Rencontre avec ma flamme jumelle : chemin d'éveil

Patricia Dantilnay

Description

Votre éveil peut se manifester après un choc émotionnel relié à un accident de la vie, un Burn-out, la perte d’un être cher ou lors de la rencontre avec votre flamme jumelle.

Par la transmission de mon histoire j’ai le profond désir d’aider, ne serait-ce qu’une personne, à moins souffrir, à guérir ses blessures, à comprendre cet amour hors du commun qui vous transforme.

Je me suis souvent sentie seule face à cet Amour dévorant, j'ai failli en mourir. Si le « hasard » vous guide vers ce roman et que vous remarquez des similitudes avec ce que vous vivez, vous êtes peut-être dans une relation de flamme jumelle !

Si mon expérience peut vous aider à libérer vos peurs, à aller au plus profond de vous-même pour renaître... Là sera ma plus belle réussite !

Cela résonne en vous ? Vous êtes déjà sur le chemin !

Sujets

• Biography
• Autobiography
• Biographie

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 30 décembre 2020
• Nombre de lectures: 5
• EAN13: 9782414482337
• Langue: Français

Extrait

Couverture
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intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-48232-0

© Edilivre, 2021
Exergue

Patricia Dantilnay, le 3 Août 2020
Remerciements
Je remercie particulièrement mes amis qui m’ont soutenu pendant l’écriture de ce roman : Chantal, Laurent, Nadine, Fred et Dany.
Merci également au Frère François et à Mireille, qui ont cru en moi et qui m’ont incité à réaliser ce voyage en Italie.
Prologue
Dans ce roman autobiographique je conte mon expérience spirituelle à travers une sublime rencontre avec ma flamme jumelle, guidée par une série de coïncidences qui m’a poussée à élargir ma vision de la vie et en être transformée de l’intérieur pour aller vers une guérison. Je ne fais que partager ici mon expérience avec le lecteur, sans vouloir le convaincre. Seuls ceux qui sont suffisamment ouverts et sensibles sont destinés à trouver leurs chemins de vie.
« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages mais à avoir de nouveaux yeux. »
Marcel Proust
Je n’ai jamais vraiment cru au hasard, je crois au destin qui écrit tout à l’avance. Il nous envoie des signes, des synchronicités.
C’est de leurs interprétations dont nos vies dépendent. Chacun d’entre nous croise, au moins une fois dans sa vie, quelqu’un qui lui correspond, une personne pour laquelle il est fait… Que vous croisiez cette personne pour une heure, une nuit ou une vie, à ce moment précis vous êtes en état de grâce, votre cœur s’accélère, vous êtes bien dans votre corps et dans votre tête, vous êtes dans un état second. C’est ce que j’ai ressenti la première fois que je croisais Dan…
Chapitre I : Regard sur ma vie
A l’aube de mes cinquante ans, je réalisais une introspection sur toute mon existence. Je n’avais pas trop mal réussi ma vie professionnelle : j’étais infirmière, j’aimais mon travail et je m’y m’épanouissais. J’avais beaucoup de responsabilités et j’étais proche de mes patients : j’adorais leur apporter du réconfort et les soulager.
Je ne suis pas aisée, mais ma profession m’a permis de m’offrir une petite maison où je me sens bien avec mon fils.
Enzo est l’amour de ma vie, je vis seule avec lui. Je quittai son père lorsque mon fils avait cinq ans car ma vie de couple était un désastre. JM ne me correspondait en aucun point…
Je le rencontrais après une petite déception amoureuse, période où je n’étais pas très bien dans ma peau. Toutes mes amies étaient en couple et avaient fondé une famille. A 36 ans, je n’avais toujours pas d’enfant. JM me disait ce que j’avais besoin d’entendre à ce moment-là et je me suis laissé emporter dans cette relation, mais certains traits de sa personnalité m’interpelaient. Il m’étouffait, avait besoin de me contrôler sur tout, ma façon de me coiffer, de m’habiller, de manger. Une petite voix me disait : « fais attention ». Je quittais JM une première fois… Chaque jour, il m’envoyait des fleurs et des lettres pour me dire qu’il avait changé, il harcelait mes amies pour qu’elles me disent qu’il avait envie de fonder une famille avec moi, que j’étais la femme de sa vie, qu’il voulait me donner un enfant. Dany, une amie très précieuse pour moi, se laissa émouvoir et plaida très bien sa cause. Selon elle, un homme qui voulait me faire un enfant ne pouvait que m’aimer. Je ne savais plus vraiment où j’en étais et JM m’offrait le saint Graal : un enfant.
Je décidai donc de lui laisser une chance.
Une année s’était écoulée au cours de laquelle JM, très attentionné, me couvrait de fleurs chaque semaine. Je me disais que c’était trop beau pour être vrai, j’en parlais à Dany, elle me disait, rassurante, « Tu vois les gens peuvent changer ».
Le 22 décembre 2003, mon meilleur ami Éric eut un petit garçon. Je rendais visite à sa compagne ; lorsque je pris son bébé dans mes bras… Mon désir d’enfant fut encore plus fort. Le soir même j’arrêtais ma contraception et 9 mois plus tard, le 22 septembre 2004 j’accouchais de mon petit Enzo. Mon bonheur fût de courte durée puisque JM renoua très vite avec ses vieux démons : ses colères terribles le rendaient violent verbalement et humiliant. J’avais tout essayé pour sauver mon couple, supportant l’insupportable. Le soir, après le travail, je n’arrivais plus à rentrer chez moi, j’étais très mal, toujours stressée…
Je tombais gravement malade…
Cette situation tendue dura plusieurs années et puis un soir mon compagnon commit l’irréparable. Cette soirée-là, dans un accès colère, l’écume au bord des lèvres, il avait attrapé Enzo pour le frapper… Comme d’habitude, je m’interposai pour protéger mon enfant et comme il était furieux, je me réfugiai avec Enzo dans sa chambre. Là, mon petit garçon me regarda droit dans les yeux et me dit.
« Maman pourquoi tu m’as choisi un aussi méchant papa ? ».
A ce moment-là, je faisais la promesse suivante à Enzo : j’allais tout mettre en œuvre pour qu’il n’ait plus à vivre ça. Quand il fût calmé et endormi, je regagnai ma chambre croyant que l’orage serait passé, JM était au salon, je me couchais, mais je n’arrivais pas à m’endormir, bouleversée par les paroles de mon petit bout. Alors je pris un fort hypnotique afin de pouvoir me reposer et assurer la journée du lendemain…
D’un coup je fus arrachée de mon sommeil par des mains autour de mon cou… Il hurlait qu’il allait m’étrangler !!! J’eus la peur de ma vie… Je me barricadai dans la chambre d’ami avec Enzo, j’étais en état de choc et du coup je ne fermai pas l’œil de la nuit. Le matin même, j’allai au commissariat de police où je déposai une main courante et en rentrant je lui posai l’ultimatum :
« Je veux que tu partes !!! » … « Je te laisse le temps de te retourner mais je mets en place un suivi avec les services sociaux afin de protéger Enzo de tes excès de violence, sans pour autant t’empêcher de le voir !!! ».
À la suite de cela et pour le bien-être d’Enzo, nous avions convenu que JM quitterait le domicile après mon intervention chirurgicale prévue depuis quelques mois, qu’il ne participerait plus aux dépenses du ménage, ce qui lui permettrait de pallier ses propres besoins !!! Parole non tenue… Puisqu’il partit la veille de mon opération ! Je devais rester à l’hôpital 3 à 4 jours, mais les suites opératoires furent très compliquées et je restais hospitalisée 20 jours à Toulouse. Enzo se retrouva donc sans repère et hors de son foyer habituel… Lorsque je rentrai, je récupérai Enzo, mais j’étais anémiée et de ce fait très fatiguée. Je voulus préparer une purée pour le repas, et je m’effondrai dans la cuisine, inconsciente. Mon petit bonhomme de 5 ans sortit de la maison, frappa aux portes des voisins jusqu’à ce qu’une voisine l’entendant hurler ouvre sa porte. Il la prit par la main et lui dit : « Viens vite ma maman est morte ».
J’ose à peine imaginer à quel point il devait être terrifié. La voisine me dira plus tard qu’il était en panique, qu’il trépignait et pleurait… mais grâce à lui, elle put appeler les secours et j’étais de nouveau opérée dans la journée. Enzo resta longtemps traumatisé par cet événement, petit il se levait pendant la nuit pour voir si je respirais. Courageux, il a vécu des choses qu’un enfant ne devrait jamais vivre. C’est mon héros et il m’a sauvé la vie.
Nous étions déjà très fusionnels, mais cette épreuve nous souda encore plus. Je sais qu’il deviendra une belle personne, il veut sans cesse recevoir des amis il est très protecteur et attentionné, c’est un enfant épanoui, sociable, de ce côté-là il tient de moi. Je suis très fière de lui et je l’aime. Depuis je vis seule avec mon fils, il est devenu un adolescent formidable.
Mon expérience de vie de couple ayant été un véritable désastre, j’avais beaucoup de mal à refaire confiance aux hommes ; il me fallut beaucoup de temps pour me reconstruire. J’eus la chance de rencontrer Jean-Luc, quelqu’un de bien, quelques années après ma séparation ; et la cerise sur le gâteau : j’étais en rémission . Cette relation dura trois ans, nous nous sommes beaucoup aimés et mutuellement apportés, mais il avait une fille déjà adulte et n’avait pas envie des contraintes qu’apportent un jeune enfant.
Aujourd’hui je garde beaucoup de tendresse et d’amitié pour lui. Mais je ne m’étendrais pas plus sur cette relation, il est en couple, et par respect pour lui et sa compagne je n’en dirai pas plus.
Je suis une bonne vivante, j’aime recevoir, sortir et faire la fête ; mais cette année-là, je n’étais pas très motivée car très fatiguée quelques mois après ma rupture avec Jean-Luc, je fis une rechute . Mensuellement, je me rendais à Val d’Aurelle, le centre de Lutte contre le cancer de Montpellier pour équilibrer mon traitement ; les mois passant sans aucune amélioration notable et je ne tardais pas à avoir le moral en berne.
C’était sans conviction, portée par mes amis qui n’arrêtaient pas de me dire :
« Qu’est-ce que tu as prévu pour tes cinquante ans ? »
Voyant bien que j’étais très fatiguée, ils m’avaient proposé d’organiser une auberge espagnole. Mes amis les plus proches connaissent mon penchant pour les voyages, je leur avais souvent dit que je rêvais d’aller au Vietnam, que j’avais eu un coup de cœur pour ces paysages en voyant le film Indochine réalisé par Régis Wargnier avec Catherine Deneuve et Vincent Perez.
Le film se déroule à Saigon en 1930 (Catherine Deneuve) Eliane Devries dirige une plantation d’hévéas, elle est très attachée à sa fille adoptive, Camille ; mais l’arrivée d’un bel officier Jean-Baptiste le Guen, joué par Vincent Perez, va bouleverser la vie des deux femmes qui vont tomber amoureuses du même homme.
Beaucoup de scènes furent tournées dans la région de Hanoï célèbre pour ses paysages sauvages ; les prises de vues étaient superbes, et sur g