qu’il aimerait matérialiser et valoriser pour l’histoire et la postérité ; une volonté de faire face au temps qui échappe, le désir de reprendre les étapes de son existence, d’en garder trace et d’en établir le sens par le biais de l’écriture, en fonction d’une fidélité à soi-même… Beaucoup l’ont fait : Guy de Maupassant, Marcel Pagnol, Cheick Anta Diop, Camara Laye, etc.
L’idée de ce livre (le terme de journal serait plus approprié) paraissait il y a quelques années, irréaliste, voire irréalisable. Mais à force d’y croire et ce, grâce à une farouche détermination guidée par une force intérieure et à l’expérience tirée de l’inextricable magma de la vie de tous les jours, j’ai fini par aboutir. Comme quoi, « la foi peut soulever des montagnes », selon une pensée du Christ.
En fait, cet ouvrage est tout simplement le récit des faits saillants qui ont jalonné ma vie, de ma naissance à l’âge adulte, me permettant d’inscrire la nécessité d’une identité collective, de poser les principes d’un idéal d’espérance et de foi dans l’humanité.
Certes, il serait hasardeux, voire prétentieux, de raconter toute une vie (plus d’un demi-siècle) dans un livre, les pages n’y suffiraient pas. C’est pourquoi je me suis limité essentiellement aux volets les plus palpitants et aussi les plus dramatiques qui ont constitué la toile de fond de mon existence, qu’il s’agisse de :
– Mobaye, le berceau de mon enfance où j’ai vu le jour et connu la première épreuve la plus marquante de ma vie, la circoncision. Un passage obligé pour entrer dans le « monde des hommes » : l’excision brutale du prépuce, un souvenir gravé dans ma mémoire à l’encre indélébile.
– L’école primaire et élémentaire de Lakouanga 1 où j’ai lu mon premier syllabaire en même temps que j’ai connu la rigueur de la correction corporelle.
– Ma vie professionnelle, celle qui m’a permis de m’épanouir au contact des personnalités diverses, tant du monde politique, artistique que rural.
Dans cet ouvrage, l’on notera le long chapitre consacré à Jean-Bedel Bokassa, « président à vie » et empereur de Centrafrique. La raison en est que j’ai eu l’occasion de travailler des années durant sous son régime, comme journaliste ; par conséquent, ma vie professionnelle reste intimement liée à l’homme. Survoler cet aspect, reviendrait à priver l’œuvre d’une part importante de sa richesse historique. Par ailleurs, à travers ces pages, je n’ai nullement eu l’intention de faire son procès ni de plaider sa cause. Au contraire, j’ai essayé tout simplement de dresser le portrait du personnage que j’ai connu, avec ses mille et une facettes, à travers des épisodes et anecdotes souvent cocasses vécus personnellement et recueillis pêle-mêle auprès des collègues qui comme moi, ont travaillé dans son sillage.
D’autre part, j’ai brossé de manière succincte le portrait des hommes qui lui ont succédé et présidé aux destinées de la République centrafricaine de 1979 à 1995, en l’occurrence David Dacko, André Kolingba et Ange-Félix Patassé. Là encore, je n’ai pas voulu soigner ni écorcher l’image de ces acteurs de la vie politique nationale. Mon souci n’étant dicté strictement que par des considérations d’ordre professionnel.
Enfin, j’ai ajouté à ce livre un chapitre douloureux et pathétique marqué au fer rouge dans ma chair : la disparition de mon épouse Madeleine, ma fille Zena et ma fille adoptive Mireille, dans l’attentat contre le DC-10 d’UTA, le 19 septembre 1989 au-dessus du Niger ; puis celle d’une autre enfant Brendy, emportée par un cancer à l’âge de 5 ans.
Je rends hommage à toutes les personnes, hommes et femmes qui de près ou de loin, ont contribué de manière significative à la réalisation de cet ouvrage tant par leurs conseils, leurs expériences que par leurs encouragements. J’exprime aussi mes vifs remerciements et ma profonde sympathie aux fidèles lecteurs et amis des réseaux sociau

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