La vie renaîtra de la souffrance
228 pages
Français

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La vie renaîtra de la souffrance , livre ebook

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Description


« Je suis né le 15 mars 1949 à Montréal. Ce livre raconte tout sur ma vie ; je suis illustrateur en architecture à la retraite, mais je dessine toujours pour mon plaisir.



Mon histoire commence avec une mère qui m'abandonne à un an chez ma grand-mère et ma tante où je vis une jeunesse anormale avec deux femmes qui se déshabillent devant moi sans pudeur et où je suis violé par un garçon de mon âge armé d'un couteau. Mais à dix-huit ans, je tombe en amour avec une fille d'un petit village de Saint-Casimir, et je passe quatre années de sensualité dans un endroit romantique.



Ma vie d'adulte démarre avec la femme de ma vie, mes enfants et beaucoup de projets architecturaux. Cepandant, après mon divorce, ma psychologue tombe amoureuse de moi. Commence alors une période dissolue dans laquelle je suis à la recherche de sensation forte avec les femmes et la boisson. Je touche le fond. Mais à soixante-six ans, je reprends le dessus et retrouve enfin mes enfants et mon ex-femme.



Je vous raconte ici cette descente aux enfers qui m'a mené à l'hôpital psychiatrique, à des maisons familiales, à des maisons de transitions et au désir de mourir, pour peut-être aider une personne, qui vit dans la souffrance de la consommation et qui veut retrouver sa dignité. Je ne suis pas un écrivain, mais j'ai eu une vie spéciale. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 août 2017
Nombre de lectures 3
EAN13 9782414108381
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-10836-7

© Edilivre, 2017
La Vie renaîtras de la souffrance
 
 
Guy Du Tremble, je suis né en 1949 à Montréal où j’ai vécu mon enfance et mon adolescence avec une grand-mère et une tante spéciales. Je vais rencontrer la femme de ma vie et on va avoir nos trois enfants où notre famille va vivre à Laval. Je suis revenu à Montréal en 2014, après un grand bas fond de 11 ans, à un pas de l’itinérance. Je ne suis pas un écrivain, mais un illustrateur en architecture et j’ai parlé de ma vie du commencement à la fin avec mon cœur et mon âme et j’espère que mon livre va aider au moins une personne, qui vit un bas fond comme j’ai vécu. Ma sœur Nicole a raconté deux événements marquants dans sa vie avec ma petite sœur et ma fille Marie-Claude a corrigé, restructuré mon livre.
N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions ou tout simplement pour partager sur votre histoire sur mon e-mail dutrembleg123@gmail.com .
 
 
Mon nom Guy Du Tremble, je suis né le 15 mars 1949, ma mère qui faisait des dépressions en série m’a laissé chez ma grand-mère et ma tante la sœur de mon père, j’avais l’âge d’un an, où j’ai passé mon enfance et mon adolescence. J’étais un enfant gâté, mais ma vie avec ces deux femmes étaient bizarre. L’appartement se trouvait au troisième étage sur la rue De Gaspé et Liège, près du parc Jarry. Ma ruelle était mon terrain de jeu, qui était en trois dimensions, les poteaux pour les cordes a linge où je montais sur des clous rouillés à la hauteur du troisième étage, pour replacer les cordes entremêlées dans le linge étendu et les femmes me donnaient de l’argent pour monter dans le poteau, ce n’est pas tous les enfants qui avaient le courage pour faire ça. Les couvertures de maisons et les hangars où l’on pouvait sauter de l’une à l’autre. Je montais après les poteaux du balcon en arrière au troisième étage où je m’accrochais d’une main à la corniche et je montais sur le toit pour ramasser les balles et les ballons qu’on avait lancé sans le vouloir sur le toit des maisons. Pour redescendre, je me laissais suspendre dans le vide, avec mes jambes que j’enroulais après le poteau et avec un bras, qui s’enroulait aussi après ce poteau, je glissais sain et sauve ouf !! De plus, je sautais sur les couvertures des hangars et des maisons pour monter plus haut ou sauter plus bas. J’aimais courir dans ce labyrinthe avec mes amis, je montais les escaliers en avant, trois marches à la fois et je descendais en glissant mes fesses sur la rampe en demi-rond et droite à la fin. Je courais au tour du bloc en respirant les repas en préparation dans les maisons. J’aimais courir vite, mes longues jambes me permettaient d’avoir de grand enjambé et j’étais en « trans » même jeune, j’étais nerveux, agile, rapide et hyperactif, ma mère me l’a dit toute ma vie que j’étais nerveux. Même au sommet de ma vie, elle voyait toujours le côté négatif de moi.
Vivre avec cette femme âgée, une personne pleine de peur, surtout de la mort. Chaque soir, tout ce beau monde alcoolique faisait un triangle, dans la pièce où je jouais et où je dormais. Mon père dans son fauteuil avec sa grosse bière et ses cigarettes dans un gros cendrier rempli et la table toute brûlée. Chaque soir, pendant mes 18 ans avec ma grand-mère et ma tante elle s’assoyaient sur le divan-lit et écoutaient mon père délirer sa souffrance. Chez ma grand-mère, mon père pleurait sa femme, qui ne l’aimait pas et qui ne voulait pas faire l’amour avec lui. C’est sûr qu’avec son odeur et son allure, il n’y a pas une femme qui voudrait ouvrir ses jambes à moins de la payer et encore. Sur le divan-lit où j’allais dormir la nuit, il y avait sa sœur la femme forte de l’histoire, qui buvait et fumait, elle aussi, et qui faisait la loi sur la punition qu’elle infligerait à ma mère Jeannine pour la peine qu’elle faisait à son frère et à sa mère. Ma grand-mère pleurait souvent au téléphone quand elle parlait à Jeannine, qui savait dire des choses horribles pour faire beaucoup de peine à une femme âgée. Marguerite, le nom de ma deuxième mère, qui pleurait son garçon qu’elle voulait voir heureux, et qui était sous les jupes de sa mère, elle le fournissait de bière, créant un bonheur artificiel qui dura toute sa vie jusqu’à sa mort à 57 ans. La mère de mon père ne fumait pas, mais buvait ses bières cachées derrière les divans. Pendant ce temps, je jouais sur le tapis plein de fleurs, avec mes bonshommes en plastique, des soldats et d’autres fois des Cowboys et des Indiens. Il y avait aussi mon train électrique qui tournait en ovale durant la bataille de mes bonshommes sur se tapis magique, mon monde a moi. Mais j’écoutais d’une oreille pendant des années, le trio infernal dire toujours la même chose, je voulais comprendre qui avait raison, mais à la fin j’ai compris que tout était illusion et en faisant le tour des fauteuils, je trouvais les bières de ma grand-mère mal cachées, son ventre énorme la trahissait d’une manière où d’un autre.
Le moment le plus dur pour moi, c’était quand la nuit arrivait avec ces formes invisibles, défaire le divan-lit pour me coucher au fond avec ma grand-mère. La sorcellerie sur les murs, une grosse croix de Jésus crucifié, une image du Sacré-Cœur avec du sang qui coule de son cœur et des anges faits en plâtres posés en équerre sur le coin des cadrages de mur du petit salon, qui sera ma chambre pour les neufs prochaines années. Chaque soir, la même cérémonie, je devais me mettre à genou et embrasser toutes les petites statues ; une croix en métal avec Jésus, la Saint-Vierge, Ange Gabrielle, Saint-Joseph et enfin Marguerite Bourgeois. Tout ce beau monde, je devais le mettre en dessous de mon oreiller et me coucher avec tous ces symboles célestes. J’avais vraiment peur toute la nuit, la couverture et les deux oreillers sur la tête, je transpirais, j’entendais la chaise berçante faire du bruit et j’attentais le lever du soleil pour dormir un peu, mais j’avais mal au cœur par l’odeur du tabac et la fatigue par le manque de sommeil. Chaque matin le même spectacle, ma grand-mère nue au bout du lit, avant de s’habiller, avec une grosse bedaine de bière et deux seins pointus, plates sur son ventre, que je pouvais admirer chaque matin. Sa fille, dans la seule chambre où j’allais dormir de 9 ans à 18 ans plus tard, à côté d’elle, dans les lits jumeaux, sortait de la chambre en brassière et en slip transparent, on pouvait voir sa petite culotte. Parfois, elle répondait à la porte dans cette tenue, bien souvent à des livreurs de bière. Quand j’allais aux toilettes, je devais laisser la porte ouverte, l’intimité je ne connaissais pas ça, je crois qu’elles ne voulaient pas que je me masturbe, mais pour moi c’est naturel de faire ça pour connaître son corps, ma sexualité a été dérangée et perturbée par ses images malsaines.
Ma vie n’était pas comme tous les enfants de la ruelle, j’étais un orphelin de ma mère et de mes deux sœurs, qui vivaient ailleurs, un endroit où j’aurais dû vivre normalement, même s’ils déménageaient tous les ans à cause de mon père, qui parlait trop fort la nuit de ses malheurs. Ma grand-mère disait à mon père, que si elle me perdait elle en mourait. J’étais un échange pour le bonheur de cette grand-mère, qui a menacé toute sa vie qu’elle pourrait mourir à chaque occasion que ma mère voulait me reprendre. Elle payait la bière à mon père, Robert ou Bob et payait de la nourriture pour Jeannine et mes sœurs. J’étais le plus vieux des enfants, j’étais arrivé sur terre pendant la maladie de ma mère que j’ai dit au commencement, qui m’a rejeté chez ma famille accueil, les personnes qui m’ont aimé inconditionnellement, Marguerite et Margot, même si ce n’était pas une vie normale.


Ma tante faisait un bon salaire à la Ville de Montréal comme secrétaire du directeur, alors on ne manquait pas d’argent. J’étais un peu chanceux, chaque été on partait pour Old Orchard dans le Maine pour trois semaines au bord de la mer. J’aimais le sable et la mer, je faisais des châteaux de sable pendant des heures et je sautais dans la mer avec ses vaques et la marée qui montait et qui descendait, je me laissais tomber dans l’eau froide. Une fois, j’étais en dessous de l’eau et les vaques me poussaient et me tiraient, la mer c’est fort, une chance que quelqu’un m’a pris par le bras et m’a sorti de l’eau. Je regardais au loin une île où il y avait une maison très petite au loin, la seule de l’île, qui a brûlé un jour où j’étais sur la plage. Je pouvais imaginer une vie humaine paniquée.
Le soir, on allait au Pier avec ses manèges et la musique, qui enchantaient l’espace et avec les odeurs de pizza et de frites, le crie des enfants, une atmosphère de rêve. Chaque fois qu’on quittait pour revenir à Montréal, je parlais à la mer, je lui disais de ne pas partir, je reviendrais l’année prochaine. Ce rituel, je le faisais chaque année, même adulte.
Ma grand-mère avait une façon très spéciale de faire ses vidanges, elle prenait du papier journal et elle enveloppait ses déchets comme un cadeau de Noël. Son paquet était de six pouces par quatre pouces qu’elle attachait avec une petite ficelle blanche et quand je descendais les petits paquets dans la ruelle, les vidangeurs avaient peur de prendre ses objets précieux.
Quand je prenais mon souper, j’étais comme un prince pour ma grand-mère. J’avais une grande assiette pour mon steak haché et plusieurs petites assiettes, soit, une pour mes pommes de terre, une pour mes pois et l’autre pour mon navet. Les assiettes avaient des dessins chinois avec la couleur bleue, je jouais avec ma cuillère dans la nourriture avec ses formes chinoises et je faisais des dess

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