Tous mes jambons purée

Sylvie Carré

Description

Plus de cent soixante-dix citations sur le courage et l'optimisme. Des témoignages hauts en couleurs, qui vous conduirons vers une destination ou s'entrelacent force et émotions. Embarquez ici pour un voyage dont vous sortirez... Différents...

Sujets

• Biographical
• Témoignage
• Témoin
• Fiction

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 24 juillet 2015
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782332948168
• Langue: Français

Extrait

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-94814-4

© Edilivre, 2015
Avant-propos
L es citations que vous allez découvrir m’ont redonné du courage bien souvent…
J’espère que, par mes choix, vous retrouverez la confiance et l’espoir pour réaliser vos objectifs…

J e remercie avec la plus grande tendresse ma M aman qui, chaque fois que j’étais malade et n’allais pas à l’école, m’apportait, sur un petit plateau, une bande dessinée et un « jambon purée ».
Au fond de mon lit, je savourais lentement, je me remplissais de bonheur. Je n’ai pas oublié.
Merci à ma grand-mère, qui a su m’accueillir dans son nid quand j’étais perdue. Qui a été d’une infinie bienveillance à mon égard et dont je sens encore la douceur de ses bisous.
Sincèrement, Sylvie
Tous mes jambons-purée
 
 
I l faisait doux ce matin-là.
Je fermais cette porte pour la dernière fois. J’ai mis les clés dans la boîte aux lettres pour ne pas être tentée de revenir. Je ne me rappelle plus vraiment la saison. Mais un air différent entourait mon visage. Sept heures trente du matin, le soleil pas encore levé, mais un peu quand même. L’abribus. Pas grand monde dans les rues de mon village. Deux pantalons, trois vestes, l’une sur l’autre, pour emporter un maximum de vêtements. Deux valises remplies au maximum, trois sacs dans le même état. Ce qui pour moi était le plus cher était là, caché, dans mes bagages. Il avait fallu choisir. Beaucoup de photos ont fait partie de ce voyage. Surtout, rester calme, ne pas attirer l’attention. Mon train partait dans deux heures de Marseille.
Ce matin-là, je changeais le cours de ma vie. C’était maintenant ou pas.
Les trente kilomètres en car furent courts. Le chauffeur, gentil. « Elle bien chargée, la p’tite dame ! » J’ai souri. Sa gaie té m’a fait du bien…
J’ai hissé mes bagages et me suis fait discrète, loin de la fenêtre. Le trajet entre l’arrêt de bus et le quai de la gare fut plus épique. Elles étaient bien lourdes, ces valises. J’ai souvent regardé par-dessus mon épaule, de crainte de voir quelqu’un arriver et me dire « Où allez-vous comme ça ? » Mais non, ce n’est pas arrivé. Mon train est apparu, enfin. Il était à l’heure, moi aussi. Les tremblements du départ m’ont secouée, doucement. Je ne me rappelle plus trop ce que j’ai fait pendant ces huit heures de trajet. Mais je me souviens que le train est resté immobilisé une heure en rase campagne sur les rails, car une maman avait oublié son enfant dans le train. J’ai dormi un peu. Tout était calme. J’ai lu une B.D., j’ai mangé une pomme. Les passagers me semblaient amicaux ; tout cela est un peu flou. Depuis, je trouve les trains apaisants.
Et enfin, la gare de Bordeaux. Un taxi m’a laissée sur la petite place devant chez ma grand-mère. Rien n’avait changé. Les gros arbres au milieu de l’herbe verte. La porte du garage s’est ouverte, elle devait m’avoir vue par la fenêtre de la cuisine au-dessus de l’évier. Peut-être m’attendait-elle ? Après tout, j’avais mis une lettre dans la boîte aux lettres de mes parents la veille au soir, en leur expliquant pourquoi je partais, mais je ne leur avais pas dit où j’allais. Elle s’est avancée, dans son tablier bleu lavande, elle était comme un soleil. Elle a ouvert ses bras, je m’y suis réfugiée. J’étais bien au milieu d’elle. « C’est bien que tu sois là », m’a-t-elle dit. Pépé est sorti, il était dans sa blouse, les mains dans les poches, avec sa cigarette au coin de la bouche et son petit sourire. Elle était au courant bien sûr… Elle ne me demanda rien. Ensuite nous sommes rentrées. J’ai bu un chocolat chaud et mon insou ciance a tout balayé.
Depuis ce matin-là, j’ai fait des rencontres, des choix… C’étaient les miens. J’ai eu des doutes, des attentes, de la peur parfois. De la joie le plus souvent. J’ai eu de la douceur, j’ai vu des levers de soleil infinis sur des plages, je suis allée dans des voies sans issues, j’ai reculé et je me suis élancée à nouveau. Les conséquences de mes actes m’ont fait mûrir.
J’ai fait des rencontres merveilleuses. J’ai blessé par inconscience. Pardonnez-moi… Chaque victoire a été précédée d’incertitude. Mais pour chaque porte qui se fermait, une autre s’ouvrait.
Je suis convaincue que rien n’arrive par hasard.
J’ai écrit ce qui suit pour vous, qui commencez à douter. Pour ceux qui n’osent pas s’aimer, pour ceux dont l’enthousiasme commence à pâlir. Pour ceux qui se laissent convaincre par les autres que leur projet est irréalisable. Remplissez-vous de ce qui va suivre. Allez de wagon en wagon, revenez dans le wagon d’avant. Ne sous-estimez jamais la portée d’un livre ! Les livres sont les instruments qui vous donnent de l’inspiration. Ils peuvent vous faire prendre une nouvelle voie, et illuminer les jours sombres. Soyez confiant ! Vous trouverez un ensemble de citations qui peuvent vous aider à oser. Toutes ces phrases ont été dites par des personnes qui ont réussi dans leur domaine. Elles sont venues souvent par des moyens inattendus, au détour d’un voyage, et parfois je suis allée les chercher. Mais, dans tous les cas, elles m’ont insufflé du courage, de la détermination. J’ai apprivoisé l’espoir. Pour qu’il reste, comme un ami.
Depuis, je fais attention, par mes actes, à être une personne responsable.
Je vais vers mes objectifs, je planifie les moyens que je vais utiliser, et les valeurs qui vont m’accompagner. C’est la clé. Vous êtes l’acteur principal de votre vie, et c’est vous qui écrivez le scénario… Personne d’autre que vous !
Ce livre tout entier, du début à la fin, a été écrit pour vous redonner le courage nécessaire. Mais au final, c’est vous seul qui déciderez ce que vous en ferez. C’est par vos choix et vos actes que vous êtes dans votre situation actuelle. À tout moment vous pouvez décider de modifier votre vie. Vos pensées peuvent développer des forces insoupçonnées, vos lectures, vos rêves peuvent vous guider vers votre victoire. Reprenez vos études s’il le faut. Changez vos habitudes si elles vous écartent de votre idéal secret ! Votre avenir dépend de votre force de caractère.
N’ayez pas peur d’avoir des objectifs élevés. Ne soyez pas gêné de vouloir devenir riche, si vous êtes quelqu’un de bien, vous le resterez, même riche ! Vous aurez les moyens alors de faire le bien autour de vous. Et faire ce qui vous fait plaisir. Restez humble mais ne vous laissez pas écraser. N’attendez pas que ce soit le bon moment pour réaliser ce qui vous tient à cœur. Le moment idéal n’existe pas ! Lancez-vous, faites preuve de courage, d’audace, un refus n’a jamais tué personne. Au contraire, il vous permet de voir ce qui, dans votre approche, ne convient pas, et ainsi rectifier votre façon de faire. C’est une belle leçon. N’attendez pas la prochaine vie pour réussir…
On ne sait pas s’il y en a une autre !
G onflez-vous de courage et réalisez vos objectifs. J’ai confiance en vous.
Vous êtes prêt ? Alors, bon voyage !
Sylvie
 
 
A …
« Ayez une passion, passez à l’action, et la magie opérera. »
Benjamin Rafaël
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« Il y aura des obstacles, il y aura des doutes, il y aura des erreurs. Mais si tu travailles fort, il n’y aura aucune limite. »
Source inconnue
Hein, quoi ! Déjà début novembre ! Faudrait te réveiller ma grande ! Ta cagnotte est bien remplie. – J’ai constitué cette cagnotte après la lecture du livre Pouvoir illimité d’Anthony Robbins, qui est coach en motivation. Une de ses idées est de mettre de côté dix pour cent de ce que l’on gagne pour ensuite faire le bien autour de soi. Ce livre a changé ma vision des choses…
Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire pour Noël ? Me déguiser en Papa Noël et distribuer des joujoux ? Bof, manque d’originalité total. 2 sur 20. Et puis, le rouge ne va pas bien avec mon teint. Un spectacle pour des enfants ? Ouais, pas mal. Mais qui allait le faire ? Certainement pas moi, si j’étais douée pour le spectacle, ça se saurait ! Eh, mais oui, je sais ! Génial ! Bon, je sais qui peut le faire. Maintenant, à qui je l’offre ? Ok, il me faut le super-agent « cricri 007 ». Ses compétences pour se sortir d’une impasse sont mondialement connues. Allô ! Christelle, ça va ? Cool, moi...