Le « Stalag 17 »

Gérard Point

Description

« LE STALAG 17 »

Ce récit, constitue une biographie des débuts de la vie professionnelle d’un jeune cheminot âgé de vingt ans en 1965.L’histoire, retraçant la première année d’un parcours professionnel à la S.N.C.F de trente-quatre ans, se déroule dans le Triage de Villeneuve St Georges à une période de trafic intense de 6000 wagons/jour en service de3X8.

L’auteur a également écrit trois nouvelles figurant dans cet ouvrage, dont une écrite en collaboration avec son demi-frère Yannick ITURBE ayant pour titre « Pas de rebelle ». L’histoire : Année 1960. Scènes de la vie d’un enfant de 11 ans dans une institution du Loiret.

La seconde nouvelle : « Nostalgie » retrace une partie de la vie d’une famille dans un hameau du Loiret dans les années 1950-1960.

« Le concours de pêche » : Cette nouvelle venant après « Nostalgie » raconte le déroulement d’un concours de pêche dans un hameau du Loiret proche de Montargis qui met en scène le jeune frère de l’auteur participant à la compétition.

Sujets

• Biography
• Autobiography
• Biographie

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 22 septembre 2020
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782414491414
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue Président Wilson – 93210 Saint-Denis
Tél. : [phone] – Fax : [phone]
Mail : [e-mail]
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-49140-7
 
© Edilivre, 2020
Avertissement
Le titre « STALAG 17 » dont il est question dans ce livre, n’a aucun rapport avec les camps de prisonniers de guerre, STALAG étant l’abréviation de « STAMMLAGER » (camp ordinaire) pendant la période 39/45.
L’allusion au « STALAG 17 » de ce récit vient du fait qu’à mon arrivée à la « STA départ » du Triage de Villeneuve St Georges, j’ai été accueilli par un « bienvenue au STALAG 17 » (cf. page 16).
Tout rapprochement avec les « STALAG » de 39/45 ne pourrait être que fantaisiste.
1963 une année noire
Onze janvier mille neuf cent soixante-cinq début d’après-midi, par une froide journée d’hiver, je cheminais dans les enceintes du triage de Villeneuve St Georges pour me rendre sur le lieu de mon affectation, «  La Ferme  » située à Villeneuve Prairie.
A cette époque, il y avait trois gares dénommées Villeneuve : la plus grande, la gare voyageurs de Villeneuve St Georges, les deux autres, Villeneuve Triage, et Villeneuve Prairie desservant la gare de triage marchandises, l’une des plus importantes de France.
Tout avait commencé deux ans auparavant.
Je travaillais à l’époque comme peintre en bâtiment dans l’une des plus grandes entreprises de Montargis, sous-préfecture du Loiret.
J’y avais effectué mon apprentissage de trois ans et en 1963, j’étais ouvrier. Le travail était dur, et en ce temps-là, nous faisions des journées de 10 heures été comme hiver, samedi compris.
C’est durant l’hiver 1962/63, particulièrement froid que je fus victime d’une mauvaise grippe.
Bien que soigné pour cette maladie, je fus arrêté trop peu de temps et cette grippe mal traitée se transforma en pleurésie.
Je subis six mois de piqûres journalières plus un an de prises de comprimés multiples entrecoupées de radiographies de contrôles.
Changement de cap
Il s’était rapidement avéré, qu’après cette grave maladie j’allais devoir changer de métier.
Je pris des cours par correspondance de comptabilité mais je me rendis compte rapidement que le travail dans cette branche était rare sur Montargis.
Déjà, en 1963, les emplois dans cette ville étaient peu nombreux.
Quand je fus autorisé à sortir, je recherchais du travail, comme magasinier, vendeur…, mais sans résultat. Dès la fin de mon congé maladie, je repris provisoirement le travail, à mi-temps, dans mon ancienne entreprise, et je dois dire que mon employeur essaya dans la mesure du possible de m’attribuer des chantiers en rapport avec les prescriptions médicales.
Ma mère, qui travaillait comme contractuelle pour la S.N.C.F. en gare de Paris Lyon m’informa en septembre 1964 que la S.N.C.F. embauchait.
Nous étions en effet à une période de renouvellement des générations de cheminots et les postes à pourvoir étaient nombreux.
Descendant d’une lignée de cheminots, après mon arrière-grand-père, mon grand-père et ma mère, je décidai de faire acte de...