L'Histoire des femmes violées

Joseph TCHOUYOU NJANDA

Description

Ce manuel présente quelques témoignages des femmes qui ont été victimes des harcèlements sexuels, accompagnés de quelques pistes de sorties.

Sujets

• Littérature Camerounaise
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• Adulte
• Contenus sensibles

Informations

• Publié par: Antoine Tchouyou
• Date de parution: 01 septembre 2023
• Nombre de lectures: 2 206
• Langue: Français

Extrait

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Joseph TCHOUYOU NJANDA

L’HISTOIRE DES FEMMES

VIOLEES

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Titre 55 IDEES DE BUISSINES POUR ETUDIANTS

Produite à Douala Cameroun, Septembre 2023. Distribuée dans tout le monde, à travers le site internet et Facebook via le lien https://www.face- book.com/LesActionsVertesEtDurables

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Merci à vous chers lecteurs, acteurs écolo, passionnés des objectifs du développement durable. Merci pour tous vos encouragements. Vous êtes adorables.

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Ce manuel présente quelques témoignages

des femmes qui ont été victimes des harcèle- ments sexuels, accompagnés de quelques pistes de sorties.

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13 ANNÉES APRÈS, J’AI RETROUVÉ MON VIOLEUR. IL ETAIT UNE AUTORITÉ DU PAYS. Aujourd’hui âgé de plus de 28 ans, je me dé- cide enfin à lever le voile sur une partie profondé- ment sombre de ma vie. Un passé que je n’ai jamais pu oublier malgré qui je suis aujourd’hui. Il y a de cela quelques années, à exactement mes 23 ans, un soir, assis devant la télévision avec ma nouvelle famille adoptive, je suis tombé sur une image qui m’a traumatisée des mois entiers. Mon histoire est la suivante. Je suis orphelin de mère et de père. Je dis or- phelin parce que j’avais été abandonné dans la rue toute une nuit et on m’avait recueilli pour un orphe- linat de la ville. J’avais à peine 3 mois, j’étais tout bébé. J’étais resté dans ce centre d’accueil jusqu’à mes huit ans. Je n’ai jamais connu mes vrais parents

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et chaque année depuis mes 5 ans, les responsables de l’orphelinat essayaient de nous placer en famille d’accueil mais la plupart d’entre nous revenait ou fu- guait et disparaissait dans la nature. Ce fut mon cas à moi aussi lorsque j’eus 8 ans. Vivre sans famille, au sein de personnes qui s’enri- chissaient sur votre dos, qui recevaient des vivres pour vous mais qui les partageaient dans leurs fa-

milles, vivre plus abandonné encore… Nous étions 3 à en avoir eu marre. Déjà, à la base, lorsqu’on te plaçait dans une famille d’accueil et que tu n’y restais pas, à ton re- tour à l’orphelinat, tu étais copieusement bastonné. Nous avions tous peur de ces châtiments. Nous étions malmenés, mal nourris, toujours mal vêtus alors qu’ils recevaient des balles d’habits des dona- teurs.

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