La Vie est une chance, saisis-la !
136 pages
Français

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La Vie est une chance, saisis-la ! , livre ebook

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Description

Ce livre est un témoignage aussi bien poignant qu'émouvant et drôle. C'est l'histoire d'une résilience et avant tout un hymne à la vie, à la nature et à l'amour. Un formidable message d'espoir raconté avec un mélange de gravité et d'anecdotes cocasses, le tout dans une grande authenticité. C'est le récit d'un parcours initiatique, un chemin de vie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 juin 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334129121
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-12910-7

© Edilivre, 2016
Bonne Lecture
Le chemin est encore long…
Aidez-moi !
Dans mon lit d’enfant, j’ai du mal à trouver le sommeil. Ma chambre n’est pas vraiment une chambre ! Encore moins une chambre d’enfant, rassurante par ses jouets familiers, ses peluches ou ses papiers peints colorés. C’est une alcôve dans la salle à manger, juste un petit renfoncement dans cette pièce de vie ou devrais-je dire, de morts… Car moi, ce que je vois quand je vais me coucher, ce sont des morts. De chaque coté de mon lit, ils arrivent et s’entassent les uns sur les autres au son des pelles qui s’activent. Ils s’empilent, s’emboîtent… et cet amoncellement de chair en décomposition diffuse des effluves malodorantes. Une odeur de putréfaction envahit maintenant ma couche. J’ai peur ! Que je ferme les yeux ou que je les ouvre, ils sont là près de moi. Et si ce n’était que cela… Plus loin devant moi se trouve une étrange machine ! Une machine à hacher de la viande. Quelqu’un est en train de prendre les cadavres et de les passer dans cet ustensile insolite, les moulinant un à un. C’est curieux et effrayant à la fois ; j’ai l’impression que ce quelqu’un, c’est moi. Un autre moi… J’ai du mal à tourner la manivelle de cet appareil. Ça craque de tous les côtés. Les lambeaux de chair se déversent sur le parquet, les fragments d’os s’entassent. Du fond de mon lit, la peur me gagne de plus en plus, alors, pour conjurer le sort, au milieu de ces atrocités, je m’invente un jeu… Un jeu morbide mais néanmoins un jeu. Je prends un petit os et le jette en l’air, le temps d’en ramasser un autre. Je recommence cinq fois l’opération. C’est comme une tentative pour échapper à ces horreurs qui m’entourent. J’essaye de me créer un monde à part dans ce monde d’horreur, une bulle d’air pour reprendre mon souffle, un écran de protection… Plus difficile maintenant, un jeté en l’air pour deux ramassés en même temps, puis trois, quatre. Allez, j’essaye avec cinq !
Non, ça ne marche pas ! La terreur a envahi tout mon être. Je me lève sans vraiment m’en rendre compte, emportant avec moi mon oreiller. Pourquoi, je ne sais pas ? Peut être me rassure-t-il lors de la traversée de la salle à manger ! Je me faufile silencieusement dans la chambre de mes parents. Je sais que, dans cette pièce, ces âmes perdues ne me suivront pas. Je lance mon oreiller à la tête du lit mais, il arrive sur celle de mes parents. « Qu’est-ce qu’il y a ? » me demandent-ils ! Je ne sais pas, je suis perdue ! Comment suis-je arrivée jusque-là ? Je ne peux leur répondre et prends place auprès d’eux. Un semblant de sérénité me parcourt : « ils » ne viendront pas ici, mais demain, dans mon lit, « ils » seront encore là ! Je le sais, je le crains…
Avant-propos
Je m’appelle Marie-Claire, mais on me surnomme « Tigresse », « Miclette » ou « Quiouquiou ». Je suis une petite-fille aux yeux bleus malicieux. Enfin, j’étais une petite-fille aux yeux bleus malicieux, car si mes yeux sont toujours les mêmes, aujourd’hui, j’ai 67 ans. Quand je n’avais que trois ans, j’avais ces visions terribles qui m’empêchaient de dormir. Ces visions et d’autres encore… Je n’osais pas en parler, car à part moi, personne ne les voyaient et je ne comprenais pas vraiment ce qu’il m’arrivait.
Mon enfance n’a pas été simple. Je me suis sentie comme une extra-terrestre dans un monde qui ne me convenait pas et dans lequel je ne parvenais pas à trouver ma place. Un monde d’incompréhension et de violence. Un monde dans lequel je ne voulais pas vivre. Alors j’ai survécu… Pendant de longues années, j’ai survécu ! Dans la solitude, la peur, l’incompréhension, j’ai avancé tant bien que mal et j’ai souffert. Je me rends compte aujourd’hui à quel point j’ai souffert, psychiquement et physiquement aussi.
Puis, un jour, un jour comme un autre et en même temps un jour tellement important pour moi, une nouvelle voie s’est ouverte devant moi. Je l’ai prise sans vraiment m’en rendre compte, jusqu’à ce que je réalise, maintenant, que j’avais le choix. A partir de ce moment, lentement, ma vie a pris un autre tournant. J’ai commencé à fouiller dans mon histoire, celle de mes parents, de ma famille… Les conflits, les erreurs… Pour ne pas reproduire ! Cela a pris du temps, beaucoup de temps mais, depuis quelque années, le puzzle s’assemble et ma vie prend sens, doucement, tranquillement. D’autres portes s’ouvrent devant moi et je comprends ! Je comprends ce qui m’est arrivé petite, je comprends le parcours de ma vie et je comprends pourquoi j’ai dû vivre tout cela. Le chemin a été long pour parvenir jusqu’à cette sérénité qui commence à m’habiter. Long et douloureux. Comme un combat de tous les jours. Ce combat, j’aimerais vous le raconter.
Pendant longtemps, je n’ai pas pu être accompagnée dans ces expériences que j’ai vécues et que je vis toujours, ces expériences que l’on dit « paranormales ». On m’a cru folle, on m’a d’ailleurs enfermée. Je me suis crue folle et je me suis moi aussi enfermée. Heureusement, la vie a placé sur mon chemin de nombreuses personnes formidables qui, par une phrase, un mot, un geste m’ont sortie de mon enfermement et m’ont guidée, parfois sans le savoir, sur le chemin qui est le mien. Cela aussi, j’aimerais le partager avec vous. Je n’ai pas pour objectif de vous donner des conseils, mais simplement de vous dire comment j’ai réussi à sortir de l’ombre pour entrer dans la lumière.
Bien sûr, je n’ai pas tout écrit, le livre aurait été trop long ! Il y a certaines blessures que j’ai préféré taire, certaines histoires qui n’auraient rien apporté de plus que ce qui est déjà écrit, et des personnes chères à mon cœur, absentes de mon récit par purs soucis de protection. L’essentiel est là, dans la justesse de mes souvenirs et de mon ressenti, et dans le respect de chacun, je l’espère en tous cas.
Peut-être vous reconnaîtrez-vous à certains passages ? Peut-être même que votre propre histoire pourra prendre sens dans la lecture de ces pages ? Peut-être qu’à la fin du livre vous ne vous sentirez plus seul(e), étrange ou bizarre ? C’est également pour cela, que je vous livre ce récit.
Partie 1 Entre deux mondes
Un papillon aux ailes coupées
Liberté chérie
J’étais donc une petite fille aux yeux bleus malicieux. J’adorais la vie mais pas celle que l’on voulait me faire vivre. J’avais soif de connaissance mais, le savoir que l’on voulait m’inculquer ne me correspondait pas. J’aurais aimé ne pas aller à l’école et apprendre par l’expérience de chaque jour. Ne pas être enfermée, vivre constamment au contact de la nature et m’initier aux mystères de la vie par ce biais. J’avais de la chance, dans mon malheur, car je vivais à la campagne. Enfin, pas vraiment puisque j’habitais Chartres mais, un quartier plutôt « campagnard » de Chartres dans les années 1950. Une petite rue sans issue dans la basse ville avec une ferme et un moulin à farine. Autour, quelques pavillons individuels. Nous habitions le haut d’une maison et notre salle à manger donnait sur la basse-cour du fermier. Vue plongeante sur les poules et doux réveil matinal au chant du coq…
Chaque habitant de ce petit quartier avait un bout de jardin. Nous aussi ! Déjà, dans la cour, je me sentais libre. Libre et légère ! Et plus je m’approchais du jardin, plus je me sentais vivre, mes sens s’éveillant progressivement à cette belle rencontre. Comme un oiseau, je papillonnais entre les arbres fruitiers, les fleurs et les légumes du jardin potager. Les feuilles et les pétales me saluaient au passage, touchant délicatement ma peau d’enfant. Ce jardin, c’était mon univers ! Ma bulle d’air, mon rayon de soleil. Un doux parfum s’échappait des corolles et chatouillait mes narines, m’initiant aux effluves florales. Les couleurs vives et lumineuses réchauffaient mon cœur qui se mettait à l’unisson avec la nature : celle-ci m’encourageait à m’exprimer, m’autorisant à être moi-même, tout simplement. Elle me guidait dans mes promenades jusque derrière la maison où se trouvaient un champs et une rivière, l’Eure qui traverse la ville de Chartres . Les arbres les plus proches se reflétaient à la surface de l’eau et m’invitaient au spectacle de leurs feuilles s’agitant telles des marionnettes. Leur créativité était communicative. Comme la nature était belle ! Elle semblait me parler ! Peut-être même me comprenait-elle… Moi aussi, j’aimais me donner en spectacle. Danser, chanter, m’exprimer par le corps comme un automate et faire profiter les autres de mes élans artistiques. J’avais 5 ans quand j’ai commencé les cours de danse classique. Je me souviens encore de mon professeur. Elle venait de l’opéra de Paris : discipline et rigueur étaient les maîtres mots ! Mais, j’aimais tellement ses cours, j’aimais tellement ce que mon corps pouvait faire à travers les mouvements qu’elle m’enseignait, que cette discipline là, je l’acceptais. A peine la leçon terminée, je reprenais chez moi les enchaînements appris, jusqu’à les savoir à la perfection. Je voulais être prête pour le spectacle de fin d’année. Dans mon justaucorps à jupette, blanc et mauve satiné, ma couronne de fleurs sur la tête et mon bracelet assorti, mes chaussons blancs, j’étais la reine de la soirée. « Au lever du rideau, le public applaudit. Je sais, je ne suis pas seule à danser, mais ces applaudissements, ils sont aussi pour moi. A nouveau, je me sens comme un oiseau et sur scène, je vole, je vole avec mes ailes imaginaires, portée par la grâce, la musique et la reconnaissance des spectateurs admiratifs. Je suis fière, heureuse d’être là sur mes pointes, presque aussi heureuse qu’au contact de la nature… » Je découvrais ainsi une autre façon de commun

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