Le Destin du genre humain
404 pages
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Le Destin du genre humain , livre ebook

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Description

À la question européenne « qu'avons-nous appris de la Chine et qu'a-t-elle appris de nous ? », « Le Destin du genre humain » répond par une illustration du Yi-Jing, livre sacré chinois, d'art divinatoire et de sagesse. Grâce à l'étude du livre des transformations, l'auteur a résolu intégralement la question du destin et du sens de la vie. C'est une grande première pour l'ensemble de la culture européenne, ainsi qu'un nouveau genre littéraire. « Le Destin du genre humain » donne à lire les soixante-quatre destins possibles de toute l'humanité. Ainsi, tout lecteur y trouvera son propre destin parmi ceux de De Gaulle, Mao, Colomb, Sarkozy, Hollande, Sartre, Beauvoir, Sollers, Hemingway, Tolstoï, Gandhi, Mandela, Darwin, Freud, Gauguin, Van Gogh, Coluche, l'abbé Pierre...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 août 2016
Nombre de lectures 7
EAN13 9782342055184
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le Destin du genre humain
Hervé Petruz
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Le Destin du genre humain
 
 
 
 
Épigraphes
 
 
 
— “Connais-toi toi-même”, attribué, selon la tradition des Présocratiques, à Thalès ou à Solon.
 
— Virgile, Enéide :
« C’est le moment d’interroger les destins : le dieu ! Voir le dieu. »
 
— Laozi : « Sois le ravin du monde ».
 
— Yi-Jing : « La vie engendre la vie, il n’y aura pas de fin ».
 
— Wilhelm, dans le Grand Commentaire du Yi-Jing :
« En tant que la Voie sert à explorer les lois du nombre et à connaître l’avenir, elle se nomme révélation. En tant que la Voie sert à infuser une cohésion vivifiante aux transformations, elle se nomme œuvre. »
 
 
 
Préface. Le destin humain
 
 
 
Né en 1971, footballeur avec le sens du jeu à cinq ans, de caractère passionné et intuitif, c’est sous le charme de la passion amoureuse pour une vahiné rencontrée à l’adolescence que je me suis mis à lire et à écrire : O Hina, à la fois sirène et tahitienne…
 
Autodidacte au début des années 1990, enchaînant la lecture des classiques, passionné par Sollers, j’ai approfondi ma tradition chrétienne en lisant plusieurs textes sacrés, dont ceux de la pensée prophétique des trois religions abrahamiques.
 
L’année de mon service militaire, 1994, a été l’occasion d’un bilan littéraire. Que veux-tu faire avec la littérature ? Je me suis alors définitivement centré sur les trois choses qui m’apparaissent les plus importantes. Un, écrire en français, deux, la culture européenne, trois, la Chine, puisque l’avenir de l’Europe, en ce troisième millénaire, passera inexorablement par son ouverture à la Chine.
 
Phénoménologue intéressé par le sacré et l’art, à partir de 1995, je me suis alors initié à la Chine, d’abord par la lecture méditative des philosophes taoïstes, quelques poètes chinois, François Cheng, des sinologues français et autres écrits sur la Chine.
 
Après la lecture de Confucius en 1999, ma première et inoubliable rencontre, plusieurs semaines de lecture et d’étude, du Yi-Jing, le Livre des Transformations, date de l’été 2000. Dès lors j’avais trouvé ma voie, une exploration du langage symbolique et poétique, à travers l’étude continue du Yi-Jing, comme si j’étais un classique chinois livré tout entier à la tradition chinoise des commentaires du canon sacré et vivant. Désormais je quittai irréversiblement les rives de la culture européenne, sa pensée gréco-romaine et judéo-chrétienne, pour m’aventurer dans la pensée de la rationalité divinatoire de la Chine et de son consubstantiel Yi-Jing. Bien que ne parlant ni n’écrivant les langues chinoises, l’étude persévérante du Yi-Jing m’ouvrit à la Chine jusqu’à devenir chinois, sans être un Han, exactement comme je suis grec parmi les Présocratiques, chrétien parmi les Évangélistes, taoïste parmi les Taoïstes…
 
Progressivement je suis donc devenu un Européen de langue française ouvert à la Chine. Je tenais à résumer ce parcours personnel pour montrer au lecteur que je ne suis pas un illuminé épris de la Chine ; davantage un Européen aventuré en éclaireur. Certes, tout a commencé par la passion amoureuse et la poésie, mais mon aventure poétique s’est ouverte au langage, à la Chine et à son sacré, en passant par le poids de la raison. Et c’est justement cette pensée chinoise de la rationalité divinatoire, où s’allient harmonieusement la raison et le sacré de son art divinatoire, dont le trésor chinois élaboré au cours des siècles culmine dans son consubstantiel Yi-Jing, qui a renouvelé mon exploration poétique et symbolique du langage, tel un simple phénoménologue, dans le sens où François Cheng l’utilise.
 
Du point de vue de la culture et de la tradition chinoise, je ne suis qu’un commentateur de plus du canon des Transformations ; un commentateur bénéficiant du travail des traducteurs et des sinologues. Mais, du point de vue de la culture européenne, transmettre ce que j’ai compris et acquis en connaissance de la Chine à mes compatriotes européens, représente une incongruité monumentale.
 
En effet, ayant lu tous les classiques européens, il m’est possible d’affirmer en ce préambule que la civilisation chinoise, encore plus essentielle que ces mille inventions dont l’Europe a aussi hérité, a développé une connaissance divinatoire du destin qui n’existe pas dans la culture européenne.
 
Alors que Zeus lui-même était aussi soumis à l’emprise du destin, que l’on passe par Abraham ou Homère, que l’on cite le tric trac d’Héraclite, ou bien qu’on se rappelle du constat de Sénèque où le destin conduit qui veut suivre et entraîne qui résiste, aucun Européen n’est jamais parvenu à établir une connaissance définitive du destin, une connaissance écrite pour tous et consultable par chacun.
 
Ici, on pourrait même rétorquer à certains mythologues occidentaux que le Yi-Jing fait à lui seul office de tous les mythes et légendes grecques et bibliques, où il s’agirait de décrire ce qu’est le destin, mais sans jamais y réussir aussi pleinement.
 
Ainsi donc, la Chine apprend à l’Europe que le destin est écrit, absolument écrit pour tout un chacun, formulé dans un langage sacré, symbolique et poétique, articulé par des signes autant que par la concision des mots ; d’où l’importance des traductions. Et la Chine apprend à l’Europe que si le destin est à la fois écrit et consultable pour tout un chacun des milliards d’humains, cela ne nuit aucunement au libre arbitre et à l’idée de la liberté, puisqu’il s’agit, selon l’expression chinoise, d’épouser son destin, c’est-à-dire d’être conscient des transformations de l’univers vivant afin de suivre ses propres moments favorables et de se préserver autant que possible de ses moments défavorables ; c’est la notion clés du moment opportun, ouverture ou fermeture.

Les origines du Yi-Jing coïncident avec l’apparition de son écriture et se confondent avec les origines du sacré de la civilisation et de la culture chinoise, il y a plusieurs millénaires, lorsque le monde des vivants communique avec le monde des ancêtres.
 
Les racines du Yi-Jing, son souffle gravé dans le sacré, s’ancrent aussi dans la cosmologie et la cosmogonie chinoise, jusqu’à sa conception sensible des éléments de l’univers vivant. D’ailleurs, la tradition chinoise, peut-être tardive, attribue l’invention des 8 Trigrammes correspondant aux 8 éléments de la nature et au Yi-Jing, au personnage légendaire Fo-Hi, ou Fuxi. Ainsi le Livre des Transformations, élaboré au cours de plusieurs millénaires, fruit sacré du génie chinois, est connu sous sa forme définitive depuis l’époque de Confucius, qui y participa aussi il y a 25 siècles d’aujourd’hui.
 
Quintessence du sacré chinois, consubstantiel à la pensée de la rationalité divinatoire, le Livre des Changements est un livre vivant où s’harmonise l’art divinatoire et la sagesse chinoise. Moyennant quelques méthodes, tiges d’achillée ou pièces de monnaie, pour interroger ces oracles, avec sincérité et clarté, votre question trouvera une réponse. Ainsi le Yi-Jing est le livre sacré et vivant où se déclinent tous les destins possibles. Si vous vous interrogez sur votre propre destin, consultez ces oracles. Il vous indiquera l’un de ces 64 Hexagrammes, l’hexagramme de votre destin ; voilà donc un « connais-toi toi-même » renouvelé depuis les Présocratiques, Solon et Thalès.

J’ai tout d’abord pensé au titre de 64 Destins pour indiquer ma résolution des énigmatiques 64 hexagrammes du Yi-Jing, établir une nouvelle carte du tendre, cartographier tous les destins possibles du genre humain, illustrer l’hexagramme de tous les hommes et femmes, de chaque lecteur. Je me disais alors, qui que tu sois, lecteur, tu trouveras dans ce livre un hexagramme qui te parles plus que les autres, le tien, illustré par l’étude biographique et hexagrammique, plus ou moins développée, d’un personnage publique et connu, ou d’une personne plus anonyme.
 
Et puis l’idée du titre a évolué lorsque j’ai pris conscience d’être d’abord un phénoménologue, que mon commentaire des 64 destins du Yi-Jing me renvoie à un sentiment nouveau et profond d’être parvenu à énoncer l’ensemble du destin du genre humain.
 
Le Destin du Genre Humain est donc un commentaire du Livre des Changements, une preuve illustrative et concrète de la pensée chinoise de l’immuabilité des transformations ; toutefois il ne tend nullement à occulter ou supplanter le Yi-Jing lui-même, mais à le rendre plus accessible à la compréhension. Le Destin Humain incarne seulement ce que j’ai compris de la civilisation chinoise pour le transmettre aux Européens de ce troisième millénaire, afin que l’Europe puisse s’en enrichir, que chaque Européen puisse s’épanouir dans la nouvelle rencontre de civilisation à civilisation, entre la Chine et l’Europe.
 
Alors que la Chine s’est enrichie d’une quatrième tradition de pensée en ayant apprivoisé le matérialisme issu des présocratiques grecques de la culture européenne, il s’agit donc avec cette enquête phénoménologique d’ouvrir l’Europe à la connaissance de la Chine.
 
 
 
H22. La grâce de Gauguin
 
 
 
Dans les années 80, parmi la sobre décoration de la petite maison de ma jeunesse, à Antony, il y avait une reproduction du gilet rouge au bras long de Cézanne, au pied de l’escalier un grand puzzle de Matete, le Marché de Gauguin, et dans un petit cadre blanc, une photo de l’Arearea, aussi de 1892.
 
De décembre 1995 à février 1996, j’ai séjourné à Tahit

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