Souvenirs et passions d'un enfant du pays d'Oc

René Maubon

Description

Le portrait d'un homme haut en couleurs et les fils directeurs de toute une vie, au long de ses souvenirs personnels et à travers la confidence de ses goûts, passions, adorations, détestations et mépris. Sans haine toutefois, et toujours avec une pointe d'humour. Mais aussi toute l'âme d'un pays, entre mer et montagne, inondé de lumière, avec l'évocation de ses lieux, de ses coutumes, de ses duretés et de ses joies. Le tout dans un style alerte et volontiers truculent, avec un regard malicieux sur toute chose, sur tous et même sur soi. La plus riche des modesties.

Sujets

• Témoignage

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 10 janvier 2013
• Nombre de lectures: 17
• EAN13: 9782342000245
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Souvenirs et passions d’un enfant du pays d’Oc

Du même auteur

Hector Berlioz, ou la passion de la musique, Les éditions de Paris Marc Chaleil, 2003

René Maubon Souvenirs et passions d’un enfant du pays d’Oc Publibook

Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : [phone] IDDN.FR.010.0118313.000.R.P.2012.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2013

Les souvenirs, bons ou mauvais sont la poussière de l’âme, qui, avec le temps, en recouvre toujours la mélancolie.

Avant propos

Cet ouvrage est inclassable. Je l’ai rédigé sur l’amicale insistance d’un ami, prof de philo, à qui j’avais fait lire les textes rédigés au cours des quelques vingt années écoulées et dans lesquels il avait cru discerner quelques dons de conteur. Il n’est pas un roman, car celui-ci exige un vrai talent, que je ne possède pas, une solide expérience car c’est un métier, et une bonne formation littéraire que je n’ai pu acquérir car mes parents n’ont pas pu me payer des études. Ce n’est pas davantage une biographie. Il n’y a aucune chronologie. Aucun de ces événements palpitants qui tiennent le lecteur en haleine si l’on a suffisamment de talent pour le mettre en valeur. J’ai eu la vie de Monsieur- Tout-le-monde : je me suis efforcé de rendre heureux les êtres que j’aimais. J’en ai enquiquiné beaucoup d’autres, quelquefois sans en avoir conscience, c’est à mettre à ma décharge. Et avec la complicité de ma femme j’ai fait deux filles qui ont en partie hérité de mes défauts. Ce qu’elles ne m’ont jamais pardonné. On le voit, je suis un Monsieur-Tout-le-monde. Les textes que je publie ainsi ne sont que le fruit de mon insatiable curiosité dans tous les domaines. Ils ont tous été écrits sous le coup d’un événement imprévu venu m’interpeller. De ce fait rien n’est plus disparate, voire même décousu. Je me suis efforcé de les relier par une « sauce littéraire » mais bien maladroitement car c’était presque impossible. On ne trouve donc dans cet ouvrage aucune unité, si appréciée des milieux universitaires. Et pourtant elle existe.

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Elle existe « par l’intérieur » car elle est le reflet des enthousiasmes, des émotions, des acquiescements passionnés, ou, par opposition des indignations, des rejets véhéments que tel ou tel événement a éveillés en moi. Pour tout dire en un seul mot, elle est le reflet de ma personnalité. C’est ma vérité à moi ; que je n’ai pas la prétention ridicule d’imposer. C’est pourquoi les jugements que cette situation génère sont marqués du sceau de la sincérité. J’ai toujours eu horreur du confort intellectuel, des idées toutes faites, du bien-pensant des vérités révélées, de cette bonne éducation intellectuelle qui, sous couvert de fausse tolérance d’esprit de conciliation n’est qu’hypocrisie. Je vais donc dire sans fard ce que j’aime en essayant d’expliquer si c’est possible. Et je dirai ce que je déteste sans haine ni arrogance car il n’est pas de joie à devoir mépriser : je sais bien qu’en agissant ainsi je peux dire beaucoup de bêtises, agacer, irriter, exaspérer… ou faire rire ! Mais ma véritable intention est de divertir mon lecteur (trice) et si possible le faire sourire. Je m’attends à des jugements très divers : du compliment à la critique sans pitié. J’ai l’habitude mais je reste assez serein aux prises avec l’un ou l’autre. Car ma faiblesse consiste à préférer mes propres erreurs à celles des autres.

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