L’interminable fuite
436 pages
Français

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L’interminable fuite , livre ebook

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Description

Hommage à mère biologique et à mes grands-parents maternels. L’interminable fuite doit autant à mon imagination qu’à l’histoire. De nombreux événements relatés dans ce roman se sont réellement produits et une partie est connue. Il est possible que certaines personnes qui ont joué un rôle dans l’histoire tourmentée de la guerre 1939-1945 et de la Shoah, ainsi que certains personnages de mon roman soient confondues avec des personnes vivantes ou disparues. Je tiens à affirmer que L’interminable fuite est avant tout une biographie relatant la vie de ma mère et de mes grands-parents maternels. Certains noms de ces personnages sont totalement imaginaires a l’exception, bien sûr des membres de ma famille.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 juillet 2015
Nombre de lectures 3
EAN13 9782332624246
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-62422-2

© Edilivre, 2015
Du même auteur


Du même auteur :
• Étrange rencontre, Éditions Edilivre.com, Copyright numéro 00050797-2, 27/12/2011-07 :56
Dédicaces

Je dédie cette biographie.
A mon Épouse
Gladys
A mes enfants :
Virginie et Claude
Natacha et David
Israël et Éliya
Petits enfants :
Arié
Gabriel
Liel
Noah
Éliya
Anneal
Avant-propos
Hommage à mère biologique et à mes grands-parents maternels.
L’INTERMINABLE FUITE doit autant à mon imagination qu’à l’histoire. De nombreux événements relatés dans ce roman se sont réellement produits et une partie est connue.
Il est possible que certaines personnes qui ont joué un rôle dans l’histoire tourmentée de la guerre 1939-1945 et la Shoah.
Il est possible aussi que certains personnages de mon roman soient confondus avec des personnes vivantes ou mortes.
Je tiens à affirmer que L’Interminable fuite est, avant tout, une œuvre de plusieurs personnes ayant vécues. Certains noms de ces personnages sont totalement imaginaires. A l’exception, bien sûr, de L’Interminable fuite et les membres de ma famille.
Chapitre 1 Le résistant
À l’heure exacte du déjeuner, la cloche de l’église de Vincennes carillonnait douze heures trente. Monsieur Marchand gérant de l’immeuble ouvra la porte cochère.
– Bonjour, Monsieur. Je cherche l’ingénieur Ernest.
– Au troisième étage, Monsieur.
Dans l’élégant petit appartement en bordure de la ligne du métro de la porte de Vincennes en logeant le parc, un jeune ingénieur de chez Renault est chez lui, car il a prit un jour de congé.
Quand on sonne à la porte ! L’ingénieur Ernest Dan-P. Se lève brusquement et se précipite comme un boulet de canon de sa grande taille d’homme mince, courageux à l’aspect sportif. Ernest est blond cendre aux cheveux un peu longs. Il n’est pas allé chez le coiffeur depuis bien deux semaines, bien rasé. Tout les matin il laisse son rasoir glissé lentement sur sa peau foncée sans insister.
Son bleu de travail était coupé sur mesure dans le meilleur tissu de « jean », mais un peu froissé. Ce jeune homme est travailleur et pas négligent telle sa nature, il se tient bien comme un gentleman, d’origine anglophone.
D’habitude quand on sonne à la porte, il attend trois ou quatre fois avant d’aller ouvrir. Ernest n’a pas encore quarante-quatre ans. Il n’est pas riche, mais aisé. Pour lui, le travail n’est pas une corvée, comme manger aux heures des repas, pas de grasses matinées, il hait tout désordre qui déplace ces lignes, comme dit le navigateur, le mot sport l’a toujours émerveillé, comme un mot de skipper. Ernest s’est précipité vers la porte car il attend une réponse au sujet de son amie, ce n’est pas pour lui un effort de poser un pied devant l’autre. Il ouvra la porte plus vite que d’ordinaire, de ses mains larges sur la poignée de la porte. Il attend une visite exceptionnelle, sinon il n’aurait pas couru à l’heure de son diner.
– Vous êtes Monsieur l’ingénieur Ernest ?
– Oui, Monsieur a qui ai je l’honneur ? C’est moi-même.
Ernest mécontent ajouta, en portant sa main gauche à sa bouche en se retenant de bâiller.
Ernest se tenait devant la porte, élégant, droit face au visiteur coiffé d’une casquette, un parapluie a la main et imperméable sur le bras.
Celui-ci est un gentleman, l’allure d’un officier supérieur, un colonel peut-être, un peu de tout cela. Il s’adressa à Ernest dans une langue française pure, correctement et sans accent.
Ernest comprenait immédiatement qu’il ne s’était pas dérangé pour recevoir des nouvelles de son amie ou un colporteur. Son visiteur est un monsieur, comme on n’en trouve que dans les régiments français d’autres fois. Il est déçu de s’être déranger si vite pour ouvrir la porte. Il s’était précipité à la première sonnerie sans penser inutilement que cette visite serait un officier des renseignements, mécontent d’avoir changé ses habitudes. L’officier en civil se nomma.
– Commandant Rousseau de la S.E.C.
– Vous êtes officié au service du contre-espionnage ?
S’exclama Ernest.
– Oui, Monsieur Ernest.
– Commandant entrez. Entrez.
Ernest prit l’imperméable, la casquette de l’officier Rousseau et les accroches sur le portemanteau dans l’entrée. Proposa au Commandant de s’assoir. Ernest s’était assis face à l’officier qui le regardait droit dans les yeux en lui adressant les premières questions.
– N’êtes vous pas marié Monsieur Ernest, n’es-ce pas ?
Interrogea le Commandant.
– Depuis trois ans, je vie en concubinage avec Suzanne.
– Puis-je savoir comment se nomme votre amie ?
– Suzanne Berget. Nous sommes un ménage heureux. Mon amie se trouve depuis hier en clinique d’accouchement, à deux cent mètres d’ici. D’après les médecins, elle doit donner naissance à notre enfant d’un instant à l’autre. Quand vous avez sonné, je suis accouru pour ouvrir, car je pensais qu’on venait m’annoncer que j’étais père.
– Mademoiselle Suzanne Berget est née en Pologne, n’est-ce pas ?
– C’est exact ! C’est tout se que je sais.
– Pouvez vous me dire le prénom et le nom de jeune fille de votre compagne.
– Suzanne Berget, comme je viens de vous le dire.
Ernest se sent agresser et ajouta.
– Pensez-vous qu’il existe sur la terre des hommes ou des femmes qui ne connaissent pas le nom de leurs femmes, conjoints ou concubins.
– Possédez-vous quelques pièces d’identité de votre amie.
– Non, pas sur moi, pas plus dans la maison. C’est mon amie qui les détient avec elle, je pense.
– Monsieur Ernest, vous allez me dire que vous n’avez jamais regardé ses papiers.
– Non et tout se que je sais c’est qu’elle a reçu des papiers pour résider en France. Je pense qu’on ne peut pas vivre avec quelqu’un sans le connaitre et recevoir une carte d’identité n’est-ce pas.
Toute personne étrangère pour entrer en France, doit posséder un passeport avec un visa du consul de France du pays d’ou il vient.
Mon amie a reçu un visa et une carte de séjour comme résident pour s’inscrire à l’université.
Elle est venue à Paris avec une bource, accordée par l’État Français dans le cadre des échanges culturels.
Ernest devient nerveux, lui demander s’il connait le nom de son amie, si son amie a des pièces d’identités c’est aussi bête et stupide que de lui demander si sa maison possède un plafond, des murs et des portes. Il y a des choses qui font partit d’un tout.
– J’ai mal posé ma question, Monsieur Ernest. Je m’excuse, dit le Commandant Rousseau.
Mademoiselle Berget possède toutes les pièces identité nécessaires de la préfecture de Paris. Je les ai étudiées moi-même, à la loupe. Se sont des pièces d’identité réelles et régulières. Elles ont été reconnues comme authentiques, même à l’ambassade de Pologne à Paris.
Ernest se sentait soulagé mais pas pour longtemps.
– Je voulais vous demandez autre chose ?
– Mon Commandant demandez mais ne posez plus de questions surréalistes. Vous n’êtes certes pas venu chez moi pour me demander comment s’appelle cette femme. Qu’el est l’objet réel de votre visite ?
– C’est justement celui que vous venez de mentionner, Monsieur l’ingénieur. Je suis chez vous pour vous demandez si vous êtes sûr du nom et du prénom de votre amie.
– C’est tout mais je ne comprends pas votre question au sujet de son nom.
– Rien de plus ! Dit le Commandant Rousseau.
– C’est une blague, n’est-ce pas ?
Ou vous n’êtes pas officier des services du contre espionnage ?
Le Commandant Rousseau montra sa carte. Ernest l’examina attentivement.
– Elle paraisse authentique mais ce pourrait aussi bien être une fausse carte d’identité. Je n’en suis pas capable d’en décider.
– Merci Monsieur l’ingénieur, dit l’officier.
– De quoi me remerciez-vous, lui répondit Ernest très agacé de ses questions.
– Vous avez dit exactement ce que je voulais vous dire, une carte d’identité peu être aussi bien authentique que fausse Monsieur Ernest. Après une année de recherches, déclenchées par d’innombrables lettres de dénonciation, nos services ont abouti à la conclusion que les pièces d’identité de Mademoiselle Suzanne, votre amie son fausses et toutes.
– Vous allez un peu trop loin, mon Commandant. Je pense qu’il serait préférable d’avertir le commissariat de police pour vérifier l’authenticité de votre propre pièce d’identité avant que vous ne vous occupiez de celle de mon amie.
Ernest était rouge de colère. Le Commandant Rousseau se leva.
– Je suis navré d’accomplir une mission si pénible mais je vous répète, toutes les pièces d’identités de votre amie sont fausses. Il n’y a aucun doute là-dessus. Ni son nom, ni son prénom ne sont véritables. Tout est faux dans ses papiers.
– Impossible, dit Ernest.
L’ingénieur est debout. Il est grand mais parait plus petit. La colère rétrécit le corps. Elle ternit l’homme, en lui rendant la peau, le visage, les lèvres violacées. La colère rend l’œil brillant humide mais un œil en colère brillait comme les outils d’un vieux voilier d’un brillant cru, mesquin, sauvage, c’est le contraire d’un œil qui brille de joie. La colère, la haine, la soif de vengeance sont des passions qui n’appartiennent pas en propre à la nature humaine. Ce sont des passions morbides dont l’homme fut contaminé après sa chute en enfer. Se sont des maladies contractées par l’homme en exil sur la terre.
– Il est impossible Monsieur l’ingénieur de ne pas connaitre le vrai nom et le prénom de son amie, après deux ans de vie commune.
– Malheureusement c’est la vérité. Je suis navré de vous dire cela. Croyez-moi Monsieur l’officier et je ne crois pas un mot de vos affirmations, dit Ernest furieux.
– Que vous le croyiez ou non ne change rien, la vérité est comme elle est. Même si vous la refusez c’est une accusation grav

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