Onze métiers - Cent galères - Tome 1
246 pages
Français

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Onze métiers - Cent galères - Tome 1 , livre ebook

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Description

Reprise des livres de ma série autobiographique "ADHOMO" desquels je supprime les situations très
intimes.
Le présent ouvrage englobe les quatre premiers de ma série.
Je ne fais pas l'impasse sur mes spécialités de jeunesse, c'est ma première période de la vie.
Ces années d'après-guerre sont révélatrices de l'évolution des mentalités mais aussi des
transformations sociales à travers les emplois que j'exerce.
J'y inclus quelques passages "philosophiques" de mon cru, à considérer dans le contexte de l'époque.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 juillet 2023
Nombre de lectures 0
EAN13 9782385910761
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
 
 
 
 
 
 
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
Titre
François Ihuel
Onze métiers – Cent galères
Tome I
D U MÊME AUTEUR
Romans :
North England
Le baron des serfs
Le cadet du baron
Roland-de Perthuis
Les petits payous de nos montagnes
Autobiographie :
ADHOMO Tome 1
ADHOMO Tome 2
ADHOMO Tome 3 Mes premiers boulots 1950-1966
ADHOMO Tome 3 bis Mon scoutisme particulier
ADHOMO Tome 4 Seize mois dans la Royale
ADHOMO Tome 5 Mes boulots 1969-1971
ADHOMO Tome 6 Mes boulots 1971-1972
ADHOMO Tome 7 Mes boulots 1972-1975
ADHOMO Tome 8 Mes boulots 1975-1976 « apprenti routier »
ADHOMO Tome 9 Mes boulots 1976-1978 « Routier débutant »
ADHOMO Tome 10 Mes boulots 1978-1979 « Grande route et bas fonds »
ADHOMO Tome 11 Mes boulots 1979 « Le Gouffre et le tremplin »
DHOMO Tome 12 Mes boulots 1979-1981 « Un grand virage social »
ADHOMO Tome 13 Mes boulots 1981 « Pleine route et grands horizons »
ADHOMO Tome 14 Mes boulots 1982-1983 « De la route au fer »
ADHOMO Tome 15 Mes boulots 1983-1988 « sous les rues de Paris »
ADHOMO Tome 16 Mes boulots 1982-1983 « Retour à l’air libre »
Reprises autobiographiques :
Onze métiers – Cent galères tome 1
Onze métiers – Cent galères tome 2
Onze métiers – Cent galères tome 3
Onze métiers – Cent galères tome 4
Onze métiers – Cent galères tome 5
Onze métiers – Cent galères tome 6
C HAPITRE I P ÉRIODE ENFANCE – ADOLESCENCE 1950 / 1968
I NTRODUCTION
Tirés de mes quatre premiers livres de la série ADHOMO j’en ai expurgé les passages « délicats », ceux qui expriment la profondeur d’un acte homosexuel décrit de façon crue et très expressive.
Certains pourraient se trouver choqués de ces détails très intimes, c’est pourquoi dans ce condensé des quatre tomes parus on n’y trouvera qu’une allusion aux rapports homosexuels sans plus de détail.
À la reprise de ces quatre livres j’y ajoute quelques passages inexistants dans les ouvrages d’origine dont ils sont tirés et je supprime ce qui serait plutôt inintéressant pour n’en garder que la trame chronologique.
Pour expliquer cette vie si mouvementée, si instable et si dissolue il faut revenir en arrière et expliquer comment un petit garçon comme les autres voit sa vie changer de sens.
Il y a le contexte familial bien sûr, puis l’époque, celle d’après-guerre est totalement différente de l’actuelle, puis les fréquentations, puis enfin la place dans la famille et l’ambiance de cette dernière.
Ce premier chapitre détaille donc partiellement un parcours de petit garçon des années 1950/1960, parcours qui bifurque, pour des raisons mal indéfinies mais complémentaires, du parcours des autres de cette même famille.
Je pense que certaines situations ont influé sur la direction prise, non pas sentimentale mais constructive, d’abord la violence familiale, voir un homme cogner sur sa femme, surtout quand c’est sur sa propre mère de son propre père, ça marque un enfant, l’image de l’homme est dévalorisée, elle devient fausse et laisse la place au doute, dans la tête d’un petit garçon c’est une tempête, d’un côté on lui instruit la force et la sagesse de l’homme, de l’autre il constate l’inverse alors qu’il est dans la prime enfance.
Ensuite le rôle des uns et des autres au sein d’une famille, quand le père est démissionnaire, et que la mère prend sa place dans l’autorité hiérarchique, les rôles sont inversés, la suprématie masculine, du moins tel que c’est ancré dans les gènes sans tenir compte des « dérèglements » sociétaux, est détruite aux yeux de l’enfant, il perd les repères instinctifs enracinés dans cesdits gènes qui sont les bases de l’évolution des mammifères, ces comportements, induits dès le plus jeune âge, vont à l’encontre de ce que la longue chaine évolutive y a inscrit.
D’avoir une sœur comme aînée est aussi un facteur tendanciel, cette dernière, qui m’adorait, s’est aussi comporté envers moi comme si j’avais plus été sa petite sœur que son petit frère, c’est le seul membre de la famille à qui je me suis confié et à qui j’ai fait état de mon homosexualité, même si les autres membres de cette famille me déconsidéraient instinctivement, certainement pour les mêmes raisons qu’ils devinaient.
Mon frère aîné, Michel, n’avait aucune emprise ni aucune influence sur moi alors que le suivant, Gérard, entre les deux donc, en avait d’énormes, ce rejet instinctif de l’autorité du premier en faveur de celle du second a aussi compliqué le contexte hiérarchique fraternel, j’adulais le second en rejetant toute forme d’autorité du premier. Comme le second avait pour moi des égards préférentiels en me protégeant et me cajolant, je trouvais mon équilibre entre le refus de l’un et la protection de l’autre, ce rempart a créé en moi un sentiment de surpuissance sur mon frère aîné, j’ai utilisé cette puissance.
Puis vient l’environnement, quand un enfant voit rapidement se détruire tout ce qui l’entoure, à différentes périodes de son enfance, et qui font ses repères, il se dérègle ; le foyer, le village, les contacts de la prime enfance sont capitaux pour qu’il se construise une stabilité, si dès le début l’instabilité prime il restera instable toute sa vie, et pas seulement dans le domaine sexuel.
Puis vient le relationnel, l’attitude de la femme vis-à-vis d’un enfant peut avoir une influence sur son comportement, toujours dans le contexte génétique, par définition, depuis la nuit des temps la femme est faible et l’homme fort, l’homme domine la femme qui est aussi le lien le plus sacré entre le père et l’enfant, l’autorité du père passe par la soumission de la mère, sans tenir compte, bien sûr, des dispositions sociétales dont se repaissent certains en voulant détruire un fonctionnement sous couvert d’une égalité douteuse.
Si on uniformise les rôles des humains, on détruit la structure hiérarchique « animale » dont nous sommes l’une des branches qui est la colonne vertébrale de la société et de la famille, on en voit aujourd’hui les effets pervers, mais c’est une autre histoire et objet de nombreux débats, presque tous stériles d’ailleurs.
Quand je suis né, déjà il y aurait une prédisposition à me dévier sexuellement si, encore fœtus, le tempérament de la mère influe sur le développement de ce fœtus, mon intime conviction me dicte que l’état d’esprit de la mère qui porte un enfant détermine partiellement son futur parcours, elle ne transmet pas que la vie physique, elle transmet aussi le psychique et le mental dans le cerveau en formation du fœtus, ce dernier disposant ainsi des informations de base de la mère combinés aux informations ADN du père qui ont voyagé avec le spermatozoïde gagnant.
Je suis le quatrième enfant d’une famille de six. Deux garçons coup sur coup en 16 mois seulement tendent à influer sur le désir maternel d’avoir une fille, qui vient aussi en un temps très réduit à la suite de deux garçons, le comportement de la mère, même inconscient, va dans ce sens, le développement du fœtus se fait donc fonction du psychisme et de l’effet psychosomatique inversé de la mère pendant sa grossesse.
Je reste donc persuadé que ma mère m’a porté en ayant le désir de vouloir une fille – ce qu’elle m’avait laissé entendre, tardivement, à plusieurs reprises – mon cerveau s’est développé en ce sens, je suis donc né désiré fille dans le corps d’un garçon.
À ces époques on ne savait pas, des mois avant l’accouchement et jusqu’à ce dernier, ce qui allait arriver, c’était le hasard, ce suspens que ne connaissent plus les femmes de maintenant.
Avec un tel bagage de départ le comportement de l’enfant tend à se lier à son contraire, c’est-à-dire se rapprocher des garçons quand on est un garçon qui a des prédispositions génétiques de fille. Mais ça n’engage que moi, il n’y a rien de scientifiquement prouvé, pour peu que la science puisse révéler quelque chose.
Ma mère m’a tant dit que si j’avais été une fille elle m’aurait appelé Françoise, ces révélations ont aussi une influence sur l’enfant en plein développement, je sais que ma mère devinait ce que je suis mais on n’a jamais abordé le sujet, à ces époques certaines conversations entre adultes et enfants étaient taboues, donc interdites, la religion a complété le reste.
Puis, le temps passant, grandissant, les filles semblaient n’être pas particulièrement attirées par ma personne. Par contre les femmes plus âgées aimaient bien ma compagnie, de la même façon les contacts physiques ne déclenchaient pas, réciproquement, ces liens qui lient les couples, ce sera dans de prochains livres.
À de rares exceptions près je ne nommerai autrement que par leur prénom les personnages de ce livre, d’une part pour ne pas faire d’amalgame, d’autre part parce que, normalement, ils sont toujours vivants, bien que j’ai appris plusieurs décès depuis l’écriture primitive de ce livre.
Ce dernier ouvre une page sur le comportement homosexuel tout en restant réservé sur cette particularité, pour en savoir un peu plus dans le détail il faut lire ma série ADHOMO, du même éditeur.
Ce tome 1 englobe plusieurs livres qui ont débuté ma carrière d’écrivain, ces essais sont marqués par quelques hésitations, n’ayant pas appris à être écrivain il peut y avoir quelques passages un peu "innocents" qui ne sont que le reflet des débutants, les autres livres, qui suivent, sont plus posés donc mieux assimilables, ne pas s’arrêter sur ces détails qui laisseraient penser que la totalité des ouvrages serait égayés de quelques niaiseries de débutant.
Pour autant je ne les supprime pas, ce serait de la triche puisqu’il faut un début à tout, donc découvrir de l’améliora

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