LA ROUTE
174 pages
Français

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Description

David est un petit peu chahuteur, mais tout jeune, il comprend la vie, avec ses bons et ses mauvais passages. Sa jeunesse est des plus intéressantes bien qu'il ne se consacre pas à de grandes études. Le héros tente de vous expliquer la création d’une route, avec des infos toutes plus folles les unes que les autres. C’est du vécu et beaucoup se retrouveront dans son récit, sans pour autant avoir jamais passé le cap...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 décembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332989802
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-98978-9

© Edilivre, 2015
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est bien le fruit du hasard, mais également celui de ma mémoire et de mon imagination. Tous les noms ont étés purement inventés et toute ressemblance avec qui que ce soit est bien le fruit de votre seule inspiration et fantaisie. Ceci bien entendu pour garder l’anonymat… et éviter les ennuis.


Tout est en un (Abraham)
Tout est sexuel (Sigmund Freud)
Tout est amour (Jésus-Christ)
Tout est relatif (Albert Einstein)
Tout est économique (Karl Marx)
Tout est route (David Plantade)
Et ensuite ?
Tout est fini (un voisin dépressif)
Tout est possible, mais cher ! (mon beau-frère Laurent)
Tout est prêt, viens manger ! (ma femme)
Tout est cassé, viens réparer (mes enfants)
Dédicace


A ma femme,
A mes enfants,
A mes parents…
Prologue
Comme toute autobiographie romancée qui se respecte, il faut partir de quelque chose que l’on connait, par cœur, que l’on aime, et que l’on a envie de partager. Pour moi c’est la route et les infos. L’hiver avec ses intempéries en passant par le printemps et la suite des saisons où nous retrouverons à chaque fois les avantages et les inconvénients de chaque mouvement climatique. Nous pouvons ouvrir une parenthèse sur ces derniers qui de plus en plus provoquent de nouveaux exodes, si l’on s’intéresse un minimum à ces nouveaux phénomènes. Nous nous apercevons facilement que nous sommes en train de subir des mouvements de population, suite (chacun aura son opinion) au réchauffement climatique. Je ne suis pas assez qualifié pour vous apporter une réponse respectable, mais je sais, j’en suis persuadé, qu’à court ou moyen terme, cela posera des problèmes pour vivre ensemble correctement (culture, religion, éducation…). Mais revenons à notre route et n’oublions surtout pas ce qui gère le quotidien de ces travailleurs de l’extrême (également surnommés « les légionnaires du TP ») : ce n’est autre que l’argent, le « pognon », chose, je pense, qui fait avancer n’importe qui à n’importe quel poste d’une entreprise. Nous ne pouvons pas vivre correctement sans nos souvenirs, d’où je l’avoue peut être un petit peu trop d’infos ou de piqûres de rappel qui irriterons peut-être certains d’entre nous. Sachez que personne ne vous oblige à lire cette œuvre d’art mais, si vous arrivez au bout, vous sortirez certainement grandis et pourrez profiter de ces nouvelles connaissances au quotidien avec vos ami(e)s.
Origine
La chaussée est plus communément appelée « route » par le commun des mortels et surtout dans les pays soi-disant industrialisés, civilisés. Dans certains endroits cela se nomme également : piste, sentier, voie, rue, allée, passage, via…
Ici nous l’appellerons la route, endroit où les gens circulent, travaillent, communiquent.
Sans celle-ci, rien ne serait possible, tout serait excessivement cher, les moyens de communication réduits voire inexistants, réservés uniquement à certaines populations, souvent aisée ou pire encore, à des voyous, des truands, des mercenaires (à ne surtout pas confondre avec les légionnaires) qui se retrouveraient dans leur havre de paix, des vagabonds de grand chemin qui se faufileraient dans les moindres recoins d’une forêt ou d’un hameau, endroit où la population se rassemblerait pour pouvoir faire face et s’organiser face à ce genre de personnes souvent peu fréquentables.
Nous retournerions donc à « l’age de pierre », où la terreur et la faim feraient agir certaines personnes de façon immorale et abominable. Pas de route, donc pas ou peu de communication, d’instruction (berceau de notre société), par conséquence la débandade, pire peut être encore. Voilà certainement comment cela se passerait.


Claude Duval , peint en 1860 par William Powell Frith. Le bandit de grand chemin.
Pour construire une route, il faut d’abord l’imaginer, et c’est souvent là que tout commence (bien ou mal, le Ying ou le Yang).
L’imagination : quand on emploie ce terme, cela ouvre souvent les esprits et laisse le passage à la folie parfois utilisée par certaines personnes influentes, comme les décideurs et les financiers de ces grands projets.
Les financiers : voici un terme que j’ai beaucoup de mal à utiliser, car ces personnes payent, donnent des ordres, sans savoir qui a réellement donné l’argent et très souvent elles ne connaissent pas ou très peu le travail de terrain.
Les meilleurs ont une morale et essaient de s’initier à ce métier au travers de formations, mais pour la plupart, cela se traduit souvent par de l’incompétence et donc de l’argent jetée par les fenêtres, et qui pourrait être utilisée de bien meilleure façon. Mais revenons à notre route. Pour la construire correctement il faut l’aimer et être un brin aventurier.
Une route comporte des carrefours, des sens interdits, des giratoires…
Mais elle ne s’arrête jamais. Beaucoup de personnes l’utilisent, et, de n’importe quel endroit où nous nous trouvons, vous, lecteurs, pouvez décider de prendre la route. Oui, maintenant. Allez, habillez-vous, mettez de bonnes chaussures (très important), n’oubliez pas le couvre-chef, très utile pour la pluie comme pour le soleil, un sac pas trop lourd et de quoi boire et manger !!!
On plante tout, et on part pour le tour du monde, ou tout simplement une grande balade, seul ou en famille. Qui n’en a jamais rêvé ? Si vous pensez que non, réfléchissez bien et vous trouverez certainement un écho à ce que je viens de vous soumettre. Je le reconnais, j’avoue y avoir souvent pensé, mais je n’ai jamais franchi le cap. Un jour peut-être. Pour ce genre d’aventure il faut posséder un brin d’inconscience, voire de folie, mais il faut souvent un élément déclencheur : maladie d’amour, perte d’un proche, je ne sais quoi encore, mais j’en suis intimement persuadé il faut un élément déclencheur.
Moi, David Plantade, je suis chef des enrobés dans une grande entreprise de travaux publics. Mon devoir, ma mission et mon expérience m’obligent à transmettre les valeurs de ce formidable métier, nous resterons debout et irons au bout du monde. Je vais essayer de vous raconter la création d’une route. Après l’avoir imaginé, il faut trouver un financier, chose qui n’est pas simple et qui demande un certain bagout, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. Je n’ai pas beaucoup de considération pour la moyenne et grande finance, car je m’informe par les médias, comme la plupart des gens, et j’entends trop souvent parler de situations de détresse mettant en scène des enfants, des femmes qui mériteraient plus d’attention de notre part. Ces hommes d’affaires, qui brassent tellement d’argent, sont déconnectés de la réalité et j’aurais tendance à être trop sévère avec eux. Mais tout ceci n’est pas à l’ordre du jour et ne nous éloignons pas de notre sujet qui est l’amour de la route. Une fois trouvé le financier, il nous faut un tracé, bien souvent déjà existant à plus de soixante-dix pour cent. En effet, la nature nous a souvent aidés en créant le tracé pour nous, au détour d’une montagne ou d’une rivière. Nos ancêtres, depuis la nuit des temps, n’ont fait que suivre les contours naturels. Et nous, en 2012, roulons, courrons, marchons sur leurs traces. Nous ne faisons que repasser sur les voies sur lesquelles nos ancêtre les gaulois ont pourchassé nos ennemis les romains sur leurs chars, preuve que ces voies n’étaient pas si mal construites car nous faisons maintenant plus de rénovation que de construction (je ne suis pas certain que nos création d’aujourd’hui soit aussi résistantes que celles de nos aïeuls). Une route est pour moi une œuvre d’art et avoir le privilège d’y travailler dessus est à mon sens un plaisir et une joie sans fin dans ce monde si beau et qui apporte autant de satisfaction que celui du travail. Tout les matins je suis bien au chaud dans mon lit douillet, je fais l’effort de me lever, je me douche je me rase. Mon lit n’est plus qu’un lointain souvenir et quand je pars sur la route je suis fier d’aller travailler même si parfois cela se révèle un peu plus compliqué sur le terrain.
Bien évidemment, des plaisirs j’en trouve par ailleurs, et à mes yeux, le plus important reste la rencontre avec mon épouse, ma vie avec elle, et la naissance de nos deux enfants, Manon et Enzo qui, pour moi, et malgré les difficultés quotidiennes, m’apportent énormément de bonheur. Je me passionne pour ces repas en famille ou chacun y va bon train de son histoire, à chaque fois un peu plus grosse, tous ces moments qui, après un bon apéritif et un peu de bon vin trouvent toujours un équilibre parfait. Comme la route, il ne faut pas oublier un petit apéritif un peu de vin et un bon repas, sinon les trajectoires ne seront pas exactes. Comment, moi, insouciant et surtout n’ayant aucune idée de mon avenir futur, ai-je réussi à me retrouver à diriger une équipe d’enrobés (fleuron de toute entreprise de travaux public qui se respecte) ? Hormis ma passion exubérante pour le sport et la « fèstaïre », ma jeunesse se passait dans les champs de l’entreprise familiale. Quel bonheur pendant les vacances scolaire de se retrouver en famille dans la nature, avec parfois des moments difficiles car le travail de la terre n’est pas toujours de tout repos, mais que voulez-vous !!, j’étais jeune, beau, insouciant, un peu d’argent pour récompense, un toit (chez papa et maman) et toujours le ventre plein. Ces années-là furent plus enrichissante que toutes mes années d’études et commencèrent à forger mon esprit pour les années à venir. A dix-huit ans j’eu la malchance de me faire renvoyer de l’internat où je faisais mes études, rien de bien méchant, mais tout de mê

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