Le balcon de ma mère
68 pages
Français

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Le balcon de ma mère , livre ebook

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Description


Dire au revoir pour continuer à aimer




Une prise de parole intime et intense sur la perte d’un parent, une vision sur comment le vivre et comment se reconstruire après, comment réapprendre à vivre « les premières fois » sans elle, sans lui.


C’est un hommage à une reine, une ode à la mémoire de ceux que l’on aime et qui nous quittent, beaucoup, trop tôt.


Un ouvrage pour graver dans l’histoire les souvenirs qui, au gré des années, porteront la cicatrice du temps. Un ouvrage pour se rappeler et chérir, un ouvrage pour vivre.



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 novembre 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782381532400
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le balcon dema mère
LaSAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires deproduction participant à la réalisation de cet ouvragene sauraient être tenus pour responsables de quelque manièreque ce soit, du contenu en général, de la portéedu contenu du texte, ni de la teneur de certains propos enparticulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ilsproduisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'unéditeur tiers, qui en endosse la pleine et entièreresponsabilité.
LodyC.


Lebalcon de ma mère
Comme une princesse, je m’en vais.
Courrieldu 19 décembre 2018.
«Bonjour à tous,
Voilàvenu le moment pour moi de vous dire « au revoir »…et surtout merci. Comme vous le savez, nous partageons nos derniersjours et c’est avec beaucoup d’émotions que jetouche au bout de mon chemin MGM. Je vous remercie sincèrementpour mon cadeau et la magnifique carte. J’ai ététrès touchée. Prise au dépourvu, je n’aisûrement pas su vous dire ou vous montrer à quel point.
Jene vous referai pas la genèse de notre entreprise, de notre« bébé ». Vita, William, Clémentet Benjamin l’ont déjà faite avec brio !
La« sortie d’Égypte » en 56, lacréation en 57 et plus de 60 ans de péripétiessurprenantes, même extraordinaires !
Unepremière génération pragmatique, une deuxièmegénération fougueuse prête à conquérirle monde et une troisième génération, enformation, qui doit aujourd’hui réussir àallier ces deux qualités pour continuer à écrirel’histoire de MGM.
Jevais prendre quelques minutes pour revenir sur ma rencontreprofessionnelle avec MGM.
Inutilede vous rappeler que, MGM, on est tombés dedans quand on étaitpetits. (Et j’ai même plus souvent ressemblé àObélix qu’à la poupée Mélody ( Lespoupées mannequins vendues par MGM le sont sous la marque«  Melody »(depuis ma naissance.) Elle a donc toujours fait partie de ma vie…et certains d’entre vous m’ont vu naître etgrandir.
Celanous ramène donc en fin d’année 2001 et j’ai19 ans.
Jeremercie Vita pour sa courtoisie lors de la réunion d’hiermais ça va, j’ai encore un âge que je n’aipas honte de donner. 
J’aimon bac depuis peu, je négocie avec mes parents une annéesabbatique pour engendrer de l’argent et parcourir lemonde !
Jevends des légumes dans une épicerie de quartier, jefais la caisse à System U, je fais la nounou de deux petitesfilles… Bref, « je fais les sous »,comme on dit.
Cetteannée-là, Vita tombe amoureux d’un nouveaujeu avec son flair unique et légendaire… «Une barrette aimantée, une boule et vous faites tout ce quevous voulez ! »
MGMprend la distribution et la folle aventure Geomag commence. Pourintroduire ce produit novateur sur le marché, il faut lemontrer. MGM recrute alors des démonstrateurs dans toute laFrance. Et pourquoi pas moi ? Je vends bien des tomates et de lasale vinasse !
Têtede gondole Géant Casino La Valentine. Je ne me rappelle plusle nom du directeur du magasin... En tous cas, dans mon souvenirc’était une grosse tête de c… gondole !Me voilà derrière une table « faite maison »(MGM style d’époque). Ma mission : vendre etpromouvoir ce jeu de construction révolutionnaire. Un« soldat » dans cette grande armée dedémonstrateurs déployée en France. Et c’estun vrai succès !
Bon,je ne vous cache pas que j’ai parfois fait office de garded’enfants pendant des heures, de point information…« Bonjour, le rayon surgelés svp ? »
J’aidécouvert la vente et j’ai très vite dûapprendre la vraie négociation. Celle où il n’y apas précisément de règles.
Pourcomprendre, il faut recontextualiser. Septembre 2001. Aujourd’hui,c’est parfois moins vif dans nos esprits mais c’estl’année de l’effroyable attentat sur le WorldTrade Center à New York.
Undes préalables à la journée de démo étaitde monter la tour Eiffel si chère au cœur des Français.J’ai alors dû faire face à un nombre incalculable« d’attentats miniatures » sur ma pauvretour Eiffel aimantée.
J’aidû régulièrement négocier de longuesminutes avec les gens qui me dépouillaient de mes pièces.
Bref,en résumé, voilà mon premier contact pro avecMGM, avec la vente et la « négo-réalité ».Je peux vous assurer que nul ne pouvait penser, à cemoment-là, que je rejoindrais l’équipe en 2003.Et surtout pas moi !
Bon,tout ne se passe pas comme prévu. Les engagements de boulotfont que je n’ai accompli que la première partie de mamission : engendrer l’argent… mais pas de tour dumonde, malheureusement. (Il n’est jamais trop tard.)
Unereprise des études dans l’art plastique très loind’être concluante (Non, jamais trop tard je vous dis !)et une proposition pour intégrer l’entreprise MGM afind’aider à pallier le départ de Fouly (mon oncle),qui fluidifiait le flux de commandes mises à expédition.
1 er avril 2003, j’arrive à MGM et ce n’est pas unpoisson d’avril. Muriel me raconte souvent ses souvenirs de monarrivée et de mon air pas convaincu.
J’aivingt ans. J’ai un bac littéraire, je ne connais rien aucommerce ni à la logistique et on me confie tout leportefeuille de commandes de la société… lapanique !
Lefonctionnement évolue, j’essaie d’apprendre, jecommence à travailler avec les commerciaux (d’abord lesplus gentils, oui oui, c’est comme ça qu’on fait),je commence à parler aux clients… L’équipeme rassure et devient comme une deuxième famille.
Gilles,notre « copine », Muriel, Anouchka, Cathy,Monique… oui oui, ils étaient déjà làet ils m’ont pris sous leurs ailes.
Bref,tout devient plus abordable, moins inquiétant. Les joiesde l’ openspace et du « vivre ensemble ». Nous savons tousmaintenant que travailler ensemble c’est vivreensemble.
Oriet Clément nous rejoignent très vite. Et me voilàpartie pour plus de quinze ans d’apprentissage ininterrompu,d’échecs, de succès, d’anxiété,de travail, d’excitation, de hauts, de bas, de doute, debonheur, de déception, de fierté…
L’équipes’est agrandie. Sabrina, Laetitia et beaucoup d’autres.
Desbelles rencontres, des gens qui nous ont quittés pourcontinuer leur vie dans d’autres projets, des gens qui nous ont« laissés » plus tôt que prévu(beaucoup trop tôt…) ou encore d’autres quin’étaient que de passage…
Desconflits, des solutions, de l’amour, de la rivalité, dela passion, de la passion, de la passion.
J’aieu la chance de rencontrer mon frère Ori et aujourd’hui,je peux vous dire qu’on s’aime comme si on s’étaitchoisis. C’est un de mes meilleurs amis et je suis obligéed’admettre que, sans MGM, nous nous serions peut-êtreratés.
J’aieu la chance de vivre avec mon père et mon frère cetteaventure et de les avoir à mes côtés enpermanence pour me faire grandir et surtout, pour me donner uneconfiance aveugle et un amour indéfectible. Je suis tellementfière d’eux !
Nousavons eu la chance d’avoir comme modèles des hommesformidables qui ont, avec bienveillance et affection, accompagnénos évolutions différentes et ont essayé derespecter la nature de chacun de nous. Et je pense que Vitacontinuera cette mission à la perfection auprès de sesfils aujourd’hui.
Nousavons eu la chance de « baigner » dans lescoulisses d’une entreprise et de sa gestion. Nous avons pudonner nos avis sur la stratégie globale malgré le faitque nous avions chacun un rôle opérationnel trèsdéfini et aucune expérience au départ.
Nousavons eu la chance de travailler dans plusieurs unités del’entreprise pour en découvrir le maximum de dimensions.
Nousavons eu la chance d’assister à des formationsintéressantes pour professionnaliser l’instinctif.
Donc,pour finir (Eh oui enfin !), vous comprendrez que je remercieinfiniment mon père, Vita, Ixo, Ori et Clément pour cesquinze années passionnantes.
Jeme rappellerai toute ma vie de certains fous rires, certaines crisesde nerfs, certaines larmes, certains bonheurs et lesno

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