Ma vie, chemin d espérance
200 pages
Français

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Ma vie, chemin d'espérance , livre ebook

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Description

La vie est une succession d'étapes qui façonnent notre être, avec son lot d'échecs et de réussites, ses joies, ses peines, les rencontres et les oublis. Pour parcourir ce chemin et surmonter les obstacles, il faut de la volonté et de l'obstination, qui font naître l'espérance que l'effort n'est pas vain.

Nous vivons un monde dont l'actualité nous apporte chaque jour un lot de catastrophes, de problèmes sociaux et humains. Pourtant, au-delà de tous ces maux, des générosités, des altruismes se découvrent, qui nous disent que le pire peut engendrer le meilleur.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 janvier 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334061216
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-06119-3

© Edilivre, 2016
La plus belle chose que nous puissions éprouver c’est le côté mystérieux de la vie.
Albert Einstein, né le 14 mars 1879 à Ulm
Prologue
La vie est un long voyage jalonné d’une multitude d’étapes. Les une voulues les autres subies parfois joyeuses, imprévisibles, quelquefois tristes. Autant de situations qui au fil du temps écorchent nos certitudes quand le doute s’installe, étayent nos convictions quand l’étape est de bonne augure.
La vie nous est donnée, on ne sait par quel mystère pour nous être reprise sans en connaître l’au-delà.
Cette voie qui nous conduit du commencement vers la fin, est un parcours individuel au milieu d’une foule dont chaque être qui la compose est unique et vit sa marche propre.
Arrivé au terme d’une étape de ma vie dont je ne sais combien de temps va durer le cheminement j’ai eu envie de faire une rétrospective sur ce passé qui a façonné l’être que je suis aujourd’hui.
L’enfance, l’adolescence, la jeunesse, l’école le travail sont autant de moments qui forgent une vie.
Ces espaces de temps, ce vécu au quotidien, ce temps passé ont fait naître en moi, cette envie de raconter, ce chemin parcouru en soixante ans d’existence dans un monde en perpétuel mouvement où les moyens de communication (télévision, téléphone portable, Internet, I phone, tablettes tactiles…) ce sont tellement développés que tout ce qui se passe sur notre planète peut être connu de tout un chacun à l’instant même des événements.
Ma vie est passée d’une enfance paisible rythmée à la cadence des saisons qui dictaient le travail de la terre où les commerçants ambulants se déplaçaient en camionnettes (tubes Citroën) pour apporter pain épicerie, vêtements, à une vie de retraité où les troupeaux de vache qu’on allait garder au pré restent enfermés tout au long de l’année et dont la nourriture et la traite sont gérés par informatique. Et les “courses” (comme on dit) se font sur Internet via le “drive”.
Tant de changements opérés en cinquante années d’existence sont autant de bouleversements auxquels, bon gré mal gré, chacun a dû s’adapter.
Pour autant cette évolution génératrice de plus de confort, créatrice de plus de biens, de plus d’ouverture sur le monde est-elle pour tous, source de mieux vivre, de mieux être de plus de bonheur ?
Le changement résout des problèmes et en crée d’autres. Cette quête du toujours plus, de besoins matériels n’a pas réglé le problème des classes sociales.
Classe très aisée, classe moyenne, et la classe des laissés pour comptes qui vit en marge de ce développement et qui survit grâce aux diverses aides et soutiens que l’état dispense par le biais d’associations caritatives ou autres, forment notre société actuelle en remplacement de la noblesse, du clergé, et du tiers état d’autrefois.
Ainsi va la vie ! La mienne a commencé en pleine campagne dans un écrin de verdure……
On ne peut ressentir la douceur de cette vie sans en même temps concevoir une colère absolue contre le mal qui la serre de toute part.
Christian Bobin – écrivain Français né le 24 avril 1951
La genèse
La rivière serpente silencieuse dans la gorge schisteuse où son lit s’étire entre les roches formant le piton de Mirabel et se perd à la sortie du méandre qui court vert Compolibat.
Entre ces deux excavations rocheuses où le lit de l’Aveyron se rétréci la rivière coule lentement dans le vallon au milieu de la plaine étroite entourée de mamelons de verdure et de bois.
C’est sur la rive gauche de la rivière que le petit village médiéval de Prévinquiéres fut érigé.
C’est précisément au hameau de Labro, rive droite que cette année mille neuf cent cinquante-deux je vis le jour dans la maison familiale.
Dans le contexte du moment je n’aurais pu imaginer le destin qu’allaient me réserver les années de ma vie future.
Famille de sept enfants, avec papa, maman, grand père, grand-mère, nous vivions une vie paisible et laborieuse, d’agriculteurs, dont la plupart des occupations étaient vouées au travail de la terre et aux soins du troupeau.
Chaque période de vacance scolaire était affecté à un travail dont la spécificité était liée à la période.
Ainsi Toussaint était la période des labours. Notre père tenant la charrue à versoir réversible tirée par une paire de bœufs que mon frère et moi guidions dans le sillon à l’aide d’un aiguillon.
Les vacances de Noël, étaient une vraie période de fête. Notre tante jeannette, célibataire à cette époque travaillant à Villefranche de Rouergue rejoignait la famille tous les samedis après-midi pour passer le week end en notre compagnie.
Dernière fille de mes grands-parents, bien plus jeune que son frère (papa) et que sa sœur aînée (tante Alice) elle faisait partie intégrante de la famille et nous considérait avec beaucoup d’attention et contribuait largement à notre éducation.
Les abonnements à Fripounet, les bandes dessinées de Tintin et Milou, les cahiers de coloriage, les cadeaux de noël autour du sapin, le premier train électrique, le premier mécano ; c’était elle.
Grâce à sa générosité, l’envie qu’elle avait de nous faire plaisir, nous avons vécu frères et sœurs des moments merveilleux autour d’un arbre de noël, fait d’un hou que papa allait abattre dans quelque bois alentour.
Cet arbre qui trônait dans un coin de la salle à manger dont le faite touchait le plafond que nous garnissions de guirlandes et de bougies était pour nous le symbole de la convivialité, du partage.
Cette période était gaie.
Autour du sapin et de la crèche à son pied, nos regards d’enfants émerveillés attisaient la tendresse de nos parents et de nos grands-parents et créaient une atmosphère d’apaisement, de sérénité.
Cette pose de fin d’année où le travail était réduit à l’alimentation des bêtes hibernant dans les étables était celle dont le souvenir m’a permis de garder mon âme d’enfant. Je suis toujours très attaché à la fête de Noël, dont la naissance qu’elle fête est le fondement de la famille, porteuse d’amour, de partage de sécurité : sa raison d’être.
Les vacances de pâque étaient consacrées en particulier au bêchage de la vigne. Papa, maman mon frère et moi partions à pied, la pioche sur l’épaule, vers la vigne située à flanc de colline distante de deux kilomètre de notre maison.
La vigne était située plein sud, sur une pente raide qui ne pouvait être travaillée qu’à bras d’homme.
Le repas de midi que nous absorbions sur place nous était apporté par notre Grand-Mère qui faisait l’aller-retour à pied le panier de nourriture sous le bras.
Ce travail physique était assez fatigant et avait pour effet de calmer nos ardeurs à la bêtise ou au “désœuvrement”.
Fin juin arrivait la période des foins. La paire de bœuf attelée à la faucheuse toute lame affûtée nous partions faucher l’herbe des prairies auxquelles de multiples fleurs, (Marguerites, coquelicots, bleuets campanules) donnaient une luminosité particulière sous les premiers rayons du soleil se reflétant sur les fines gouttes de rosée déposées sur leurs pétales.
La coupe terminée, Maman, papa, mon frère et moi munis de fourches allions faner l’herbe couchée en longues nattes afin d’assurer son séchage dont l’odeur particulière est restée gravé dans ma mémoire.
Le foin séché était ensuite râtelé en andains, puis chargé en vrac sur le char à bœuf que papa s’appliquait à amonceler en une meule parfaite avec les brassées que maman du bout de sa fourche lui envoyait.
Mon frère et moi guidions les bœufs, le long des andains au fur et à mesure du chargement.
La cargaison terminée, le foin était déchargé dans la grange afin de constituer la réserve de nourriture pour les vingt vaches du troupeau durant l’hiver.
Suivait les grandes vacances juillet Août, où les travaux des champs battaient leur plein.
La moisson était une période de travail dense favorable à l’activité de groupes à laquelle participaient famille et voisins.
La moisson autour des champs se faisait à l’aide de la faucille pour réaliser un passage d’environ deux mètres de largeur pour la moissonneuse lieuse.
Venait ensuite la moissonneuse lieuse tirée, par deux paires de bœufs, qui fauchait les céréales et formait les gerbes.
Les gerbes déposées en ligne derrière la moissonneuse étaient empilées en forme de croisillons.
C’est ainsi que durant une quinzaine de jours famille et voisins se retrouvaient chez l’un chez l’autre afin d’assurer la moisson pour tous.
Venait ensuite le moment de rentrer les gerbes pour former sur l’aire de chaque ferme la meule en forme de cône ou de maison à partir de laquelle le dépiquage aurait lieu.
La période des moissons était très vivante très conviviale ; ce n’était pas le travail de la famille mais l’activité de tout un village où anciens, parents, jeunes enfants partageaient, dans le travail, des instants d’échange de convivialité d’amitié.
La campagne à cette époque était jeune, vivante dynamique.
Venait ensuite la période du dépiquage. Cette activité assurée par une entreprise spécialisée demandait une main d’œuvre importante qui mobilisait la population d’hommes de plusieurs villages.
La règle était que le repas de midi ou du soir était servi par la famille chez laquelle le dépiquage avait eu lieu.
C’est ainsi, qu’après une journée de travail physique très actif et fatigant que chacun se retrouvait (vingt à trente personnes) autour de la table à déguster la soupe de pâtes préparée au bouillon de la poule au pot farcie qui suivait.
De grands plats de légumes (haricots verts pommes de terres…) accompagnaient le poulet rôtis que l’on dégusté sur un lit de salade bien assaisonnée.
Le plateau de fromage couronné la fin du repas qui se termi

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