Je suis Dieu.
340 pages
Français

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Description

S’il vous suffisait simplement de vous rappeler pourquoi vous êtes là.
Si votre vie n’était pas celle que vous auriez dû vivre.
Si vous aviez déjà tous les outils en mains pour la changer.
Que feriez-vous ?


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 juin 2012
Nombre de lectures 2
EAN13 9782332494368
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-16277-7

© Edilivre, 2016
Remerciements
À Dieu, au Ciel, aux Anges, sans qui ce livre n’existerait pas.
Librement inspiré des lectures de Joseph Murphy, Neale Donald Walsch, Allan Kardec, Bob Gass, la Bible et d’autres.
À mon mari, mes enfants, mes parents.
À mes amies de formation, nos discussions sur les bancs, nos rires, nos larmes, nos soirées parisiennes.
À tous ceux qui comptent dans ma vie.
Préface
Juillet 2008 : envie d’aller au cinéma, je m’ennuie.
Le Premier Jour du reste de ta vie : pourquoi pas ?
J’aime bien Zabou et Jacques. Je ne sais pas de quoi ça parle, on verra bien.
La salle est pratiquement vide, à peine cinq âmes. C’est vrai, ce sont les grandes vacances.
La semaine d’après, il est retiré de l’affiche.
2009 : le film est nominé aux Césars et a été vu par plus d’un million deux cent mille de spectateurs – comme quoi il n’est pas passé inaperçu pour tout le monde !
J’ai acheté le dvd, et l’ai visionné plusieurs fois en 18 mois. À chaque fois des larmes ont coulé.
Dès la première fois, il m’avait laissé un sentiment étrange : je m’étais sentie transportée, triste, émue, interrogative. J’étais passée par toutes les phases.
C’est donc ça la vie ? Une naissance, l’amour, une famille, des ennuis, la mort.
Lorsque je repense à ce film, je suis encore émue.
Quel rôle a-t-il joué pour moi en juillet 2008 ?
A-t-il encore un impact ?
Certainement, sinon vous ne seriez pas en train de lire ces lignes.
Qu’aurais-je voulu faire de ma vie ?
Pourquoi ne l’ai-je pas fait ?
La peur ? Le manque de courage ? Le sentiment de n’être pas à ma place ?
Et vous, que faites-vous de votre vie ?
Est-ce qu’elle vous plaît ?
Introduction
Lorsque je regarde par la fenêtre, je vois les pigeons se promener dans le bout de jardin qui se trouve devant ma fenêtre. Parfois je surprends le reflet de mon visage dans la vitre, il me renvoie une image que parfois j’aimerais oublier.
Eh oui ! j’ai l’âge d’être votre grand-mère.
Vous ne pensiez pas, n’est-ce pas ? Le cinéma n’est pas réservé qu’aux jeunes. Je suis un peu flétrie, mais j’ai encore le droit de me prendre du bon temps devant la grande toile blanche.
Je n’ai d’ailleurs plus grand-chose d’autre à faire dans cet établissement. Heureusement, il n’est pas loin de ce nouvel espace cinéma, « Ciné-city » comme ils l’appellent.
Cette maison de retraite n’est pas fermée à clef, nous avons loisir de sortir presque comme bon nous semble. Il ne me reste rien d’autre. Juste un peu de liberté.
Oui, c’est bien une vieille femme qui vous parle. Et en plus j’écris. Eh bien ! oui, figurez-vous, j’ai trouvé quelqu’un qui prend le temps de m’écouter et note le tout sur ce petit piano que vous appelez ordinateur.
Alors je vous la raconte, mon histoire ?
Elle a commencé il y a fort longtemps. Je préfère ne pas donner de date. Vous savez que les femmes n’aiment pas dévoiler leur âge.
Je fus une petite fille, boucles rousses, nez mutin. J’adorais la vie.
Mes parents se sont séparés alors que je n’avais que 7 ans. Je n’ai jamais compris pourquoi. Longtemps j’ai pensé que c’était de ma faute.
Lorsqu’on est enfant, on se dit que si l’un des deux quitte la maison, c’est certainement qu’on a dû faire d’énormes bêtises et qu’il ne nous supporte plus.
Il préfère nous voir de temps en temps car tous les jours, pour lui, c’est trop dur.
Y en a toujours un des deux qui doit se sacrifier et vous garder. Enfin la plupart du temps, car parfois y en a qui n’ont pas ma chance, et qui vont directement dans un foyer. Que voulez-vous, on ne se doute pas, petit, qu’on est si insupportable que ça.
Plus tard j’ai compris que ça n’avait rien à voir avec mes bêtises (comme quoi, les parents expliqueraient plus rapidement aux enfants, on ne se torturerait pas comme ça).
Bon, j’arrive au cœur de mon histoire.
Je vais commencer par cette époque, celle où mes parents se sont séparés. Je me souviens assez bien de tout ça, il fallait bien prendre un nouveau départ.
Je vous l’ai dit, j’étais menue, boucles rousses, nez mutin. Quelle belle gamine ! Toujours heureuse de vivre. Ma mère avait repris un homme dans sa vie, et avait eu la bonne idée de refaire un enfant. Un garçon, Tom.
Je dis bonne idée, car il était gentil et m’adorait. Nous n’avions que 4 ans d’écart et j’allais souvent le chercher à la sortie de l’école le soir. Nous revenions main dans la main et il me racontait ce qu’il avait fait de sa journée. À notre retour maman avait préparé tartines de pain et chocolat chaud, ça sentait bon jusque dans la rue.
Son nouvel homme n’était pas mal non plus. Sympa et surtout, il me fichait la paix et n’intervenait jamais dans mes relations avec mon père.
Je pense que j’avais de la chance car la plupart des beaux-pères sont jaloux du vrai père (on se demande bien pourquoi, comme s’ils ne se sentaient pas capables de devenir géniteurs à leur tour et voulaient s’accaparer la chair déjà existante).
Mon beau-père était plutôt content de nos bonnes relations.
Conclusion je le trouvais assez intelligent pour un homme. Oui, faut dire que très jeune, j’ai compris qu’il y avait une différence intellectuelle entre la gent masculine et féminine.
J’entends d’ici les hurlements de joie de ces dames et les hululements de ces messieurs. Mais c’est la vérité, alors ne disant TOUJOURS que la vérité, je ne peux le dire autrement.
Ma scolarité était assez moyenne. Attention, cela n’a rien à voir avec l’intelligence ! Non, l’école ne m’a jamais intéressée. Mais je crois surtout que je n’ai jamais eu de professeur qui me donne envie de me casser la tête. Toujours à vous rabâcher que vous n’arriverez pas à grand-chose, que vous devez écouter et vous taire et surtout ne pas émettre votre opinion, puisque EUX savent et pas vous.
Vous voyez, j’ai eu une petite vie tranquille pendant mon enfance. C’est à l’adolescence que tout s’est gâté très vite.
Un ouragan s’est abattu sur ma vie. Et RIEN n’était de ma faute.
Quoi, vous avez des doutes ?
Je suis tombée amoureuse d’un superbe garçon, beau comme un Dieu (ça arrive plus qu’on ne le pense).
Je lui ai offert mon corps, oui, c’était le premier à y goûter. Je n’avais pas l’intention de laisser tout le monde goûter à ce vin doux, mais lui, ahhhhhhhh, il était si beau. Je savais que c’était le bon.
Tout a commencé en arrivant au lycée. En seconde générale (comme beaucoup) je ne savais pas encore quoi faire (comme presque tout le monde).
Nous étions 30 en classe, beaucoup trop de filles, et mon regard presque instantanément s’est porté sur lui.
Ah ! Un Dieu au lycée Napoléon (nom prédestiné peut-être à mon futur échec qui a été pire que la bataille de Waterloo). Je n’avais d’yeux que pour lui. Et en plus il avait l’air intelligent. Enfin un (y en a pas souvent, donc on les repère vite).
Un corps d’Apollon, musclé, mince, grand, bronzé. Les cheveux blonds bouclés volant au vent. Il ne regardait même pas les filles, un type réglo qui n’aurait pas supporté de toucher à n’importe quoi.
Et puis un jour de décembre, juste avant les congés de Noël, il a croisé mon regard. Ses yeux noirs intenses m’ont carrément hypnotisée. Je ne bougeai plus et la bouche entrouverte, le regardai. Cindy (mon amie de l’époque) m’a fichu un grand coup de coude pour que je revienne à la réalité.
Mais le mal était fait : j’étais complètement subjuguée par lui, sa beauté, son corps.
Je l’avais à peine remarqué depuis la rentrée de septembre, mais maintenant qu’il me regardait, ahhhhhhh, je comprenais enfin que j’étais celle qui devait lui appartenir.
STOP !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vous n’alliez quand même pas croire que j’allais vous raconter une vie ordinaire comme la plupart de tous les gens, comme la vôtre d’ailleurs. Bon, après tout je m’en moque, que votre vie soit ordinaire, mais je n’aimerais pas vous ressembler.
D’ailleurs je vous confirme que je n’aime pas DU TOUT, mais pour l’instant ma vie ressemble à la vôtre (beurk !). Ah ! au fait, je suis plus jeune que je ne l’avais laissé supposer au départ, bon tout le monde a le droit de mentir, non ? J’avais envie de laisser mon imagination s’envoler un peu vers le crépuscule…
Je reprends.
Ma vie, assez insipide pour le moment avec parfois du bon, faut le reconnaître, ressemble à la vôtre : les gosses, le boulot, le mari (ou la femme, mais bon après tout je suis une femme, je ne vais pas en plus me sentir obligée de penser pour vous, Messieurs, donc j’enlève la femme)
Je continue : le mari, les trajets pour emmener les mômes au sport, la musique, etc. En plus nos gosses ne sont même pas capables de toujours bien réussir comme nous le souhaiterions, ils ne sont le plus souvent que moyens.
Eh oui ! Il faut bien se l’avouer : nos gosses, nous les voudrions supérieurs aux autres (bon, les miens c’est le cas, mais pas les vôtres). Nous voudrions qu’ils réussissent tout, qu’ils ne nous prennent pas la tête avec leurs notes minables après tous les efforts que l’on fait pour leur faire réciter leurs leçons inintéressantes et qui nous rappellent notre ancienne galère. D’ailleurs l’on se demande comment on peut choisir de faire un métier pareil : professeur ! Et en plus aucune innovation dans les programmes scolaires.
Innover , ça ne doit pas être dans leur vocabulaire au ministère de l’Éducation nationale, ça se trouve, ils pensent que c’est un gros mot : mdr. D’ailleurs rien que leur titre, ils indiquent « Éducation nationale », comme si on ne s’en doutait pas.
Logique qu’on ne parle pas de l’International, on a déjà assez de boulot à faire dans notre pays. Évidemment qu’elle est nationale notre éducation ! Dès le départ ils prennent les gens pour des abrutis.

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