Le Handicap invisible : pied de nez aux cons !
100 pages
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Le Handicap invisible : pied de nez aux cons ! , livre ebook

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Description

« Vingt-cinq ans, cela fait vingt-cinq ans que je souffre dans un corps qui ne correspond pas à mon physique et à l'image que je renvoie. Mon apparence est celle que vous, vous voyez ou que vous voulez bien voir ! » À travers ce récit, l'auteur dénonce le stéréotype du handicap, forcément visible. Exorcisant son mal-être, elle nous relate son périple, des premiers symptômes de la « fibromyalgie » aux étapes multiples de son difficile combat contre cette maladie rare et incurable. Instructif et édifiant, son témoignage poignant est un véritable appel à la compréhension et pousse le lecteur à la réflexion sur la notion du handicap autant qu'il lève le voile sur cette pathologie encore trop méconnue.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 juin 2016
Nombre de lectures 2
EAN13 9782342052022
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le Handicap invisible : pied de nez aux cons !
Annick Procacci
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Le Handicap invisible : pied de nez aux cons !

Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
 
 
 


Je remercie toutes les personnes qui m’ont soutenue dans mon combat quotidien, la maladie, mon divorce, ainsi que tous mes amis facebook qui me sont restés fidèles : musiciens, chanteurs, mes anciens collègues de travail qui m’ont poussée vers le haut en croyant à mes capacités intellectuelles.
Je remercie mes médecins, docteur Anne Dumolard, rhumatologue (centre antidouleurs de Grenoble), conférencière, qui m’a poussée à écrire ce livre ; le docteur Jean-Paul Chabannes, chef de service et responsable du pôle psychiatrique, conférencier, qui m’a sauvé la vie en m’apprenant à prendre les bonnes décisions et dire NON et STOP ! et le docteur Badis Hadrouf, mon médecin généraliste à Grenoble depuis vingt ans.
Je remercie Anne-Marie Torre et Danièle Bertin qui m’ont aidée et donné la chance de devenir acheteuse niveau technicien supérieur, les parents de mon meilleur ami Lulu et Christophe, mon ex-belle-sœur et amie Danielle, qui m’ont recueillie lorsque j’étais SDF, seule avec mon chien Ionie que je remercie également pour l’affection qu’il m’a donné et toutes ses léchouilles durant ces deux dernières années ; je remercie le groupe du Pradet en images pour nos échanges de photos et leurs gentils petits messages de bienvenue dans cette petite commune du Var.
Je remercie maître Casanova Frédéric, à Toulon, pour son soutien, sa loyauté et pour m’avoir redonné confiance en la vraie justice ; tous mes amis du Pradet : Jo, « le Samana », Josy et Jean-Louis qui m’ont aidée dans les moments difficiles de ma vie.
Mais celui que je dois remercier, c’est mon compagnon Claude, mon amour, mon tarzan, et sa famille, ses enfants qui m’ont ouvert les bras, et je remercie mes enfants Eddie, Méryl, Sandro qui ont fait de moi une maman, le plus beau cadeau que la vie peut offrir, mon fils adoptif Hakim sans qui je n’aurais pu accomplir mon rêve d’adoption et qui est toujours si près de moi, même s’il vit avec sa petite famille en Australie depuis sept ans. Merci à toi Maman de m’avoir donné la vie et à toi Papa de me surveiller de là-haut. Merci à tous mes anges et à toi Dieu en qui je crois !
 
Remerciement particulier à mon illustrateur préféré et ami d’enfance Eric Skiavinatto, « Skiav », pour son illustration faite à l’image de ce que représente Le Handicap invisible : pied de nez aux cons !
Je remercie pour finir Christelle Errera, photographe artiste, pour avoir réalisé ma photo d'auteur, bises à toi et tiens bon la vague !
 
 
 
 
À propos de l’auteur
 
 
 
Annick Procacci, née à Grenoble le 3 février 1962, mère de quatre enfants. À l’âge de 17 ans, après avoir été gymnaste de haut niveau plusieurs fois titrée, elle obtient un BEP de sténodactylo, ne pouvant poursuivre ses études d’éducation physique. Elle sera opératrice de saisie et autodidacte après maintes formations. Elle démarre une carrière dans le domaine du semi-conducteur dans une grande entreprise et deviendra acheteuse, négociatrice. Elle exercera en parallèle une carrière de danseuse et professeur de danse. Première au championnat du monde de rock amateur, elle évolue dans le domaine artistique de la danse : rock acrobatique, danse de style, classique et jazz. En 2001, touchée par la maladie, elle sera déclarée inapte au travail et passe en invalidité. Le moral en berne, elle prend des cours de chant sans trop y croire, mais devient chanteuse choriste dans un groupe de six filles, « Les Gosses belles », et contribue à monter des comédies musicales avec des enfants, adolescents et adultes. Elle produit également un jeune groupe de musiciens grenoblois, « Lamuzgueule », depuis sept ans, qui, aujourd’hui, tourne dans toute l’Europe et produit son troisième album. En 2007, bénévole elle crée un atelier café-théâtre dans un hôpital psychiatrique auprès de jeunes schizophrènes pendant cinq ans. C’est une grande réussite qui en sauvera plus d’un, grâce à une méthode thérapeutique enseignée par « une malade avec des malades », afin de se sentir hors cadre psychiatrique. En 2012, elle quitte l’Isère pour habiter dans le Var, demande le divorce lorsque ses enfants sont en âge de travailler, et est la mamie de trois petits fils. Cette même année elle écrit un manuscrit qui restera quatre années dans un tiroir et décide en décembre 2015 de l’envoyer à la Société des Écrivains. Son manuscrit sera retenu par le comité de lecture, elle devient ainsi écrivaine à l’âge de 54 ans. Ce livre est le témoignage d’une maladie encore peu connue et reconnue en France, la fibromyalgie. Altruiste et philanthrope elle décide de reverser tous les bénéfices de la vente à deux associations qui lui tiennent à cœur : « l’association Grégory Lemarchal » pour la mucoviscidose et l’association « Laurette Fugain » pour la leucémie, pour des raisons personnelles.
 
 
 
 
 
 
Vingt-cinq ans, cela fait vingt-cinq ans que je souffre dans un corps qui ne correspond pas à mon physique et à l’image que je renvoie. Mon apparence est celle que vous, vous voyez ou que vous voulez bien voir !
 
 
Je suis née à Grenoble, belle ville où les montagnes veillent sur nous, habitants de cette splendide région qu’est l’Isère. Le paysage est magnifique, chaque saison nous donne ses couleurs : l’automne où tout devient fauve et rouge, l’hiver où le sol recouvert de sa belle neige si blanche et si pure nous procure une douce sérénité.
Les bruits sont absorbés par ce manteau blanc et j’ai l’impression que le temps s’arrête.
 
Le printemps suit pour redonner sa verdoyante couleur et ses multiples teintes aux fleurs de nos jardins qui embaument par leurs parfums de lilas, de seringuas, de jonquilles et font place au muguet, pour annoncer le bleu du ciel d’été qui nous fait oublier l’herbe jaune de nos gazons.
 
Les saisons passent et ne se ressemblent pas, mais tout aussi changeantes elles sont aussi belles les unes que les autres.

J’aime mon village, ma vallée et cette ville. J’aime cet endroit où j’ai grandi et appris à observer mes montagnes qui nous dominent : le massif de Chartreuse, Belledonne et son Vercors, doté encore du tremplin abandonné qui chaque jour me rappelle l’an mille neuf cent soixante-huit, année des Jeux olympiques d’hiver de Grenoble, qui symbolise une période de grands bouleversements.
J’étais jeune, mais je me souviens combien cet événement a marqué ma vie par ses résultats excellents des skieurs de chez nous, comme Jean-Claude Killy et Marielle Goitschel.
 
Je ne me lasse jamais d’observer ces ponts si différents les uns des autres et pour lesquels appartient une histoire à une époque différente.
 
Ces ponts que j’ai traversés si souvent luttant contre le vent lorsque je rentrais des cours à pied, pouvant observer le moindre détail de l’eau grise tourbillonnante de l’Isère et ces nouvelles bulles du téléphérique, remplacées depuis, qui nous portaient jusqu’à la Bastille, coin tranquille où nous, adolescents, retrouvions notre amoureux tout en observant le panorama magnifique qui surveille notre si belle ville, le vieux Grenoble, sa cathédrale Notre-Dame qui pointe son nez ainsi que la tour Perret. Ses trois tours, construction emblématique classée patrimoine moderne et contemporain, qui répartissent les vingt-huit étages, les plus hautes tours d’Europe construites de 1963 à 1965, son immeuble en « S » et sa nouvelle agglomération.
 
Ancienne capitale du Dauphiné portant le nom, à l’époque gallo-romaine, de Cularo puis celui de Gratianopolis.
 
Cette ville qui fut un lieu où se concrétisèrent de multiples avancées sociales et progrès scientifiques. Grenoble voit son importance s’accroître par son développement industriel et affirme aujourd’hui un grand centre scientifique européen.
 
Mais aujourd’hui, j’ai quitté, ou je m’en éloigne aussi souvent que je peux, ce cadre, ces paysages que j’aimais tant et qui deviennent au fil du temps une ville dans laquelle je me sens de plus en plus mal, un lieu que je fuis, car ma maladie ne supporte plus le climat qui passe du froid au chaud et du chaud au froid ainsi que son temps humide et l’environnement, pollution, émission et saturation des ondes magnétiques.
 
Selon les avis et conseils de mes médecins, cette ville ne me convient plus, elle me détruit et m’abandonne ; je dois partir pour retrouver un endroit chaud à l’abri de toutes ces mauvaises ondes qui ont l’effet d’une bombe à retardement qui va exploser dans mes moments de solitude et de bataille en continu, contre mes douleurs.
 
Après quelques années de réflexion, choisir de tout quitter pour privilégier ma santé, voilà la question que je me pose, au détriment de ma famille, amis, maison, activités et mes montagnes que j’aime tant.
 
Je me décide à regarder les différents climats et endroits du Sud.
 
Le Sud, la mer, son mistral et ses vagues si douces qui, au coucher du soleil, nous donnent envie de voler, là-haut, près de ces couleurs sans comparaison aux cartes postales de couchers de soleil que l’on reçoit des quatre coins du monde, ses pinèdes, le chant des cigales qui nous agace parfois tellement elles chantent fort pour annoncer que l’été arrive et qu’il sera ch

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