Le SNAM for ever Tome 1
248 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
248 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

« Moi qui ai chamboulé ton quotidien ces quelques semaines, tu as chamboulé ma vie à tout jamais... » écrivait Dominique, notre infirmière à domicile, après le départ de notre Fille Aïnhoa.

Ce livre retrace le combat d'Aïnhoa, raconté par son Papa. Ce combat qu'elle a mené face à un cancer du cerveau qui a duré presque trois ans... jusqu'à déposer les armes, ce jour de l'armistice du 11 novembre 2014.

Certes, aujourdhui le SNAM est amputé de son unique voyelle, sa pierre angulaire, mais l’amour qui l’a fondé est et sera pour toujours le marqueur de sa belle et longue généalogie. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 mars 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334107877
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-10785-3

© Edilivre, 2016
Préface
Après la nuit, le jour se lève inexorablement. La famille, amputée, doit prendre un autre chemin, s’inventer un nouvel équilibre, entrer dans un autre monde. Réapprendre à marcher, à regarder, à sentir, à écouter cette petite musique qui ouvre le chemin, cette incroyable force, cette folie qui danse en nous et ressemble à l’amour.
Quelle belle aventure que celle de mettre un enfant au monde, de l’accompagner vers sa petite enfance, son adolescence, puis vers l’adulte qu’il deviendra.
Ce bonheur auquel toute famille a droit ne sera pas au rendez-vous parce que la vie vous a repris votre princesse Aïnhoa.
La vie c’est comme un grand train, on y est tous monté un jour, on sait tous que l’on devra en descendre. Le voyage c’est comme ça : plein de défis, de rêves, d’espoirs et d’adieux !
Aïnhoa, tu as quitté trop tôt ce voyage, cette vie tellement éphémère !
La perte d’un enfant est différente de toutes les autres pertes : c’est la pire des tragédies. Votre quotidien se vivra avec son souvenir pour tenter de chasser tous les autres marqués au fer rouge.
Rappelez-vous son regard, sa force, son courage, son énergie, sa volonté à vouloir vivre à tout prix et dites-lui merci pour cette grande leçon de la vie et d’humilité !
La souffrance use, fragilise, affaiblit.
Les chocs nous marquent, nous hantent, nous meurtrissent ! Avec le temps, j’espère que vous aimerez tous les souvenirs, qu’ils vous feront sourire et remonter des émotions joyeuses.
Prenez soin de vous, de votre famille qui doit continuer le voyage.
Il faut tant de temps pour avoir envie, tout simplement !
Stéphanie Fugain Association Laurette Fugain www.laurettefugain.org

AÏNHOA,
Parlez-nous d’ELLE,
Ne l’oubliez pas.
Lorsque vous voyez MAÏA,
Au travers d’Elle, Pensez à ELLE, sa grande Sœur.
Ne l’oubliez pas, s’il vous plaît.
Citation


« Avec les milliards de morts qu’il y a eu depuis que l’Homme existe sur notre Terre, si la réincarnation existait, nous devrions compter quelques cons de moins, non ? Et pourtant, leur nombre ne cesse de croître.
Où qu’ils ont bien pu passer les bons qui sont partis ? ».
Etxeo Mendi, écrivain Basque de la Rioja Tempranillo, XXI ème Siècle.
Avant-propos
C hères Lectrices et Chers Lecteurs,
La lecture de ce livre doit tenir compte du chemin parcouru au cours des jours, des semaines et des mois qui ont suivi le départ de notre Fille Aïnhoa. J’ai débuté l’écriture de ce livre le 05 Janvier 2015, soit 55 jours après le 11 Novembre 2014, grâce aux différentes notes griffonnées lors de ma première retraite dans les Pyrénées, 15 jours après son décès. Cette irrépressible envie d’écrire était animée surtout par le besoin personnel de poser les mots/maux de mon cœur de Papa, mais aussi celle d’être utile à tous parents qui pourraient en avoir besoin. Comme cela a été notre cas, à partir du jour de l’annonce de la condamnation de notre Princesse aînée.
Le 20 Août 2014 à 15h30.
A partir de ce moment-là, je n’ai eu de cesse de trouver à qui me confier, à qui serait en mesure de trouver les mots. Ce soir-là, c’était mon tour de veiller notre Enfant dans sa chambre de l’Hôpital de PURPAN. Sa Maman et moi avions instauré de se relayer un soir sur deux auprès d’elle et de se retrouver au matin pour affronter une nouvelle journée. J’étais installé près d’Elle sur le fauteuil qui touchait son lit. Il était tard. Elle venait juste de s’endormir profondément et j’ouvrais une appli sur mon téléphone, entrais sur le clavier des mots comme deuil, mort d’enfant, parents endeuillés, etc. Je suis tombé sur très peu de livres. Celui qui a retenu toute mon attention, était celui de Josette GRIL « Vivre après la mort de son enfant. Des parents témoignent ». Instantanément, à mesure que je lisais, je trouvais un « réconfort ». La préface du livre était rédigée par Stéphanie FUGAIN, Présidente de l’Association « Laurette FUGAIN ». Un lien renvoyait vers le site web. Je me surprenais à lui écrire un e-mail. Le lendemain, je recevais une réponse personnelle de sa part et la faisait lire à Sylvie. Les mots agissaient tels des baumes. C’était exactement cela que nous ressentions. La douceur toute relative des mots, nous apaisait et nous susurrait que nous n’étions pas les seuls, seuls.
Bien sûr que cela n’enlevait rien à la vague de douleur qui grossissait, grossissait et s’apprêtait à nous submerger. Il n’y a pas de différence, comme malheureusement beaucoup trop de beaux parleurs se plaisent à le dire (et qui bien sûr ne sont pas passés par là), entre la perte soudaine de son Enfant (accident, meurtre, suicide) et l’annonce de sa fin proche (dans le cadre de la maladie). Il n’y a pas de bonnes, de moins bonnes ou de pires manières d’apprendre la disparition de la Chair de sa Chair. Le degré de la connerie humaine est tel, que la décence et la raison sont méprisées. On reste sonné tout simplement. K-O debout. Le monde s’arrête et l’on cherche désespérément à se réveiller de ce cauchemar. On est comme englué dans une bulle de stupeur. Il est extrêmement difficile de continuer à faire face quand son Enfant est bel et bien toujours là, souriant, débordant d’Amour, mais il va mourir, bientôt, très bientôt. Il faut continuer à avancer, sans laisser rien nous trahir. Aïnhoa n’avait que 11 ans et arrivait au crépuscule de l’innocence de l’enfance. D’autres parents ont dû faire face à la violence de la situation surréaliste, où son enfant est conscient de sa mort imminente… C’est quelque chose d’inconcevable. Puis, survient le jour bien trop proche du décès. Bien souvent dans le cas de cancers pédiatriques, leucémies et autres maladies malfaisantes, c’est le sentiment de soulagement qui prédomine, car on ne supporte plus de voir son enfant déformé par la maladie, l’entendre gémir de douleur, n’être que « parent spectateur » impuissant. Et pourtant, nous sommes loin d’imaginer encore, la définition exacte du mot impuissance, les ravages intérieurs destructeurs qu’occasionneront ses différents degrés face à l’Absence. Ils seront inoculés à chacun des membres survivants de cette cellule familiale, si chèrement conçue, et à jamais.
Quelle que soit la manière dont survient la Mort de son enfant ou de ses enfants, nous sommes très vite tous égaux face au poids de l’Absence. Ce dernier ne fait aucune différence, il met tout le monde au même diapason. Il nous marque au fer rouge. Il s’insinue au plus profond de chacune de nos cellules et les torture une à une lentement, mais sûrement, jusqu’à l’insupportable et la renonciation pour certains malheureux. Le Parent, la Sœur, le Frère survivront et apprendront à vivre sans leur Enfant, leur Sœur, leur Frère et son Absence. Leurs humeurs seront fonction, jusqu’à la fin de leur vie, de l’amplitude des oscillations de la douleur.
Je n’ai jamais eu la prétention de me prendre pour un écrivain ou un donneur de leçon. Bien d’autres parents, dont certains illustres Auteurs, ont eux aussi confié leur histoire et leurs ressentis au travers d’une bien meilleure expression écrite. J’ai par conséquent écrit ce livre avec mes mots, en essayant de le faire au mieux et je vous prie de m’excuser par avance, si ceux-ci vous indisposent.
Que ce témoignage puisse contribuer un temps soit peu et en toute modestie, à soulager ceux qui se retrouvent ou se retrouveront projetés sur ce chemin de désolation, ne serait-ce que pour un seul de leur pas.
Libre à vous, Chères Lectrices, Chers Lecteurs, de suivre la chronologie du livre, ou de sauter la partie « GÉNÈSE DE LA FIN DE VIE ANNONCÉE D’UN ANGE » et d’aller directement aux parties « AN I » ou « AN II ». La première de ces deux parties évoque les mois qui ont précédé le décès d’Aïnhoa, et la deuxième, ceux qui suivent le premier « anniversaire » de sa délivrance.
Vous pourrez enfin remarquer, qu’au cours de votre lecture et au sein même des chapitres, figurent des paragraphes en italique. Il s’agit de notes diverses et de mes états d’âmes, survenus à l’instant « T », au cours de l’écriture de ce livre et faisant intrinsèquement partie de mon cheminement dans la douleur et dans cette deuxième vie, imposée.
Introduction
P ardonne-moi ma femme, Chérie d’Amour, d’être venu te reconquérir, trop confiant de pouvoir construire durablement notre Bonheur, et de devoir te voir subir aujourd’hui, cette indicible douleur. Toi, qui as porté avec un Amour incommensurable nos deux Princesses. Quel Bonheur pour moi, que d’avoir pu vivre leur conception, observer tes transformations généreuses sous l’effet de la magie de tes 2 grossesses épanouies, ces moments intimes où je caressais ton ventre à l’affût du moindre petit mouvement et où je lui parlais en promettant à chacun des 2 Trésors qu’il renfermait, ma protection absolue, et enfin, chaque seconde de leur venue au monde !!! MERCI
Pardonne-moi, mon Aïnhoa d’Amour Chérie, tant souhaitée mais aussi tant éprouvée, dès tes premières semaines de conception, de ne pas avoir pu tenir une de mes promesses sacrées : celle de te protéger. Je ne l’ai pas pu. Toi, qui pourtant, me prêtait des forces infinies, ton « indestructible » héros, n’a pu empêcher le cancer de t’arracher à nous et de nous infliger une telle injuste souffrance. Je reste tout aussi impuissant à présent, face à celle qui a envahi ta belle Maman, ta joyeuse petite Sœur Maïalen, ta fidèle chienne Gaïa et moi.
Je ne pourrai jamais assez te prier de m’excuser d’avoir été parfois si dur avec toi, de ne pas t’avoir câlinée davantage et de te rendre au centuple tout l’Amour que tu nous portais. Toi, qui vénérais tant Ta Maman et Ton Papa. Pourquoi ne nous apprenons-nous pas

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents