Sur le chemin de ma conscience
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Sur le chemin de ma conscience , livre ebook

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Description

Un soir, très fatigué mais parfaitement éveillé, Georges Dufaug a vécu un phénomène de dédoublement. Par curiosité et voulant comprendre ce qui lui était arrivé, il entreprit des recherches sur l'esprit et la conscience. Tout en avançant, il découvrit entre autres l’importance de la glande pinéale. Cette dernière, calcifiée par des produits chimiques de la vie courante, peut provoquer dans le temps des maladies neurodégénératives.

Stimulé par cette petite voix, qui a eu raison de son impassibilité, Georges Dufaug a écrit tout ce qu’il a appris de ses recherches, avec l’aide de témoignages de personnes qui ont guéri d'un cancer par des moyens simples.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 janvier 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414021956
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-02193-2

© Edilivre, 2017
Introduction
Dans ce monde, notre principale responsabilité est celle d’exister, notre prison : le corps. Quant à nos sentiments, ils sont généralement les bourreaux de notre pauvre cœur. Le soleil de notre liberté est notre imagination. Invariablement, il ne brille que dans nos rêves, ces rêves que nous essayons de projeter de façon à exister sur une autre dimension. Le moyen de façonner une vie virtuelle à notre idéal, n’est-ce pas là notre évasion de chaque instant, mais bien souvent l’enfer de la réalité ne nous laisse pas longtemps vagabonder dans cet univers bien trop parfait.
Ce petit rien que nous sommes, se doit de faire son chemin, et ce, jusqu’au bout, sans jamais se retourner. Chacun de nous connaît le chemin déjà parcouru, mais qui sait par où passe le chemin que demain, il se verra contraint de parcourir.
Savoir quand on est au seuil du moment fatidique, qui nous fait tous, un jour ou l’autre, franchir les portes de la libération.
Savoir ce que l’on a vraiment construit dans cette existence, en comparaison de ce qu’il nous incombait pour véritablement nous en acquitter, et ce, à quel prix ?
Ou chacun de nous soldera ses comptes, suivant la couleur de son âme, de la blancheur immaculée à la noirceur la plus sombre.
Toutes ces réponses se trouvent dans une dimension où très peu d’entre nous, sauraient affirmer sans l’ombre d’un doute, en connaître son plus petit principe, ou même pire, certains sans explication rationnelle pourraient l’occulter complètement.
N’ayant pas les clefs pour ouvrir les portes de ces connaissances, parfois, il est nécessaire de se plonger dans une sorte de spiritualité, en faisant abstraction de vérité toute faite pour mieux connaître son moi intérieur, de manière à progresser sur le chemin de sa conscience.
I Première partie : L’expérience, le départ de mes recherches
Au cours de l’année 1975, il m’est arrivé une expérience qui allait complètement changer ma façon de voir la vie et donner un autre sens à mon existence. Un après-midi de juillet, entre deux emplois stables, je vendais le journal France soir aux abords de la gare du Nord à Paris et marchant toute l’après-midi en criant dernières nouvelles : France soir ! En fin de journée, très fatigué, je rentrais par le train de 19 h 30, arrivé chez moi, je m’allongeais sur mon canapé, pour me détendre, me reposer avant le dîner. Au bout de quelques minutes, je commençais à flotter dans l’air, montant doucement vers le plafond ; au moment où je traversais la matière du plafond, réalisant ce qui m’arrivait, je paniquais, ce qui a eu pour effet de me faire réintégrer mon corps rapidement. J’étais perplexe, parfaitement bien éveillé, malgré ma panique, je ressentais un profond bien-être. Bien sûr devant ce phénomène que je ne comprenais pas, j’étais suffisamment conscient pour ne pas en parler autour de moi, ne voulant pas être pris pour quelqu’un de déranger mentalement.
Très marqué par cette expérience, je le reconnais aujourd’hui avec le recul, m’a projeté de l’insouciance vers une certaine maturité. J’étais enclin à vouloir revivre cette expérience, dans l’espoir d’aller plus loin et surtout de ressentir ce bien-être, que je n’avais jamais éprouvé auparavant. Hélas, le phénomène ne s’est jamais reproduit.
D’un esprit logique, poussé par l’espoir et la curiosité, j’éprouvais un irrésistible besoin de savoir et comprendre ce qui m’était arrivé.
J’entreprenais des recherches au début simplement pour ma satisfaction personnelle. Je n’imaginais pas ce qu’au fil du temps, j’allais relever dans certains faits, ou compte rendu d’expériences scientifiques, parfois manipulées voir discrédités et d’autres très encourageants, qui eux sont très peu portés à la connaissance du grand public. Ce qui m’a incité à écrire ces lignes où je ne fais que soumettre des hypothèses.
À cette époque, je ne lisais pratiquement jamais. Je me suis procuré et j’ai lu un très grand nombre de livres. Le premier fut « La vie après la vie » du Dr Raymond Moody, qui a rassemblé dans son livre de 1976, 150 récits d’Américains ayant échappé à la mort et rapportant des souvenirs similaires d’un voyage qu’ils auraient fait pendant leur coma. Ce livre a été pour moi une véritable source de départ, une révélation pour qui s’intéresse à ces phénomènes. J’ai longtemps réfléchi à toutes ces personnes, que l’on nomme aujourd’hui expérienceurs, ayant vécu des expériences de mort imminente (EMI).
Après avoir lu et vu un grand nombre de témoignages, de ces expérienceurs en état de mort clinique, qui décrivaient ce qu’ils ont vu, entendu et ressenti avec une telle précision que l’on ne peut mettre en doute, ou l’apparenté à un rêve. Quelques neurologues voulant absolument tout expliquer par la science nous disent : qu’en stimulant certaines zones du cerveau, cela donne l’impression de sortir de son corps. En ce qui concerne ces expérienceurs, j’aimerais bien savoir comment on peut stimuler leur cerveau avec un encéphalogramme plat.
Il est bien dommage que pour expliquer ces phénomènes, malgré les contradictions, on veuille absolument ne trouver que des causes scientifiques, quand ce n’est pas à les intégrer qu’à du spiritisme.
Regarder les fonctions de l’être humain avec l’unique vision scientifique, ça ne peut en dévoiler qu’une partie, celle qui en est sa substance. Je pense qu’à l’heure actuelle, la science ne peut pas tout expliquer, surtout sur la nature humaine. À mon avis, il faut parfois avoir l’esprit ouvert et considérer que l’être n’est pas constitué que de matière. Je suis convaincu qu’en étudiant ces phénomènes sans a priori scientifique, comme l’ont fait certains médecins et thérapeutes, l’on pourrait découvrir tellement sur l’être humain, du coup cela ferait peut-être avancer la science.
Dans tous ces récits de mort imminente, je retrouvais une toute petite partie de mon expérience personnelle. J’avais compris le phénomène de décorporation. Dans ces conditions, mon sujet de recherche n’était plus, ce qui m’était arrivé et pas non plus les EMI, encore moins de continuer à en parler, car d’autres l’ont très bien fait avec leurs expériences et le recueil de nombreux témoignages que l’on peut lire ou visionner sur Internet. Au sujet de ces témoignages et conclusions qui en découlent, chacun se fera sa propre opinion, plus difficile à faire de façon objective si l’on n’a pas vécu le phénomène.
Tous ces témoignages qui se ressemblent, dont certains remontent à une époque très lointaine, de différents pays, différentes cultures et coutumes, de diverses religions et de tout âge.
Une chose que l’on doit retenir, c’est que le phénomène est bien réel, qu’il serait aberrant de le mettre en doute. (Désolé pour les sceptiques.)
En ce qui me concerne, le soir où s’est passé ce phénomène, j’étais fatigué certes, mais en bonne santé. Rien à voir avec l’état de tous ces expérienceurs, dont les fonctions du cerveau étaient arrêtées et que leur cœur ne battait plus, déclaré en mort cérébrale, revenus après un laps de temps.
Lors d’un récit de mort imminente, la personne qui la relatait faisait comme c’est souvent le cas, allusion à sa foi, en citant certaines écritures bouddhistes qui disent : « Notre corps est comparé à une auberge et notre esprit à un hôte qui y séjourne. Lorsque nous mourons, notre esprit quitte notre corps et s’en va vers la vie suivante, tout comme un hôte quitte une auberge pour aller ailleurs. » C’est ce qui a clairement éclairci ce que j’avais vécu, l’esprit sortant de mon corps.
Pour bien comprendre ce qu’est l’esprit, imaginons : que la télévision (matière), les programmes qui y arrivent (spirituel) constituent un ensemble fonctionnant d’une façon permanente. On voit notre poste de télévision, mais les programmes ne sont pas dans le poste, ils viennent dans le poste. Dans cet exemple, le poste serait : le corps, le programme : l’esprit qui ferait fonctionner l’être que nous sommes.
Aujourd’hui, le cerveau est comparé à un ordinateur. Le problème est qu’il n’existe aucun ordinateur qui produise son propre programme : le programme est produit par quelqu’un d’autre, le programmeur, qui installe le programme dans l’ordinateur. Par déduction, la pensée, l’imagination, ne saurait naître à l’intérieur du cerveau : cela ne peut venir que de l’extérieur et être installé dans le cerveau. C’est une question de logique formelle, de raisonnement informatique. John P. Rose, de l’université d’Oxford, affirme que l’être humain est un être biologique, psychologique et spirituel. D’après le théorème de Gödel, un système ne peut pas être capable d’exprimer une conscience de lui-même, notre corps ne peut pas être auto conscient, la conscience doit donc être extérieure à celui-ci. Par une impossibilité mathématique, notre corps ne peut pas produire sa propre conscience. Dès lors, la conscience doit provenir de l’extérieur. Comme l’a dit Machado de Assis dans ses œuvres posthumes, « la pensée s’incline sur le trapèze du cerveau ». La pensée est installée dans le cerveau et le cerveau est l’instrument de la personne, qu’est l’esprit.
Donc notre corps abriterait l’esprit qui est le siège de la conscience. Qu’il pense, apprend, raisonne, décide. Il est, notre intelligence, notre logique, notre mémoire et imagination, avec l’aptitude à décider, il dispose d’une certaine autonomie et liberté. Il a la possibilité de faire des choix.
Je savais pour l’avoir vécu que dans certaines circonstances, il pouvait se séparer du corps.
Étant passionné par le mystère, avec le même besoin d’en savoir plus, je me remettais en quête d’information, toujours avec le principe du

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