Le pastel de nos vies

Ilda Cuomo

Description

La perte d’un enfant est un évènement terrible, injuste. Ce récit autobiographique retrace le cheminement de l’auteur à la suite de la perte de sa fille, Nathalie. Confortée par certains Signes et Messages qui lui permettent de continuer à sentir la présence de sa fille à ses côtés, la spiritualité l’aidera peu à peu à émerger du gouffre dans lequel elle se trouvait. Après avoir partagé son histoire à l’occasion de conférences ou de groupes de paroles, c’est avec le cœur qu’Ilda Cuomo dessine et partage aujourd’hui ses pastels dits « inspirés », souhaitant apaiser la douleur des familles ayant traversé une épreuve similaire à la sienne.

Sujets

• Biographies
• Espoir
• Mémoires
• Deuil
• Biographie
• Mort
• Amour
• Spiritualité

Informations

• Publié par: Nombre7 Editions
• Date de parution: 20 février 2023
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782383514466
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Couverture
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De la même auteure
« La Vie est un Opéra enchanteur pour qui s’ouvre à le voir et l’entendre » paru en décembre 2015. Réédité et complété en 2018 et 2021.
« De la Douleur à l’Éveil de la Spiritualité, un cheminement difficile » , paru en mai 2017
« Je suis vivante et rayonnante, ma petite maman » , paru en novembre 2020
La communication entre Nathalie et moi, sa mère, continue, mais autrement, à travers l’écriture et les pastels.
Préface
La conscience de la vie après la mort, pour nous médiums, c’est bien souvent inné alors que pour d’autres c’est de la pure fabulation, et pour certains c’est une conviction qui s’acquiert au fil d’un long chemin parcouru dans la douleur de la perte d’un être cher.
Ilda Cuomo a acquis la certitude de la survivance de sa fille Nathalie au travers de multiples messages reçus et des nombreux signes impossibles à ignorer.
Perdre un enfant est de loin le plus difficile des deuils. Aussi, je peux vous assurer qu’ils ne partent jamais en abandonnant leurs proches, quelles que soient les circonstances.
Leurs manifestations sont diverses et variées, mais l’extrême douleur de leur départ empêche bien souvent de les percevoir. Ils ne demandent qu’à vous rassurer et souvent à vous accompagner dans votre évolution.
J’ai pu à de très nombreuses reprises être le témoin de ces formidables cheminements.
Tel est le cas de ce que Ilda vit depuis le passage de Nath dans la Lumière.
Je vous invite à découvrir cette expérience décrite avec pudeur, mais qui nous laisse entrevoir, au fil des pages, la douleur qui se transforme peu à peu en douceur.
Sa présence, ses enseignements et toutes ses preuves intangibles permettent à Ilda et sa famille de continuer leurs cheminements terrestres avec la certitude des retrouvailles futures et la perfection du choix de l’âme.
Puisse ce témoignage favoriser l’ouverture des consciences et sensibiliser à cette vie qui se poursuit dans l’au-delà, car après tout, la mort du corps n’est autre que l’âme hors du corps.
Trop souvent, je vois des endeuillés enfermés dans leur chagrin, persuadés qu’ainsi, ils restent fidèles à leurs chers disparus, mais ce n’est pas ce que nous soufflent ces âmes passées de l’autre côté du voile. Au contraire, elles ne demandent qu’à partager et participer à l’évolution de leurs proches dont elles profitent elles-mêmes.
Il est bien normal d’être triste, voire dévasté au début, mais je crois que le plus beau cadeau qu’on peut leur faire est d’accepter de continuer notre chemin ici — bas dans les meilleures conditions qui soient.
Ils n’attendent pas de nous que nous leur survivions, mais que nous vivions pleinement. Certes, nous ne sommes pas égaux, chacun son rythme, chacun sa méthode, mais ce que je retiens de toutes ces années d’accompagnement de parents endeuillés c’est que lorsque l’on arrive à percevoir leur présence éthérique, leur absence physique devient supportable et s’offrent alors à nous des possibilités insoupçonnées. J’ai pu ainsi être le témoin de changement de vie extraordinaire…
Merci, Ilda, de ce poignant partage qui, j’en suis certaine, saura se retrouver entre les mains de tous ceux qui en ont besoin. Une aide précieuse orchestrée par Nathalie !
Chantal Mégares, médium
Dédicace…
À vous, lecteurs
Pour ceux qui me connaissent et ceux qui ne me connaissent pas, pour ceux qui ont lu mes trois livres précédents et pour ceux qui vont me découvrir, je ne suis pas médium, je n’ai jamais fait d’Expérience de Mort Imminente, et pourtant je dois reconnaître que par moments, je « capte » ma fille Nathalie, décédée en 2012.
Le 1er juin 2020, Nathalie m’a fait dire :
« Dis à maman qu’elle ne doit plus avoir peur d’écrire avec son cœur. Elle n’a plus besoin d’un autre canal. Elle doit prendre confiance dans sa propre aptitude à canaliser et traduire par son amour la nature véritable de ce qu’elle reçoit. »
Oui, c’est vrai, parfois je « canalise » ma fille, je la rencontre, ou plutôt elle me rencontre.
Cependant, rien ne laissait supposer chez moi une telle « ouverture »…
Le creuset
Je suis l’aînée de trois filles et j’ai vu le jour, il y a bien longtemps, au sein d’une famille aimante dans laquelle j’ai été très heureuse. Nos parents, issus tous deux de familles nombreuses, nous ont élevées dans la religion catholique, l’amour, la générosité, le respect des autres et le sens du travail.
Cependant, je me souviens du poids oppressant que représentaient chez nous les périodes de deuil.
Enfant, je suppliais ma mère de ne pas toujours s’habiller en noir, mais en vain… Elle était issue d’une famille de onze enfants si bien qu’il ne se passait pas longtemps avant qu’il n’y ait un autre décès, et même la période du « demi-deuil », noir et blanc, tant attendue durait très peu… trop peu !
À cette époque-là, c’était, en quelque sorte, « un devoir » d’afficher devant la société, le deuil et sa tristesse !
On considérait la mort physique comme la « fin définitive », en attendant la fin du monde, heure d’éventuelles retrouvailles, si j’ose dire…
J’ai grandi et j’ai eu à mon tour le BONHEUR d’avoir trois filles… qui m’ont offert la joie de devenir mamie de cinq petits-enfants, trois filles et deux garçons… la plénitude totale !
Une vie très banale, en quelque sorte, mais heureuse avec mon mari R… et un métier qui m’a passionnée : celui de professeur.
Tout semblait couler de source… le bonheur semble si normal qu’il semble éternel… et pourtant… en quelques minutes, tout a basculé en 2009…
Nathalie…

Commençons par le commencement
Il était une fois Nathalie, une petite fille très vive, très espiègle, brillante, pleine de rêves et de projets de tout ordre. Elle aimait rire, chanter, danser, raconter, passer de bons moments avec ses amis, faire des « blagues »… elle était une vraie boule d’énergie, un symbole vivant de la joie de vivre.
Très affectueuse, très liée à sa famille et en particulier à ses deux « petites » sœurs, qu’elle protégeait, elle était passionnée aussi par l’écriture, le dessin et la peinture.
En un mot, son plaisir était : communiquer par tous les moyens possibles .
À seize ans, ses écrits faisaient déjà preuve d’une grande maturité :
« J’avoue que la raison première qui m’a donné envie d’écrire ces textes, réflexions, poèmes et confessions, a été, et reste, le soulagement éprouvé lorsque je crie ma révolte, pleure mon angoisse et ris de mes actes et pensées.
« J’espère qu’un jour certains seront sensibles à mon style et à mon mode de pensée.
« Écrire la vie… Qu’écrire tandis que je ne sais que penser ?
« L’homme est un être intellectuellement extraordinaire… Mais, lorsque l’homme sera parvenu à vaincre et dominer l’univers, que se passera-t-il ?
« L’homme est le seul des êtres vivants à exercer une activité artistique. Il est le seul à créer à partir de ce qui est un autre monde, car tel est le propre de l’Art. »
Tels étaient, alors, quelques-uns des propos de cette adolescente d’ à peine 16 ans !
Après des études de communication, à Aix-en-Provence et à Paris, après deux ans à l’École du Louvre, elle a été reçue au concours de professeur des écoles à Marseille.
Mariée et maman de deux filles, Juliette et Margaux, les amours de sa vie, elle était pleine de projets dans tous les domaines : c’était une passionnée.
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