Les Pleurs des petits oiseaux hospitalisés

Marcel Boi

Description

« La médecine est une science basée sur la sémiologie, c'est-à-dire l'étude des signes. Elle n'est donc pas une science exacte, c'est pourquoi elle s'exerce sur des critères fondés sur des consensus et des recommandations scientifiques. Toute pratique médicale qui ne satisfait pas à cette règle peut s'exposer à des erreurs, voire des fautes diagnostiques et thérapeutiques graves, pouvant faire basculer le pronostic vital du malade. Le cas clinique de Thas, âgé de huit mois, en est un exemple typique. En effet, ce nourrisson pris en charge pendant sept heures par le docteur Boi en pédiatrie de M., la nuit du ... 2006, puis transféré secondairement aux urgences de B., décédera malheureusement le quinzième jour de son hospitalisation, par erreur diagnostique et thérapeutique, en réanimation pédiatrique polyvalente. Sans aucune preuve, la responsabilité du docteur Boi sera entièrement et systématiquement engagée selon les réanimateurs et l'instruction judiciaire correctionnelle qui en a résulté va bafouer tous les droits de celui-ci... » Pédiatre de garde dans un Groupe Hospitalier Intercommunal de la région parisienne, l'auteur raconte les méandres d'un véritable scandale médico-judiciaire. D'incompétences en collusions douteuses destinées à travestir la vérité, il dénonce les erreurs et les fautes assimilables à des crimes commis par des médecins et des magistrats français. Forte d'un résumé clinique et biologique complet et d'une chronique judiciaire rigoureuse, cette analyse met au défi toute personne capable de la contredire scientifiquement comme juridiquement. Grave et édifiant, un témoignage qui en dit long sur les dysfonctionnements d'un certain pouvoir.

Sujets

• Biographies
• Témoignage
• Hôpital
• Médecin
• Mémoires
• Pédiatrie
• Témoin
• Pouvoir judiciaire
• Médecine

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 20 novembre 2015
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782342044393
• Langue: Français

Extrait

Les Pleurs des petits oiseaux hospitalisés
Marcel Boi
Société des écrivains

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Société des écrivains
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Tél. : [phone]
Les Pleurs des petits oiseaux hospitalisés
 
 
 
Remerciements et reconnaissance infinie à Dieu tout-puissant Daagbo, qui a pris chair en parfaite à Banamè au Bénin.
 
 
 
 
Préface
 
 
 
« Lorsque le pauvre petit oiseau blessé se débat dans les filets de l’oiseleur, il n’a plus d’autre recours que de jeter au ciel un dernier petit cri de douleur.
Ce cri, c’est l’appel suprême à la justice divine, qui seule peut le délivrer de la lourde main de l’oppresseur.
Parfois, cette justice souveraine, qui semble trop souvent dormir d’un étrange sommeil, s’éveille soudain et le petit oiseau délivré s’envole dans les airs, entonnant lui aussi, son triomphant cantique. »
(Abbé Julio, Grands Secrets merveilleux , page 598.)
 
Ce livre raconte les erreurs et les fautes graves assimilables à des crimes commises par des médecins et des magistrats français à propos d’un nourrisson de huit mois, malade hospitalisé dans le service de réanimation de B., le … 2006 et décédé le … 2006, puis comment ceux-ci peuvent, dans une coalition mafieuse avec d’autres hauts fonctionnaires de l’État français, mettre en perpétuel danger des individus innocents et même des enfants malades hospitalisés dans le seul but de masquer les incompétences de la médecine française…
Cet ouvrage peut servir de canevas à toute personne victime d’erreurs de justice, pour se défendre efficacement sans avocat.
 
Les dérives d’une instruction judiciaire française, par le docteur Marcel A. Boi, pédiatre, praticien hospitalier à temps plein.
 
 
 
Introduction
 
 
 
La médecine est une science basée sur la sémiologie, c’est-à-dire l’étude des signes. Elle n’est donc pas une science exacte, c’est pourquoi elle s’exerce sur des critères fondés sur des consensus et des recommandations scientifiques.
Toute pratique médicale qui ne satisfait pas à cette règle peut s’exposer à des erreurs, voire des fautes diagnostiques et thérapeutiques graves, pouvant faire basculer le pronostic vital du malade.
Le cas clinique de Thas, âgé de huit mois, en est un exemple typique. En effet, ce nourrisson pris en charge pendant sept heures par le docteur Boi en pédiatrie de M., la nuit du … 2006, puis transféré secondairement aux urgences de B., décédera malheureusement le quinzième jour de son hospitalisation, par erreur diagnostique et thérapeutique, en réanimation pédiatrique polyvalente.
Sans aucune preuve, la responsabilité du docteur Boi sera entièrement et systématiquement engagée selon les réanimateurs et l’instruction judiciaire correctionnelle qui en a résulté va bafouer tous les droits de celui-ci, violant ainsi d’une part les codes de santé publique, de procédure pénale, de déontologie, du serment professionnel, de la Communauté européenne des droits de l’homme et de la Cour pénale internationale ; et d’autre part, mettant de nombreux obstacles à la manifestation de la vérité, empêchant ainsi celui-ci et ses avocats de le défendre, ce qui crée un scandale médico-judiciaire que nous aborderons selon le plan suivant :
 
I-Résumé clinique et biologique
II-Conséquences administratives et judiciaires
III-Avis des pédiatres de France
IV-Discussion
V-Causes suspectées
VI-Comment expliquer la survenue de telles fautes et de telles erreurs ?
VII-Attitude des avocats
VIII-Audience du 14 mars 2014
IX-Décision du juge d’instruction
X-Réquisitoire du procureur de la République
XI-Dérapages judiciaires
XII-Thèse de crime contre l’humanité
X-Références bibliographiques
 
 
 
I. Résumé clinique et biologique
 
 
 
Un nourrisson de huit mois, pris en charge pendant sept heures par le docteur Boi, pour suspicion de maladie métabolique ou hépatique, a été transféré aux urgences de B., sur accord de l’hépatologue d’astreinte, sur la sémiologie suivante :
- hypoglycémie sévère à 1,2 mmol/L ;
- insuffisance hépato-cellulaire ;
- acidose mixte.
 
En dehors de la survenue de pétéchies lors du transport paramédicalisé, l’enfant arrive à destination dans le même état clinique qu’au départ, à savoir ;
- absence de détresse vitale ;
- absence de réaction inflammatoire systémique.
 
Environ quarante-cinq minutes après son arrivée aux urgences pédiatriques de B., il est retransféré par une infirmière et une aide-soignante en réanimation pédiatrique pour suspicion de purpura fulminans.
Un bilan de contrôle pratiqué montre une amélioration biologique :
- une acidose mixte ;
- une normalisation du taux des plaquettes de 46 000 à 220 000/mm3 ;
- une chute rapide de la CRP (C-réactive protéine) de 136 à 48 mg/ml ;
- une absence de CIVD (coagulation intravasculaire disséminée).
 
L’état clinique de l’enfant étant toujours stable sans détresse vitale et sans réaction inflammatoire systémique.
Systématiquement, et sans aucune raison, le réanimateur de garde pratique une intubation et une sédation par propofol et curares…
L’évolution immédiate après ce geste invasif est le développement d’un choc réfractaire thérapeutique, conduisant à l’institution :
- d’une hémofiltration ;
- de trois remplissages vasculaires ;
- de drogues vasopressives (noradrénaline).
 
Une rhabdomyolyse gravissime s’installe rapidement au décours avec un taux de CPK à 57 000 ui le deuxième jour d’hospitalisation, qui dépassera même ce chiffre les jours suivants, avec ses conséquences dramatiques à savoir :
- CIVD ;
- NTA (néphrite tubulaire aiguë) ;
- évolution secondaire...